Bon, je crois être un cas un peu particulier ! En dehors des difficultés de tous voyageurs : barrière de la langue, de la culture, manque des amis et de la famille, manque du bon vin et du bon fromage, problèmes de voiture… Moi, j’ai cumulé des problèmes de santé !
Il faut savoir qu’en France, je ne suis jamais malade, je suis loin d’être une chochotte et j’écoute rarement les signaux d’alerte de mon corps. L’assurance voyage était donc pour moi, comme toutes les assurances, une pompe a fric, ni plus ni moins. Mais je l’ai prise bien évidement car c’était obligatoire et que c’était une sécurité, quoiqu’on en pense. Et bien je crois que c’est moi qui ai été un gouffre financier pour eux au final ! Ahah ! Quand je vivais à Kaikoura, j’ai eu une infection de l’appendice et j’ai dû être emmenée d’urgence à l‘hôpital de Christchurch pour me faire opérer.
Je n’ai pas eu le temps de m’inquiéter, tout est allé assez vite et l’opération de l’appendicite ne présente pas beaucoup de risque, c’est assez courant. En tout cas, ça me fait une expérience de plus à raconter ! Les infirmières et les médecins étaient super, me traitaient vraiment comme une patiente et non un numéro. J’y suis restée 2 nuits, j’ai appelé tout de suite l’assurance
Globe Partner, qui a été très efficace et a pris contact avec l’hôpital pour régler la facture (qui était tout de même de plus de
12 000 dollars, donc si jamais l’envie vous prend de partir sans assurance, peut-être que vous y réfléchirez à deux fois !). Je suis partie sans avancer les frais d’hôpitaux (de toute façon, je n’avais pas cette somme) mais j’ai payé les médicaments et les visites médicales donc gardez un peu de sous de côté, la santé est importante.
Sinon, mon frère m’avait dit avant de partir « y’a des gens comme ça, ils sont maladroits, ils cassent tout, ils tombent tout le temps, il leur arrive toujours des mésaventures, tu en fais partie« .
Et bien ça n’a pas loupé, à peine remise de cette opération, le jour de Noël, je décide d’aller faire une balade en forêt. J’étais en road trip seule donc je n’ai pas passé Noël avec mes amies. Bref, balade sensée être simple, je glisse, j’ai le réflexe de sauver mon appareil photo, je fais une mauvaise chute, mon poignet retient tout mon poids et je l’entends craquer. La douleur est si intense que je tombe presque dans les pommes mais je me reprends en main car j’étais vraiment seule. Je retourne à ma voiture à 1 h 30 de marche, je prends le volant (voiture automatique heureusement) à la recherche d’un centre médical. Je trouve simplement un centre de secours pour surfeurs ouvert, ils me bandent le poignet. Le lendemain, rien n’était ouvert donc j’ai dû conduire jusqu’à Gisborne.
Bref, après un visite médicale, une radio etc., verdict : poignet cassé ! Donc je suis rentrée en France avec un plâtre. Cette fois-ci, le médecin a pu déclarer l’accident et je n’ai payé que les visites médicales mais encore une fois, l’assurance a été très efficace. Voilà mes mésaventures en Nouvelle-Zélande, qui sont en fait, pour moi, plus des souvenirs à raconter, surtout que les Néo-zélandais sont blagueurs donc mon plâtre m’a finalement permis d’engager beaucoup de discussions et d’échanges.
Tout ce blabla pour finalement vous dire de ne surtout pas partir sans assurance même si vous êtes en général en bonne santé car je n’avais jamais eu ni plâtre ni opération en France. Et ne vous inquiétez pas, la Nouvelle-Zélande a un très bon système de santé, vous y serez aussi bien soigné qu’en France si ce n’est mieux. Ça ne doit en tout cas pas freiner votre voyage, ce serait dommage.
(12) Commentaires
Je me reconnais beaucoup dans certaines sensations que tu décris, oui parce que le voyage c’est sans doute avant tout des sensations (j’adore la scène de l’Auberge espagnole » où la mère demande à Xavier « alors, c’était comment ? Bah alors tu dis rien »), c’est pas tant des événements ou des gens ou des choses (un peu bien sûr), mais je dirais que les sensations c’est ce qui fait surtout qu’on a encore un voyage dans la peau des années après être rentrés…
Avec plaisir, merci pour vos compliments :-).
Super récit !!! Merci beaucoup 🙂
Hello! Oui Julien, je ne voulais pas non plus m’étendre trop trop sur ma vie perso, en sachant que j’ai déjà déballé tous mes malheurs! 🙂
En fait, j’étais dans la culture avant cette expérience, et j’ai décidé d’être prof des écoles pour plein de raisons mais en partie pour travailler à l’étranger et pour avoir 1 métier de contact permanent, goût que j’ai developpé en voyage! 🙂
Oui c’est vrai que c’est un personnel comme question mais quand on lit une interview qui passe très bien, on à toujours envie d’en savoir un peu plus sur la personne interviewée 🙂
Et pour être honnête, ce qui m’intéresse le plus dans ce style d’interview, c’est de savoir globalement comment s’est déroulé le voyage ok, mais surtout (surtout) l’évolution de la personne pendant et depuis cette aventure. Je suis vraiment attiré par le coté humain..
Donc t’entendre dire « On repart avec une vision de la vie différente » sans nous livrer ton propre « Avant & Apres »
Aaaaah! j’étais sur ma fin, je voulais savoir! 🙂
Donc merci d’avoir répondu à ma question c’est cool
Bon courage pour ton prochain projet et… Bye 🙂
A la question « Qu’est ce que cette expérience t’apporte, du point de vue personnel ou professionnel ? »
Tu dis: « On repart avec une vision de la vie différente »
La vision que l’on se fait de la vie influe sur nos choix qui eux se répercutent sur nos projets (J’aime bien ma phrase tiens)
Et voilà j’étais juste curieux de savoir si une telle aventure t’a fait naître de nouveaux projets en tête, comme quitter la France, changer de métier, te lancer dans une passion nouvelle etc..
En tout cas, interview bien sympathique, merci à vous deux 🙂
Je suis d’ailleurs passé sur ton blog Amélie, simple et efficace, très agréable à lire et regarder..
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