Les transports en commun

[carpe40]

Après avoir lu quelques remarques dans différents post, je me dis que ce serait pas mal de partager ici vos expériences de métro, toutes villes canadiennes confondues. Tiens d'ailleurs je ne sais même pas quelle ville a ou n'a pas de métro. Élargissons donc aux bus comme çà personne ne sera lésé. Pour les détails techniques, pensez à faire une petite recherche ou tout simplement rendez-vous à un guichet qui vous donnera tous les renseignements disponibles.
Vous avez sûrement des anecdotes marrantes (ou pas), des ressentis, des coups de coeur, des coups de gueule (euh pas trop hein, restons dans la joie et la bonne humeur ) et j'en passe. Racontez-nous donc vos aventures dans les transports en commun.

Allez j'ouvre le bal avec quelques impressions pas forcément chronologiques.

Le métro qui fait peur
Samedi 24 juillet, il est 15h30 à la station Jean Drapeau (Montréal). En provenance de Berri Uqam une horde de metalleux est entassé dans les rames du métro. Assez impressionnant de voir descendre cette foule se rendant au Heavy Mtl. Je me suis mise quelques instants dans la peau d'un touriste dans un de ces wagons, il se rend sur l'île parce qu'on lui a conseillé mais sans savoir que ce festival a lieu. Entouré de gens aux tatoos plus impressionnants les uns que les autres (une nana avec des ailes tatouées dans le dos par exemple), avec des chaînes, bracelets comment dire de loubards (sans vouloir offenser personne), avec des coiffures originales (exemple: un mec avec le crâne quasi rasé sauf des épis bleus sur la tête)...... et autres tenues (appropriées pour l'événement mais touriste je sais pas). Et bien ce touriste doit se demander où il est tombé.
Dimanche 25 ce même touriste (enfin moi mais je reste dans le personnage pour l'occasion) prend le métro vers 17h et là ce ne sont pas des metalleux qu'il rencontre mais des gens avec des boucliers, des épées et autres accessoires.

What is going on in this town? Let me out of here !

Pauvre touriste !

La boîte à sardines
Mon premier jour de travail je tombe dans les heures de pointe. La rame est déjà bien pleine mais il reste encore un peu de place, je me faufile. Au fur et à mesure que les stations défilent, j'ai l'impression de suffoquer et cette fois-ci je ressens ce qu'une sardine peut ressentir dans sa boîte ! ( si si les sardines ont des sentiments )

Un homme à la mer !
Je sais pas si vous avez remarqué à Montréal mais le réseau prend l'eau. Tantôt c'est le bruit que l'on entend, tantôt ce sont les flaques ou ruissellements que l'on voit, parfois les deux. Et là j'imagine que les nouvelles rames qui se font tant désirées seront aménagées tel l'amphibus qui se balade au Vieux-Port.

[dumpoucci]

Ah je ne sais pas pourquoi mais j’aime bien ce post… Peut être parce qu’en y réfléchissant bien, qu’est ce qu’il nous en arrive dans les transports en commun ! Ca fait vraiment parti de notre vie quotidienne. La première pensée fut en janvier, après une journée comme on en a beaucoup à donner des manteaux à des touristes impolis pendant plus de 8h, je reçois un coup de fil de mon copain qui me dit qu’on a notre PVT. Heureuse comme un pape, je garde mon sourire dans le métro pour rentrer chez moi. Et c’est là qu’on se rend compte que les gens n’ont vraiment pas l’habitude de quelqu’un qui sourit, comme ça, sans raison (pour eux…). Alors chacun me dévisage, moi je leur répond « bonjour ! », incompréhension totale de leur part. Certains ont même eu l’impression d’avoir « encore » affaire à une folle du métro et n’ose plus me regarder. Jusqu’à ce que je rencontre un vieux monsieur, qui a fait tomber un livre sous son siège. Personne ne le lui fait remarquer. On sort à la même station, je lui dit que son livre est tombé, il me remercie chaleureusement et commence alors une fantastique discussion sur son livre qu’il a mis des mois à trouver (un ancien exemplaire de la torah du XIX°). C’est un chercheur, on parle de Jerusalem, des livres anciens, de l’écriture hébraïque et arabe pendant 10 minutes, juste à l’extérieur des escalators avant de se dire au revoir, comme si on se connaissait et qu’on allait se revoir. Comme quoi on fait des belles rencontres parfois…

On peut parler aussi des chauffeurs de bus aixois faisant la navette aix-marseille qui, un soir de match de foot, ont arrêté le service :« Eh oh, on peut s’arrêter deux minutes, on pouvait pas rater la fin du match non mais ! » qu’ils nous sortent ! ben oui, mais ma copine elle avait raté son train….

Ah et à Montréal, avec mon copain, on devait prendre le bus pour rentrer chez nous. La toute première fois, on voit, en sortant du métro une longue file qui attend je ne sais quoi. On se regarde, se demande bien ce qu’ils peuvent attendre, là comme ça. Alors on va voir, on passe la file, les scrute comme des bêtes curieuses alors qu’eux nous fixe d’un œil mauvais. On s’est enfin rendu compte qu’ils attendaient le bus à la file indienne lorsque celui-ci est arrivé… Et vu les regards, on s’est mis en queue…

Et au métro du Caire, (oui je sais j’en ai beaucoup à raconter…), identique à celui de Paris, mais avec un wagon reservé aux femmes. Même s’ils se mélangent pas mal quand même…

Tient d’ailleurs en parlant de métro, je ne sais pas si vous connaissez le blog d’une jeune parisienne super sympa : l'inconnu du métro

Allez promis en octobre prochain, je parlerai plus particulièrement des transports canadiens !

[Anonyme]

Salut,

Je suis dans la Vallée de Comox, sur l'Île de Vancouver, BC, et elle est plutôt bien desservie par les bus. Il y a un bon réseau (11 lignes). Ce qui est moins bien, c'est que les bus passent environ une fois toutes les heures et une fois dedans, je les trouve assez lent.
Du lundi au samedi il y a des bus jusqu'à 21H (selon la ligne), et jusqu'à 18H (selon la ligne) le dimanche.

Par-contre, j'ai été étonné de voir que tous les gens descendent par l'avant, alors qu'en Région Parisienne justement les différentes villes se battent pour faire comprendre aux gens qu'il faut descendre par l'arrière, lol, et qu'on ne puisse ni boire, ni manger dans le bus.