Marie, partir découvrir le Pérou en PVT

Moi, c’est Marie, je suis étudiante au Cours Florent en comédie musicale à Paris et j’ai été professeure d’anglais pendant 3 ans.

Je suis partie en PVT au Pérou en janvier 2023, car je me sens comme un poisson dans l’eau dans les cultures hispanophones. Cet aspect vivant, organique, pétillant, chaleureux et spontané ! Tout ce que j’aime! J’avais vécu en Espagne et je voulais découvrir l’exotisme d’un pays d’Amérique du sud. Traverser l’océan, me challenger, me découvrir…

J’ai fait un Workaway où j’ai vécu dans une famille trilingue pendant plusieurs mois, c’était très enrichissant humainement, personnellement, linguistiquement. Ces gens, qui m’ont ouvert leur foyer, font désormais partie de ma famille de cœur, ce que l’on a partagé est inoubliable et les liens tissés sont très profonds. Je suis très reconnaissante de tout ce qu’ils m’ont appris et apporté et du temps passé ensemble.
J’ai également travaillé dans une école en tant que prof d’anglais dans la Vallée Sacrée des Incas. Cela m’a beaucoup appris sur mes objectifs professionnels.
Et j’ai aussi voyagé et fait un détour par les Îles Galapagos en Equateur, un petit paradis sur Terre.

Mon PVT m’a permis de redéfinir mes valeurs et ce qui est essentiel pour moi dans la vie. La liberté, le partage, l’authenticité. En me délestant de beaucoup d’aspects matériels, j’ai senti combien les émotions, les instants partagés avec des inconnus sont précieux et nous apprennent sur nous même, sur la vie en général.Certaines discussions guérissent et soulagent, d’autres font pétiller et motivent. J’ai compris qu’être présente, et savourer chaque instant en étant consciente, permet de vivre avec intensité et confiance.
Ce PVT a été un véritable lâcher prise et une transformation, qui agit encore aujourd’hui dans mon quotidien. J’y ai trouvé un état d’esprit d’aventure et de liberté que je souhaite garder dans tout ce que j’entreprends.

Nous avons fait une magnifique randonnée avec la famille dans laquelle je vivais à Calca. Cette marche se terminait par une cascade appelée Sirenachayoc. Au-delà de la beauté de cet écrin émeraude caché dans la jungle et les montagnes, c’est le bonheur de partager un moment en famille qui me faisait du bien.
J’étais loin de chez moi, et pourtant je me sentais aimée et entourée de manière chaleureuse et simple. Les filles jouaient dans la cascade, on a ri, on s’est éclaboussées. C’était du bonheur à l’état pur. Et puis après avoir séché tout ce petit monde, nous sommes descendus par un chemin où le panorama offrait une vue imprenable sur toute la vallée. Les montagnes d’en face semblaient avoir des visages taillés de manière naturelle dans la roche.
Face à la beauté de la nature, avec les petites mains des filles dans les miennes, alors que l’on sautillait sur le sentier, tout était tellement beau qu’à cet instant j’ai cru que mon cœur allait exploser de bonheur !

De faire confiance à sa boussole intérieure ! En voyage, les repères changent. Parfois on se sent déboussolé, car tout se décide très vite. Dans ces moments, écouter son intuition et ce qui nous semble juste peut nous aider à orienter nos décisions. Suivre le flow de l’instant en restant ouvert à ce qui s’offre à nous permet d’avoir de belles surprises.

Aujourd’hui, je suis rentrée en France pour me former au théâtre et à la comédie musicale, car je danse depuis l’âge de 4 ans et je souhaite que l’art soit la base de ma vie.
Je vais fusionner cela avec mes années d’enseignement auprès des élèves dans les écoles et apporter cette touche artistique pour sortir des sentiers battus. Le but ultime est d’arriver à faire de la mise en scène avec des jeunes, des créations de spectacles et pourquoi pas d’ouvrir une école où toutes ces idées dansent ensemble !

J’ai une peur bleue des araignées. Vraiment. Je pourrais sauter sur une table.
Pendant ces quelques mois, j’ai été mise nez à nez avec de sympathiques tarentules que les élèves de l’école où j’enseignais prenaient sans pression sur leurs bras…! Pour ne pas paraître une prof trop peureuse, j’ai bien des fois mordu ma joue pour ne pas crier en faisant comme si ça ne me dérangeait pas. Forger le mental. Et finalement ça a été thérapeutique, car j’arrivais à sortir les scorpions qui entraient dans mon appartement sans hurler et sans sauter au plafond ! Merci le Pérou !