Ah je ne sais pas pourquoi mais j’aime bien ce post… Peut être parce qu’en y réfléchissant bien, qu’est ce qu’il nous en arrive dans les transports en commun ! Ca fait vraiment parti de notre vie quotidienne. La première pensée fut en janvier, après une journée comme on en a beaucoup à donner des manteaux à des touristes impolis pendant plus de 8h, je reçois un coup de fil de mon copain qui me dit qu’on a notre PVT. Heureuse comme un pape, je garde mon sourire dans le métro pour rentrer chez moi. Et c’est là qu’on se rend compte que les gens n’ont vraiment pas l’habitude de quelqu’un qui sourit, comme ça, sans raison (pour eux…). Alors chacun me dévisage, moi je leur répond « bonjour ! », incompréhension totale de leur part. Certains ont même eu l’impression d’avoir « encore » affaire à une folle du métro et n’ose plus me regarder. Jusqu’à ce que je rencontre un vieux monsieur, qui a fait tomber un livre sous son siège. Personne ne le lui fait remarquer. On sort à la même station, je lui dit que son livre est tombé, il me remercie chaleureusement et commence alors une fantastique discussion sur son livre qu’il a mis des mois à trouver (un ancien exemplaire de la torah du XIX°). C’est un chercheur, on parle de Jerusalem, des livres anciens, de l’écriture hébraïque et arabe pendant 10 minutes, juste à l’extérieur des escalators avant de se dire au revoir, comme si on se connaissait et qu’on allait se revoir. Comme quoi on fait des belles rencontres parfois…
On peut parler aussi des chauffeurs de bus aixois faisant la navette aix-marseille qui, un soir de match de foot, ont arrêté le service :« Eh oh, on peut s’arrêter deux minutes, on pouvait pas rater la fin du match non mais ! » qu’ils nous sortent ! ben oui, mais ma copine elle avait raté son train….
Ah et à Montréal, avec mon copain, on devait prendre le bus pour rentrer chez nous. La toute première fois, on voit, en sortant du métro une longue file qui attend je ne sais quoi. On se regarde, se demande bien ce qu’ils peuvent attendre, là comme ça. Alors on va voir, on passe la file, les scrute comme des bêtes curieuses alors qu’eux nous fixe d’un œil mauvais. On s’est enfin rendu compte qu’ils attendaient le bus à la file indienne lorsque celui-ci est arrivé… Et vu les regards, on s’est mis en queue…
Et au métro du Caire, (oui je sais j’en ai beaucoup à raconter…), identique à celui de Paris, mais avec un wagon reservé aux femmes. Même s’ils se mélangent pas mal quand même…
Tient d’ailleurs en parlant de métro, je ne sais pas si vous connaissez le blog d’une jeune parisienne super sympa :
l'inconnu du métro
Allez promis en octobre prochain, je parlerai plus particulièrement des transports canadiens !