- 27/07/13, 04:07 #1Hello,
L'heure n'est pas encore tout à fait au feedback complet car je ne suis pas rentré en France, mais je trouve l'exercice plus intéressant: d'abord donner mon feedback lors de mes derniers jours de PVT, puis par la suite, donner mon feedback une fois rentré en France.
Un début de mes impressions ici:
https://pvtistes.net/forum/lalberta/...tml#post738647
Je suis initialement parti en PVT car c'était une envie que de vivre une nouvelle vie, dans un pays étranger, que j'ai un esprit tourné vers la découverte permanente, et que j'étais excité et brûlant d'avoir un nouveau départ.
Avant le PVT, j'avais un bon poste dans une compagnie de courtage en assurances. Plutôt confortable je dois l'admettre. Lorsque j'ai annoncé mon PVT, j'ai accompagné ceci d'une annonce de ma démission. On m'a proposé, hors du cadre du congé sabbathique, un congé sans solde d'un an. J'ai accepté ce petit luxe de savoir que j'aurai mon bureau qui m'attendra à mon retour.
J'avais envie d'explorer et de vivre chaque grosse ville du Canada mais une année c'est court.. Et pour une raison inconnue, Calgary m'appelait.
Pour un tas de raisons j'ai débuté mon aventure à Montréal. Pour débuter l'aventure "en douceur", parce que j'avais un logement là bas, et puis parce que c'est le choix logique. Je savais que je ne voulais pas rester tout mon PVT là bas.
Au début de mon PVT je me suis senti pas forcément convaincu et conquis, et un peu "bridé" même si je sais que j'en étais probablement à l'origine. On a beaucoup de choses à voir, découvrir et pour une raison inconnue on ne saute pas dans le vide directement. Le facteur argent a joué aussi, je ne me sentais pas confortable de voir l'argent sortir et rentrer si peu..
J'ai donc trouvé un job au bout de 4 jours de recherche, en tant que traducteur pour un studio de jeu vidéo. J'ai déjà fait de la traduction dans le milieu, en tant que bénévole, et j'imagine que ca a aidé. Seulement j'avais un statut où j'étais contacté que quand on avait besoin de moi ou un nouveau projet. J'ai donc cherché autre chose et j'ai fini à bosser dans une boulangerie/patisserie. Puis ensuite à manager le département boulangerie d'une épicerie de Montréal. Et pour me faire un peu plus de cash, j'ai bossé sur une plateforme téléphonique (c'était chiant) pendant un temps.
Niveau boulot, j'ai fait ceci et j'ai eu quelques entretiens dans mon domaine (très réglementé au Canada). J'ai eu exactement 3 entretiens "poussés" pour des jobs de qualité. Un par relation, un par candidature spontanée, et le dernier, le plus intéressant, par cabinet de recrutement (Groome & Associates).
Niveau "social" je dois avouer que j'ai été à moitié surpris, et parfois dépité, à quel point Montréal est envahi de Français. Je sais, je suis l'un d'entre eux mais je m'en fous: on a l'impression d'avoir des légions de Français et une enclave de Paris au Plateau. Je me suis fort bien sociabilisé avec mes collègues, français et québécois, et j'espère vraiment les revoir au delà de mon PVT.
Montréal est une mecque pour les sorties: il y a des milliers de bars et restos super sympas. On y mange clairement bien et il y a dans cette ville un coté décadent (rien de forcément péjoratif ici) qui n'est pas sans charme. La ville est parfois très belle, parfois bof/moche mais comme partout je dirai.
Les transports en commun sont excellents, je suis vraiment satisfait de la ville sur ce point.
Seulement, moi qui avait eu le cerveau lavé par les louanges sur les québécois, je suis assez déçu. Je les trouve globalement impolis, pas franchement agréables, extrêmement fermé et communautariste et globalement les pires clients que j'ai pu avoir dans ma vie. Il y a quelque chose du Québec que je vis comme une France édulcorée. Ah oui, le nombre de SDFs à Montréal est juste impressionnant, et la propreté dans les rues ce n'est pas vraiment ça.
Je connais principalement Montréal, et j'ai juste fait un saut à Québec (charmant, mais je me sens à Disneyland, la population en moins).
Je m'étais dit que si je n'obtenais pas un certain poste pour lequel j'avais passé entretien et tests, je bougeais.
Bon je ne l'ai pas eu et du coup, j'ai bougé!
Un petit retour en France d'une semaine (boring) et direction.. Calgary!
Malgré tout ce qu'on a pu me dire sur cette ville, je suis littéralement amoureux de cette ville. J'aurai pu faire mon PVT uniquement là bas sans autre regret que de n'avoir vu que cette ville.
Bien que beaucoup de québécois ayant critiqué Calgary n'ont jamais mis les pieds plus à l'Ouest que Toronto, j'ai pu constater que les avis sur Calgary sont très clivés: une love/hate city.
Certains détestent Calgary pour son coté américain, redneck, conservateur, pour sa "laideur", pour son aspect d'eldorado sans âme où l'on ne pense qu'à "making money". Certains encore pour le coté très bisounours et parfois aseptisé/très politiquement correct de cette ville (possiblement le Canada anglophone en général).
Moi je l'ai aimé car je vois en elle la vraie ville de l'Ouest, cette décontraction, cet esprit jeune et presque pionnier (Onward est bien le slogan de la ville), son coté prospère, ses gens absolument ultra-chaleureux, son ensoleillement, son cadre, sa scène culturelle et gastronomique qui émerge et à laquelle on a le sentiment d'assister en direct.. J'aime cette ville et j'aime la découvrir encore davantage, c'est tout.
Certaines choses me plaisent moins: avoir une voiture me rendrait la vie plus confortable certes, et globalement le comportement très chaleureux a comme corollaire de ne jamais connaitre le fond de la pensée de vos interlocuteurs. En France je dirai qu'on sait directement comment se positionner. Ici avoir une personne enthousiaste et chaleureuse en face ne veut.. rien dire. Cette culture de l'évitement du conflit à tout prix est certes reposante et salvatrice par rapport à la France, mais manque d'honnêteté. Mais ce n'est pas propre à la ville je pense.
J'ai vécu les inondations de Calgary, et merci encore à mes hôtes temporaires suite à cette urgence. Pendant un mois je n'ai pas pu mettre les pieds chez moi. Des clients ici (je travaillais dans une patisserie) proposaient même de m'héberger, sachant que je vivais à Mission). Des barbecues et des events gratuits et privés remerciaient les bénévoles et réconfortaient les évacués. La ville a vraiment été unie et solidaire. Je n'ai pas entendu une seule fois, pas entendu une seule ligne, se plaignant du traitement de la situation. Les Stampede Grounds sont ravagés ? 10% de la ville a été évacué ? Le Stampede aura quand même lieu. Et il a eu lieu, "come hell or high water" (petite expression parfaitement de circonstance).
J'ai profité de ce mois de Juillet pour me rendre à Waterton, Lake Louise, Lake Moraine, Drumheller et Banff. J'en ai profité pour m'imprégner de l'incroyable ambiance du Stampede avec cowboys hats, cowgirls et farmers' daughters à tous les coins de rue. Et maintenant, depuis quelques jours, j'ai pu rentrer chez moi avant le départ, Lundi soir prochain..
Au menu, retour à Montréal quelques jours, départ à Houston au Texas voir un ami, puis Chicago, puis Toronto que je n'ai pas pu visiter et retour pour de bon mi-Août..
Si j'ai quelques conseils à donner aux pvtistes, les voici:
- SORTEZ DE MONTREAL ET DU QUEBEC ROGNTIDIUUUU vous vous aliénez 80% du Canada
- Dès qu'on vous propose de bosser, dès que vous pouvez gagner de l'argent, GO. Vous ne savez jamais de quoi demain sera fait.. Si vous avez la possibilité de vous faire de l'argent, faites le. Vous vous reposerez plus tard en fin de PVT
- Sortez de votre zone de confort. Vous avez la chance unique et limitée dans votre vie d'avoir une liberté quasi absolue au Canada. Profitez en pleinement.
- Pour le boulot, persistence, patience, porte à porte/agence de placement (selon votre profil de poste que vous cherchez)
- Potassez votre anglais avant de venir, le Canada reste majoritairement anglophone quand même.
- Vous hésitez entre plus de deux villes et vous avez envie d'utiliser le T de votre PVT ? Faites un tour du pays d'abord, choisissez où vous voulez vous poser et installez vous. Ou faites moitié-moitié si vous souhaitez deux villes.
Si c'était à refaire, j'aurai passé moins de temps à Montréal, et plus à Calgary ou peut-être Vancouver. Les pvtistes avec 24 mois ont une chance inouïe. Je vous hais de toutes les fibres de mon être..
Mes sentiments sont un peu mêlés, un genre d'arc en ciel à me réjouir de rentrer pour revoir mes proches, en sachant que mon aventure canadienne ne me réserve a priori plus grand chose, mais de pleurer la fin prochaine de cette aventure unique, peut-être la seule de ce type dans ma vie, et de clore un chapitre de ma vie et de transformer cette aventure actuelle en souvenirs passés..
J'ai vécu 2 séismes à Montréal, la pire tempête de neige de son histoire, j'ai vagabondé des dizaines d'heures dans cette ville, j'ai vu le Mont Tremblant sous ses couleurs automnales, j'ai bu autant de bière en 6 mois qu'en plusieurs années en France, en bonne compagnie, je suis resté coincé à New York pendant que l'ouragan Sandy déconnectait Manhattan du reste du monde, j'y ai vu en direct un suicide par défenestration, j'ai bossé et fait des heures comme jamais dans ma vie (oui pas l'habitude de bosser 65-70H par semaine), j'ai fait des jobs que je n'aurai jamais songé faire, j'ai découvert l'élégance d'Ottawa, la beauté incontestable de Vancouver (l'une des plus belles villes que j'ai vu de ma vie), le charme de Victoria, la vie sauvage de Tofino. J'ai parcouru Calgary, j'ai vécu à Mission, son quartier français historique et qui est LE quartier en vogue, j'ai traversé la Bow River et l'Elbow River juste pour le plaisir de voir ses rivages verts et son eau turquoise, j'ai bu et mangé des quantités de choses sur la 17th Avenue et à Kensington car ces quartiers sont géniaux, j'ai subi les pires inondations de l'histoire de Calgary, j'ai rencontré, absolument partout, des gens formidables. J'ai découvert cette Canadian way of life et j'y ai adhéré en bonne partie. Et ce PVT m'a, curieusement et peut-être temporairement, ôté l'envie d'en refaire un ailleurs.
Et puis niveau humain et personnel, une année de PVT, c'est un concentré d'expérience, d'introspection, d'épreuves qui vont vraiment, vraiment grandir. Je ne pense pas avoir changé, je pense avoir accepté plusieurs choses et m'en être détaché de certaines.
Et si j'ai hâte de rentrer en France, c'est aussi pour mettre mes idées au clair quant à mon avenir et de quel coté de l'Atlantique celui-ci aura lieu.
Canada, je t'aime.
Calgary, je peux t'appeler "chez moi".Dernière modification par Messer ; 27/07/13 à 04:24.
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- 27/07/13, 04:52 #2
- 27/07/13, 05:11 #3Salut Julien !
Le forum ne me permet de t'attribuer qu'un seul remerciement ainsi qu'un encouragement, mais sache que la lecture de la synthèse de tes aventures (à la fois nombreuses et diverses) m'a été des plus agréables.
Je n'aime pas parler en termes de regrets donc j'évoquerai plutôt une petite pointe de déception quant au fait de n'avoir eu qu'un aperçu Fidoesque de ta personne il y a de ça un an. ;-)
Positivisme québécois oblige, ton témoignage me donne avant tout la satisfaction d'avoir rencontré même brièvement un gars comme toi, conscient de la chance qui lui a été accordée de mener à bien un tel projet et simplement heureux des nombreuses sources de richesse et d'épanouissement qu'auront été toutes ces découvertes.
Ceci est ton récit, ton vécu et selon moi, cette discussion n'est pas le lieu de polémiques ou débats sur la ville où il fait le mieux vivre, les qualités et défauts de telle population etc.
Je me garderai donc de faire tout commentaire en ce sens. Je le ferai au moment de coucher à mon tour mes propres impressions sur le papier lorsque j'estimerai que le temps sera venu.
Bonne fin de PVT et bon retour en France, "Messer". Je ne doute pas que tu sauras tirer profit au mieux de ce séjour et inspirer à d'autres l'envie de faire de même.
Pvtistement.
Pliz
- 27/07/13, 06:26 #4CAROLINE!
Glad to see you here! J'imagine que beaucoup de choses te sont arrivés aussi pendant cette quasi-année..
Ceci dit, j'ai eu une pensée émue pour toi quand j'ai, à mon tour, procédé au rite d'initiation Fidoesque de deux nouveaux pvtistes calgariens
PS: le but de mon post n'est pas de créer un débat, il n'a pas lieu; Calgary c'est plus mieux bien que Montréal! :PDernière modification par Messer ; 27/07/13 à 06:43.
- 27/07/13, 07:02 #5Effectivement, des rencontres, des découvertes et expériences, plein de choses pour certaines à mille lieues de ce que j'avais planifié ... et c'est tout aussi bien ! Se laisser guider par l'imprévu, c'est aussi l'essence même de ce choix de vivre ailleurs et autrement. Le road trip pour ne citer qu'un point, ce sera pour une prochaine fois. J'ai orienté mon PVT autrement et j'ai beaucoup appris, à plus d'un titre.
N'en fais pas trop quand même, reste crédible !
Hahaha ! Pour la première partie : tout à fait le fond de ma pensée.
Pour la seconde : je n'ai pas encore eu l'occasion de vivre ni visiter Calgary et n'ai donc pas d'éléments personnels me permettant de faire une comparaison. Ceci dit, tout comme pour les différentes villes où j'ai vécu en France, je crois que même si ça avait été le cas, bien évidemment, j'aurais apprécié certains aspects dans l'une et d'autres dans la seconde, mais sans forcément en établir de classement.
J'ai bien compris que Calgary a été un gros coup de cœur voire une évidence pour toi et ta satisfaction transparaît dans ce que tu écris. Moi, tout ce que je peux dire aujourd'hui, c'est que j'ai des affinités particulières avec Montréal et que l'incertitude et la crainte de devoir la quitter trop longtemps à mon goût me pèsent un peu plus chaque jour même si c'est en grande partie à moi de faire en sorte que mes retrouvailles avec l'île ne tardent pas après mon retour en France (pays que j'aime aussi) et qu'elles n'en soient que meilleures.
Bonne route filleul !Dernière modification par Pliz ; 27/07/13 à 07:11.
- 27/07/13, 07:19 #6Mais nan jvous niaise! Ce n'est que mon ressenti, sans autre prétention.
Et nan je suis sérieux, j'ai pensé à ma marraine lorsque j'ai moi aussi accueilli des tous nouveaux pvtistes :')
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- 17/11/13, 00:17 #7Feedback d'un PVTiste 3 mois après son retour:
Restez au Canada.
Je vais développer un peu plus:
Comme indiqué plus haut, je suis revenu en France où mon job m'attendait. Globalement j'en étais content avant de partir, j'avais un confort de travail excellent (que j'ai toujours) et que je pourrais probablement jamais surpasser.
Mais revenir en France, ca donne une certaine impression d'un setback, d'une regression, d'un contretemps. Je ne pensais pas le vivre ainsi, et cette idée ne m'avait pas effleuré mais c'est ainsi: revenir en France n'est pas la suite logique des choses, c'est juste un retour à ma vie d'avant avec ma perspective de maintenant.
J'ai eu la chance de ne pas avoir à chercher un travail mais les perspectives semblent bien pauvres.
Ensuite, on se réhabitue (enfin non, on ne s'y habitue pas, justement), à la fiscalité française. Puis au climat social. Puis à une insécurité quand même plus prononcée qu'au Canada. Puis à l'état d'esprit contestataire et arriéré (une guerre de retard, comme d'habitude). Le pessimisme ici est contagieux, la confiance devient défiance: on ne fait plus confiance jusqu'à preuve du contraire, on s'enferme et on se calfeutre dans chaque recoin de sa vie qui donne une illusion de sécurité. J'ai vraiment l'impression d'être retourné dans une France où le climat est quasi-insurrectionnel. On va dire que j'exagère, mais ce qui se passe en Bretagne ou depuis plusieurs week-end en France, c'est un peu du jamais vu depuis très longtemps.
Rester en France, ca me donne l'impression de rester au chevet de quelqu'un en pleine agonie. Je n'ai pas envie de m'infliger ça car j'ai un travail sur en France, même si la perspective de recommencer de plus bas au Canada me travaille un peu (curieusement, aucune peur dans ce goût là lors de mon PVT).
Rester pour les proches ? Le monde a continué de tourner tandis que vous étiez en PVT et chacun fait sa vie et souvent s'éloigne, géographiquement ou par ses nouvelles contraintes de vies (conjoint/enfant..)
Les bons cotés de la France ? Je pense que je préfère vivre au Canada et voyager en France que l'inverse.
A ce stade, le sentiment d'oppression ici est tel que je me rabats sur une conviction un peu chancelante, mais bien présente, qu'il faut passer de l'autre coté de l'Atlantique.
C'était le message joyeux du soir.
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- 17/11/13, 00:39 #8Bonsoir Julien
Je viens de lire ton joyeux message nocturne et je comprends tout à fait ton sentiment.
Je n'ai pas encore eu la chance de pouvoir partir de France et commence tout juste à me préparer à cette idée pour découvrir la vie canadienne, en 2014 je l'espère, mais ce que tu traduits dans ces mots est assez juste !
Mais c'est vrai qu'il est difficile de quitter un confort de travail et se dire qu'on peut prendre le risque de vraiment tout perdre (ce qui pour ma part est le cas).
Je te souhaite bon courage pour la suite !
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- 17/11/13, 00:45 #9je comprends ton sentiment moi qui suis rentrée il y a 3 ans, j'avoue que ces derniers temps (sans vouloir faire de politique) le climat et plus que tendue c'est triste, c'est d'ailleurs pour ça que cet été après des vacs à Toronto (ville de mon pvt) j'ai lancé la rp.
En plus je suis fonctionnaire d'etat donc pas la plus à plaindre.
- 17/11/13, 01:02 #10Je l'ai fait pour le PVT, j'étais prêt à démissionner on l'a littéralement offert le congé sans solde.
Peut-être est-ce seulement le fait de m'être réinstallé, de m'être remeublé, et de vouloir bouger à nouveau qui me tempère. Car à présent, je m'ennuie vraiment au travail et ma ville ne m'enchante pas. J'ai l'état d'esprit de faire le max d'économies avant de me lancer dans un JP.
C'est triste de vivre en France. Vraiment. Vous aurez toujours ce qui existera toujours dans n'importe quel pays: les proches que vous aimez et les souvenirs auxquels vous vous raccrochez, mais à qui ne l'a pas vécu, il est difficile d'expliquer le fossé énorme entre un Canada tranquille et une France sous tension. Et si il faut jeter son travail, payer son camembert 10$ et son vin 30$ pour regagner une certaine tranquillité loin des grèves et des conflits, so be it!
Bonne chance pour ton prochain départ Julie Tu souhaites partir où ?
- 17/11/13, 01:12 #11J'ai la meme impression que toi sur le climat en France. Raison pour laquelle j'ai envie de côtoyer une autre culture , une autre vison. Comme toi je souhaite aller à Toronto...
J'aime beaucoup ton récit. Revenir te permet de reflechir et de savoir que c'est le canada qui t'attire. Comme toi je souhaite aller en dehors du Québec à Toronto exactement (Ottawa ensuite) principalement pour l'anglais ( Bien parler anglais c'est un de mes objectifs dans la vie) et aussi parce que j'ai envie de découvrir une nouvelle vie.
- 17/11/13, 15:06 #12AU risque de paraître ignorante... qu'est ce qu'un JP ?
Je n'ai pas de destination précise pour le moment, mon projet se construit petit à petit, les choses ne sont pas très claires. J'aimerais si possible avoir déjà des pistes de travail avant de partir, mais j'imagine que c'est sûrement difficile.
Donc pas mal de stress et de peur de pleins de choses, alors que je sens au fond de moi que j'ai besoin de changer et de faire bouger les choses dans ma petite vie tranquille qui ne me convient plus tellement...
- 17/11/13, 15:19 #13
- 17/11/13, 15:57 #14
Je te comprends, c'est sûr qu'il faut éviter de se faire diriger par la peur...
Le plus difficile est de se lancer, et sûrement les tout premiers jours là bas...
C'est déjà courageux de vouloir aller directement dans la partie anglophone du pays !
Après une petite immersion tu verras, ça viendra tout seul...
Je suis partie plusieurs fois à Londres, et je me suis rendue vite compte qu'on s'adapte très vite, et que l'anglais vient facilement.
- 17/11/13, 16:22 #15Partir avec une offre d'emploi en poche n'est pas la solution idéale: vous gagnez un sentiment de sécurité en perdant avec certitude bien des surprises!
Tout se passera bien. Il faut s'en convaincre. Tout ne sera pas facile mais au boit du compte, tout se passera bien. Personnellement j'ai pas ressenti ce stress sauf une fois dans le train. Ca a duré ptet 5mn.
Un PVT c'est une chance énorme, ne la gaspillez pas à vouloir le jouer sans sortir de votre zone de confort
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- 17/11/13, 16:25 #16
- 25/11/13, 04:06 #17Bien que je lis tous les jours le forum j'ai pas laissé un message depuis pas mal de temps mais ce post est vraiment intéressant.
Merci à l'auteur de vraiment m'avoir donné envie d'aller à Calgary et de m'avoir redonné un peu espoir sur le Canada.
Personnellement, j'ai fais 6 mois à Toronto que je n'ai vraiment pas aimé et la ça va faire un an que je suis à Montréal. Or je me retrouve vraiment dans ce que tu as dis sur cette ville dans ton post et dans celui "Pourquoi j'ai aimé Calgary en 6 jours ... " aussi d'ailleurs. Montréal est sympa et j'ai un job qui me sponsorise un permis fermé mais je sens que ce n'est pas la ville ou je pourrai m'épanouir. J'ai toujours été attiré par Calgary (surement le coté Eldorado Américain) mais n'ai jamais franchi le pas (Je préférais surement la sécurité de l'Est au départ). Je suis maintenant bloqué par mon permis fermé et vais devoir rester à Montréal mais je pense dès que j'aurai ma RP j'irai à Calgary, 1ère ville ou j'aurai du poser mes bagages !
- 30/11/13, 16:13 #18AnonymeTu preferes un jp a une rp directe ? Tu as l' air love de la ville
Jetais encore chez eclair de lune jeudi pour leur rafler toutes leurs parts d'Opera ah ah ah
Ils se souvenaient de moi car jai cater l'anniv de mon mari par eux et je compte leur demander de me faire des paniers pour remercier mes clients (je suis sur le point de devenir agent immo)
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- 15/01/14, 21:24 #19
- 17/01/14, 16:33 #20
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