Eloïse, en PVT Argentine depuis 6 mois

Je m’appelle Eloïse et j’ai 27 ans.

Je suis en PVT en Argentine depuis septembre 2023. J’ai choisi l’Argentine parce que c’est un pays hispanophone. J’avais très envie de pouvoir comprendre et mener des conversations en espagnol. Je souhaitais également visiter tout le pays, je rêve d’aller à Ushuaïa depuis que je suis petite.

Je me suis installée pendant 3 mois à Buenos Aires. J’ai pu y découvrir la vie argentine citadine, m’intégrer, me créer un rythme, avoir des ami·e·s, des activités, travailler, sortir, faire du sport, découvrir la culture et la nourriture. Puis, accoutumée à la langue, aux pratiques et aux gens, je suis partie en voyage. Pendant 2 mois, j’ai parcouru l’Argentine du nord jusqu’au sud. Je suis également allée faire un petit tour chez les voisins brésiliens. Ensuite, je suis retournée en ville pour reprendre le travail et reprendre une vie « normale ».

Outre la pratique de l’espagnol, mon PVT m’a appris à avoir confiance en mes choix. Peu importe ce qu’il se passe au cours du voyage, les choses finissent toujours pas s’arranger. Il n’y a pas de mauvais choix, il faut parfois juste prendre une décision.

Mon PVT n’est pas encore fini, mais pour le moment, mon meilleur souvenir est les treks en Patagonie, notamment à El Chalten.

Que le PVT soit préparé en amont ou décidé au fur et à mesure, il ne faut pas se limiter. Faites exactement ce que vous avez envie de faire, même si cela ne faisait pas partie de vos plans.

Finir mon PVT en travaillant et en voyageant un petit peu. Je dois rentrer en France dans quelques mois. Je pense que ma tête restera en Argentine pendant un moment. Après avoir profiter de ma famille, je pense que je préparerais une prochaine destination (en PVT ou non).

Après avoir roulé 45 km de piste pour monter à plus de 4 500 m d’altitude, nous avons pu admirer la montagne aux 14 couleurs, la Serranía de Hornocal. Nous étions dans le nord de l’Argentine, dans la région de Jujuy, sur le chemin de la boucle nord de Salta. L’altitude se faisait ressentir, nous avions la tête qui tourne et nous nous gavions de feuilles de coca pour tenir le coup. Une fois sur le parking, il y a 300 mètres pour aller admirer la montagne. A cette altitude, la petite marche devient une épreuve olympique. Chaque pas nécessite une respiration, mais la récompense est incroyable! La vue sur la montagne aux 14 couleurs est époustouflante. Nous nous sommes assises et l’avons admirée pendant longtemps (aussi parce que nous reprenions notre souffle). La fin de la journée signifiait un changement de couleurs dans la lumière et donc sur la montagne. C’était magique.