Ça y est, vous êtes prêt à partir pour le bout du monde, sac au dos, billet en poche et motivation à bloc ! Vous débarquez à Montevideo, optimiste, laissez vos bagages à l’auberge de jeunesse en plein cœur de Ciudad Vieja, et commencez par entrer dans un supermarché pour acheter de quoi manger le soir.
Et là, c’est la douche froide.
On vous avait dit qu’en Amérique latine, tout était donné ; qu’est-ce que c’est que ce bout de fromage en plastique à 10 € les 200 g ?
Le billet d’avion a sérieusement entamé vos économies, comment allez-vous survivre si la vie est si chère ?

Pas de panique ! C’est possible, en suivant quelques conseils simples.

1. En arrivant à Montevideo, il est probable que vous passiez les premiers jours dans Ciudad Vieja, le centre touristique de la ville, car c’est aussi là que se trouvent la plupart des hostels et les administrations où vous devrez demander la cédula temporaire (si vous êtes en PVT). Évitez de faire vos courses dans le coin ! Vous aurez peu de choix et vous paierez le triple du prix ordinaire.

2. Faites les marchés. La ville regorge de ferias, il suffit de trouver la plus proche, et vous pourrez faire le plein de fruits, légumes, viande et fromage (enfin, quelque chose d’approchant), pour une poignée de pesos. La liste complète des ferias est disponible sur le site de la ville, mais deux sortent du lot : la feria de Tristan Narvaja, tous les dimanches, et celle de Villa Biarritz, les mardis et samedis.

3. Cuisinez. Vous n’allez pas trouver de vrai bon pain ici, alors autant apprendre à en faire vous-même ! Et même sans aller si loin, une sauce aux légumes pour accommoder des pâtes ne prend que cinq minutes à concocter, et revient bien moins cher que son équivalent prêt-à-réchauffer.

4. Les bouteilles sont consignées, n’oubliez pas de les rapporter au magasin !

5. Faites faire une carte STM (carte de transports) dès que possible. En plus d’être gratuite et facile à recharger, elle fait baisser de quatre pesos le prix du ticket de bus (pas grand-chose, mais il n’y a pas de petites économies).

6. Payez par carte dès que possible. D’une part, pour éviter d’avoir à retirer du liquide trop souvent (cf. point suivant), et d’autre part, car il existe un système de remboursement de la TVA sur les paiements par carte étrangère (ou internationale, à vérifier). Dans la plupart des restaurants, vous pouvez ainsi économiser presque 20 % du prix du repas (de quoi laisser un pourboire, pas obligatoire mais plus courant qu’en France).

pvt-uruguay-chivitoLe fameux chivito uruguayen

7. Évitez les retraits ! Il n’est pas évident d’ouvrir un compte en banque local, et les retraits par carte internationale (quand ils sont acceptés) sont plafonnés (entre 3 000 et 5 000 pesos) et font l’objet d’une taxe de 100 à 180 pesos (3 à 5 €). Une autre solution, c’est de s’envoyer de l’argent à retirer en agence via une entreprise type Western Union (nous, on utilise Azimo, moins cher, mais moins répandu).

8. Méfiez-vous des produits sans prix affiché, notamment en pharmacie, et n’hésitez pas à demander avant de payer ou à reposer quelque chose si vous trouvez la note trop salée. Ça vous évitera de débourser 40 € pour une crème solaire (très efficace, cela étant).

pvt-uruguay-prix

9. Adoptez Whatsapp. Les messages envoyés via l’application ne consomment pas de données. Ici, la téléphonie mobile fonctionne à la recharge, à l’ancienne, alors un texto d’économisé, c’est toujours ça de pris ! De toute façon, tout le monde l’utilise, donc vous devrez vous y mettre.

pvt-uruguay-whatsaap-matéWhatsapp et maté sous le bras, 100 % Uruguay !

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(1)Commentaire

Hélène I |
Merci pour tous tes conseils Pierre, je suis sûre que ça va aider plein de monde et donner envie à plein de pvtistes de tenter l'aventure