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Elodie est actuellement au pair en Australie, dans le cadre d’un WHV. Elle nous raconte son expérience et nous donne ses conseils pour une aventure réussie !

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Bonjour Elodie ! Peux-tu te présenter ?
Bonjour ! Je m’appelle Elodie, j’ai 27 ans et je viens de Tours en région centre. Après l’obtention de mon bac, je me suis dirigée vers une formation en soins infirmiers. J’ai ensuite obtenu un CDI dans une clinique près de chez moi. Je suis passionnée de lecture, voyages et musique. Je pratique aussi l’équitation depuis plus de 15 ans. À haut niveau d’abord puis à moindre échelle lorsque j’ai commencé mes études.
En 2014, je me suis renseignée pour partir travailler au Québec. J’ai passé un entretien à Paris mais mon manque d’expérience (6 mois seulement et dans des services prodiguant peu de soins) a fait que je n’ai pas pu partir à ce moment-là. J’ai laissé tomber cette envie de voyage et me suis installée dans ma vie. Cependant, l’envie m’est très vite revenue. Cette fois j’avais jeté mon dévolu sur l’Angleterre. Moins loin, moins stressant pour un premier voyage solo. Mais la vie a fait que je suis tombée amoureuse et j’ai donc une fois de plus repoussé cette envie. Je pense aussi que je n’étais pas prête pour cette aventure et que je me suis trouvée des excuses sans en avoir conscience.
Ce n’est qu’en 2017 que j’ai eu le déclic. Après une année particulièrement difficile (décès d’un proche, rupture douloureuse, problèmes financiers importants, boulot épuisant psychologiquement et physiquement), j’avais besoin d’air frais, d’air nouveau. Si avant je m’étais trouvé des excuses pour ne pas partir, maintenant j’en avais plein pour motiver mon voyage. Je n’avais plus rien à perdre mais au contraire tout à gagner.
Il m’a fallu presque 1 an pour renflouer les caisses et avoir les fonds minimums mais j’étais décidée et cette fois rien ne pourrait m’arrêter.
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Tu es alors partie en PVT en Australie. Pourquoi avoir choisi ce pays ?
J’ai découvert le principe du PVT par hasard en cherchant un moyen de bouger facilement. C’était mon premier voyage solo, j’étais assez inquiète par rapport à ça au début. Le principe du PVT m’a bien plu du fait de pouvoir travailler en cas de besoin. J’aime cette alliance vacances/travail. J’avais envie de partir mais pas forcément de rester un an sans travailler. PVT adopté donc !
En ce qui concerne le choix de ma destination, il a été motivé par plusieurs éléments. Comme la plupart des pvtistes, j’avais envie de me perfectionner dans une langue étrangère, l’anglais donc. Ça a éliminé pas mal de destinations pour cette fois (car oui je compte bien repartir avec un nouveau PVT plus tard). J’hésitais entre le Canada et l’Australie, la chaleur l’a emporté sur le froid… ?
Non plus sérieusement, ayant déjà fait un voyage en Australie il y a 4 ans (pour rendre visite à ma sœur qui a passé 6 mois dans le NSW dans le cadre de ses études), j’y ai vu l’occasion de poursuivre cette découverte qui avait un sentiment d’inachevé. De plus, voulant « fuir » ma vie en France, quoi de mieux que de partir au bout du monde ?
Elodie au pair PVT WHV Australie
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Tu es partie en pensant acheter une voiture et alterner travail et road trips. Tu as finalement changé tes plans. Pourquoi ?
J’ai dû lire à peu près toutes les interviews de votre site, plus beaucoup d’articles de blogs et l’idée de partir seule sur les routes me faisait clairement rêver. Cependant j’étais tout de même un peu stressée. J’ai donc décidé de commencer par travailler quelques mois avant de partir sur les routes. Premièrement car cela me permettrait d’améliorer mon anglais et deuxièmement, pour continuer de mettre un peu de sous de côté en vue d’acheter une voiture.
Ayant déjà entendu parler du principe d’au pair par des amies ayant tenté l’expérience j’ai décidé de m’y essayer aussi. Le fait de ne pas me retrouver seule à l’arrivée était rassurant. Pour moi mais également pour ma famille qui s’inquiétait beaucoup. J’étais également intéressée par le fait de vivre dans une famille australienne. C’était pour moi l’occasion d’en apprendre plus sur le pays. J’ai toujours aimé le contact avec les enfants donc c’était parfait pour commencer.
Cependant, comme souvent, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Je suis partie de France avec moins d’argent que prévu. La famille dans laquelle je devais aller a annulé au dernier moment, j’ai donc dû dépenser plus que prévu en hôtel et nourriture. Enfin, la nouvelle famille trouvée par hasard habitant en ville, je n’ai pas réussi à économiser. J’ai trouvé une nouvelle famille qui payait mieux et qui habitait en campagne (moins de risques de dépenser ah ah) mais ils ont annulé deux jours avant ma supposée arrivée. J’avais donc deux jours pour trouver un travail.
N’ayant pas le temps ni l’envie de me prendre la tête à chercher un travail, j’ai décidé de continuer mon voyage dans une nouvelle famille. En moins de 24h tout était organisé, je partais pour de nouveaux horizons !
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Tu es donc jeune fille au pair en Australie. Comment trouves-tu tes familles d’accueil ?
Comme je l’ai dit précédemment, j’ai des amies qui ont été au pair par le passé. Je leur ai donc parlé de mon projet et demandé des conseils. J’avais plusieurs possibilités pour trouver une famille d’accueil. Les agences spécialisées, les sites internet et Facebook. Je n’avais pas beaucoup d’économies donc j’ai vite éliminé les agences. J’ai testé un site internet mais sans succès. Je me suis donc tournée vers Facebook. Et là, miracle !
A chaque fois j’ai eu une quinzaine de réponses en moins de 3h. Je pense que le fait d’être plus âgée et d’être infirmière a aidé mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi facile et rapide. Je me suis également aperçue par la suite qu’en Australie, il y a plus de familles d’accueil que d’au pairs. Il n’y a donc pas beaucoup de concurrence contrairement aux autres jobs de backpackers.
Concrètement, je me suis inscrite sur plusieurs groupes Facebook type « au pair in Australia ». Il y a aussi des groupes pour chaque grande ville (« au pair in Melbourne », « au pair in Perth »…). Lorsque j’ai décidé quelle serait ma prochaine destination je rédige une publication (en anglais) dans laquelle je parle de moi afin que les familles se fassent une première idée. C’est un peu comme un condensé du CV (expériences avec les enfants, permis international, etc.) et de la lettre de motivation (découverte de la culture australienne, amélioration de l’anglais…). L’idée c’est de donner envie aux familles de vous contacter.
Pour la suite, cela peut être seulement des contacts par écrit, des videochats ou des rencontres. Ça dépend de la situation. Pour ma part, j’ai trouvé la première famille qui m’a accueillie lors d’un babysitting. J’ai gardé leurs enfants un soir et ils m’ont par la suite proposé de rester avec eux car leur au pair n’avait pas encore obtenu son visa. Je suis restée 5 semaines jusqu’à ce qu’il arrive.
La deuxième famille, j’ai eu deux jours pour me décider. Je me suis donc contentée de quelques messages sur Messenger. Je ne savais pas vraiment où j’allais atterrir. J’ai rencontré la famille en Tasmanie car j’étais sur place. Pour la famille dans laquelle je suis actuellement, nous avons commencé par un videochat puis parlé régulièrement par écrit, mais j’avais plus de temps devant moi. Le tout c’est d’être honnête avec eux, ainsi pas de déception ou de mauvaise surprise. Si vous l’êtes, ils le seront aussi (en général).
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Concrètement, comment se passent tes journées ?
Dans la première famille je m’occupais des enfants (deux garçons de 8 et 10 ans) seulement deux heures le matin et deux heures l’après-midi. Concrètement, je devais veiller à ce qu’ils se préparent pour aller à l’école et fassent les « corvées » demandées par leurs parents. L’après midi je devais les aider pour les devoirs et jouer avec eux en attendant le retour des parents. Je n’avais que très peu de ménage à faire et pas de cuisine. Pas cher payé mais beaucoup de temps libre et peu de contraintes. J’en ai profité pour faire du volontariat dans un refuge pour animaux sauvages. Un de mes meilleurs souvenirs ! Le seul inconvénient : beaucoup de temps libre en vivant proche d’une grande ville = difficile de faire des économies. Je suis restée 5 semaines.
La deuxième famille, c’était un peu différent car je n’avais qu’un enfant mais âgé de 7 mois, donc temps plein. Je devais m’en occuper environ 10 h par jour, 4 jours par semaine. Activités, siestes, repas… À moi de tout organiser (avec l’aide des parents si besoin). Cependant j’avais 3 jours de repos par semaine donc du temps pour explorer la région. J’ai également fait du volontariat dans un centre équestre spécialisé dans l’accueil de personnes en situation de handicap. Je suis restée 2 mois et demi.
La famille en Tasmanie, c’était encore différent. J’étais censée faire un road trip de 2 semaines mais, faute d’argent, j’ai dû me poser une semaine et demi pour financer 5 jours de trip. J’ai posté une annonce sur Facebook avant de monter dans l’avion. A l’arrivée à Hobart, j’ai rencontré la famille la plus proche et d’apparence ça collait. Je devais aider la mère pour les tâches ménagères et les enfants (3 filles de 1, 3 et 6 ans) entre 10 et 15 h par semaine. Du moment que ça me permettait de visiter un minimum la Tasmanie ça m’allait, je n’ai pas chipoté.
Enfin, dans ma famille d’accueil actuelle, je dois m’occuper de deux enfants (8 et 10 ans, garçon et fille), 1h30 le matin avant l’école et l’après-midi jusqu’au coucher. J’aide aussi pour les tâches quotidiennes (ménage, lessives et cuisine). Pour le moment je n’ai que peu visité le coin car je profite de mon temps libre pour découvrir le travail du bétail et l’équitation western en aidant les parents à la ferme. En tant que cavalière, c’est vraiment top de pouvoir découvrir d’autres façon de monter et d’appréhender les chevaux. Quand au travail du bétail, ça va de paire avec l’équitation western. J’adore ! Ce n’est pas quelque chose que je pourrais faire en France donc j’en profite au maximum. Je passerai 4 mois dans cette famille. (J’ai prolongé d’un mois). Il me reste deux mois à faire et j’ai un road trip sur la Great Ocean Road déjà prévu ainsi qu’une virée à Canberra.
Elodie au pair PVT WHV Australie
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As-tu remarqué des différences notables entre l’éducation des enfants australiens et français ?
Ce qui m’a le plus marqué ce sont les différences concernant la scolarité des enfants en Australie. Ici, pas de portes aux salles de classe. Pas de tables les unes à côté des autres mais en rectangle afin de favoriser la communication. Pas de cahiers pour chaque matière, juste un pour la globalité. Ils travaillent beaucoup à l’oral et de manière ludique. Il y a des poufs pour se reposer, des ordinateurs pour la recherche, des livres partout. Des aires de jeux extérieures développées (par exemple, l’école du garçon que je garde actuellement possède un bac à sable, une balançoire, un trampoline, un mur d’escalade, un terrain de sport, un potager et des poules pour… 12 élèves ! Je ne sais pas vous mais je n’ai jamais vu ça en France). De plus, il n’y a pas d’évaluations ni de notes ici mais des diplômes chaque semaine remis aux élèves ayant eu le meilleur comportement ou ayant le mieux travaillé. Pas de devoirs à la maison, juste 5 minutes de lecture recommandées (mais pas obligatoires). Pas de cantine non plus. Chaque matin je dois préparer des lunch box.
Ce qui m’a aussi étonnée, c’est l’importance de la communication avec les enfants. Ici, avant de punir et de se fâcher, on prend le temps d’expliquer (20 fois parfois) pourquoi ce comportement n’est pas approprié. Moi qui ai été élevée de manière assez stricte, c’est parfois difficile, quand tu as expliqué 5 fois déjà, de ne pas perdre patience. J’avais beaucoup entendu parler de la politique des enfants « rois » et je pense qu’effectivement cela fait partie des mœurs ici. Cependant, il n’y a que dans une seule famille que cela m’a vraiment choquée. Heureusement je ne restais que quelques jours. Honnêtement, je n’aurais pas tenu le coup plus longtemps. La famille était adorable mais je n’aurais pas pu tout céder ainsi aux enfants. Impolitesse, irrespect, fainéantise, tout leur était accordé…
Autre différence mais par rapport au rythme de vie cette fois. Dans chaque famille c’était pareil, nous vivions au rythme du soleil. Je suis arrivée à Perth en hiver, à 20 h tout le monde dormait, parents inclus. Par contre à 5h du matin, tout le monde est prêt pour la journée… Quand je suis arrivée dans le Victoria pour l’été, personne ne se couchait avant 22 ou 23 h (enfants inclus) mais à 6h tout le monde était réveillé. Ça fait bizarre au début, surtout qu’en France je travaillais de nuit.
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Quels sont les avantages, selon toi, d’être jeune fille au pair ?
Je pense que le plus gros avantage, c’est l’immersion complète dans la vie et la culture australienne. Surtout en campagne où il y a peu de backpackers. Les familles sont en général ravies de parler de leur pays et de leur culture. Elles ont également été pour moi une source inépuisable d’idées de visites et de choses à faire. Elles connaissent les coins peu touristiques mais tout aussi splendides.
L’amélioration de l’anglais est également un avantage. Pas le choix que de s’améliorer rapidement ! Les volontariats auprès des locaux m’ont aussi beaucoup aidée de ce côté-là.
Le fait d’avoir une famille présente et aidante est aussi rassurant et bénéfique lorsque, comme moi, on fuit la solitude. Cela permet aussi de se constituer un réseau de locaux à travers toute l’Australie si l’envie nous vient de s’installer ici ou de revenir en voyage dans quelques années. Ce n’est pas négligeable.
A noter un inconvénient (qui peut en freiner plus d’un) : la paye. Si vous venez en Australie pour gagner de l’argent, clairement ce n’est pas le job pour vous. Par contre, avantage non négligeable, pas de pression pour trouver un logement, pas de factures à payer et pas de semaines à 80 h. De plus, beaucoup de familles ne demandent pas de temps plein. Cela laisse donc la possibilité de trouver un autre job à côté.
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Quels sont tes meilleurs souvenirs pour le moment ?
Dur de choisir mais je dirais que le volontariat dans le refuge pour animaux sauvages est définitivement dans mon top trois. Tout comme le volontariat à la ferme. En tant que cavalière c’est hyper intéressant ! S’essayer au cutting et assister à un vrai rodéo, c’était assez exceptionnel pour moi (c’était un de mes rêves en venant en Australie)…
Enfin, je dirais que de voir grandir les enfants au quotidien est un formidable cadeau. Comme cette petite puce que j’ai vu apprendre à marcher et à parler. Ou ce petit garçon qui avait beaucoup de retard à l’école et qui, à force de travail et de patience, a fini par recevoir des félicitations de la part du directeur.
Elodie au pair PVT WHV Australie
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Et les pires ?
Je n’ai pas vraiment de mauvais souvenirs. J’ai eu énormément de chance car j’ai toujours eu des familles d’accueil attentionnées et adorables. Même si ce n’est pas toujours facile, surtout à 27 ans quand tu as déjà bien réfléchi à l’éducation que tu veux donner à tes enfants plus tard, et que les méthodes de la famille ne te correspondent pas, dans l’ensemble j’aime vraiment être au pair. Je ne retiendrai aucun mauvais souvenir de cette expérience.
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As-tu des regrets par rapport à tes plans initiaux ?
J’en ai eu au début. Je voyais les copains partir en road trip et j’étais déçue de ne pas pouvoir faire pareil. Mais ça n’a pas duré. Je me suis vite rendue compte de ce que pouvait m’apporter cette expérience en tant qu’au pair et, aujourd’hui, je n’ai plus aucun regret. Si s’était à refaire, je referais exactement la même chose.
Mon expérience australienne n’aura absolument ressemblé en rien à ce que j’avais imaginé mais ce n’en est que mieux. Je n’aurais peut-être pas vu toutes les plages de rêve ou fais la fête à gogo. Je n’aurais pas galéré dans les fermes. Mais j’aurais profité à fond de cette année et appris énormément sur l’Australie et ses habitants.
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Quels conseils donnerais-tu à un(e) PVTiste qui veut partir en tant qu’au pair en Australie ?
Honnêtement, si vous aimez passer du temps avec les enfants, foncez !
Vous améliorerez votre anglais à vitesse grand V et apprendrez énormément sur l’Australie et sa culture.
Pour ma part, j’ai décidé de voyager comme ça, de famille en famille, mais vous pouvez aussi voyager entre deux si vous avez suffisamment économisé (si c’est votre envie, choisissez des familles en campagne. Moins de tentations, moins de concurrence pour trouver un autre job…).
Perso, j’aurais visité Perth et ses environs en vivant dans la première famille. Byron Bay et ses environs (incluant Brisbane et Gold Coast) pendant mon séjour dans la deuxième famille. Je me suis offert le Nouvel An à Sydney (Blue Mountains, etc.) et un road trip en Tasmanie après avoir renfloué les caisses dans la troisième famille.
Elodie au pair PVT WHV Australie
Et grâce à mon séjour dans ma famille actuelle, j’aurais visité Melbourne et ses alentours, passé quelques jours à Canberra et fait la Great Ocean Road. Tout ça juste avec ma paye d’au pair. Je n’ai quasiment pas touché à mes économies françaises (juste une fois pour payer l’assurance d’une voiture de location).
Lorsque vous discutez avec les familles, n’hésitez pas à poser toutes les questions que vous pourriez avoir et soyez honnêtes lorsque vous parlez de vous.
Personnellement, lorsque je me suis lancée dans cette aventure, j’ai décidé que je n’avais pas envie de passer de mauvais moments ici. Je m’étais résolue à ne pas rester dans une famille si je ne m’y plaisais vraiment pas et si malgré discussion avec la famille la situation ne s’arrangeait pas. Heureusement je n’ai pas eu à vivre ça, mais je pense que c’est important d’être au clair avec soi-même.
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Quels sont tes projets pour la suite ?
En ce qui concerne l’Australie, il me reste 3 mois. 2 mois dans la famille avant d’entamer un road trip de 2/3 semaines le long de la côte du Western Australia.
Je rentrerai ensuite en France pour retrouver ma famille et mes amis (qui me manquent tout de même un peu) et travailler un peu afin d’économiser pour de prochaines aventures.
J’espère pouvoir repartir en PVT. Je vais tenter ma chance pour le Canada même si je sais qu’il n’y a que peu d’élus. Là-bas, j’aimerais travailler dans des fermes au contact des vaches et des chevaux comme je le fais actuellement dans ma famille d’accueil, puis voyager par la suite.
Si je n’ai pas de chance pour le Canada, j’envisage un PVT en Argentine ou en Russie.

Merci Elodie pour ton témoignage et tes conseils !

Annelise

Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe.

I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe.

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