Le Visa Vacances-Travail (PVT) vous permet de voyager et travailler au Pérou. Quelles sont les démarches pour trouver du travail ? Petit job ou travail à long terme ? Où chercher ? Est-il facile de trouver un travail ? Comment économiser ou gagner de l’argent ? Voici quelques pistes pour vous orienter sur l’aspect financier du PVT au Pérou.
Même s’il est toujours possible de trouver des “petits boulots” rapidement, nous vous conseillons de partir avec une avance financière suffisante pour qu’il n’y ait pas d’urgence à travailler immédiatement en arrivant sur le territoire. Cela pourrait générer un stress dès l’arrivée en PVT qui ne vous permettrait pas de profiter pleinement de l’expérience d’un dépaysement à l’autre bout du monde.
Lors de la demande de visa, il vous est demandé une preuve d’économies minimum de 2 500 €, mais prenez en compte que cette somme ne vous laisse libre que pour une période donnée (quelques mois si vos dépenses sont modérées) si vous souhaitez profiter et visiter par exemple quelques sites touristiques et ne pas travailler dès les premiers mois.
À noter :
Certes, au Pérou la vie est généralement moins chère qu’en France et vous serez avantagé dans vos dépenses grâce au change. Cependant, les salaires sont proportionnels au coût de la vie. Vous ne gagnerez pas les mêmes sommes qu’en Europe, même pour des contrats dans des institutions qui paient mieux que des jobs temporaires. Le salaire minimum péruvien en juillet 2024 est de 1 025 soles, soit 248 euros, il vaut donc mieux prévoir des économies conséquentes pour subvenir à vos besoins pendant toute la durée de votre PVT au Pérou
Le réseau relationnel
Il peut être judicieux de passer d’abord par des expériences de volontariat et d’échange de services tels que Workaway, Wwoofing ou HelpX.
Cela peut vous permettre dans un premier temps de vous familiariser avec les codes et les coutumes locales, de prendre le pouls de la vie, qui va généralement plus lentement qu’en France et de repérer les secteurs qui vous intéressent pour travailler.Un volontariat peut vous permettre de gagner du temps et de l’argent pendant cette phase d’adaptation en évitant de payer un loyer.
Etant donné que les recherches d’emploi se font majoritairement de façon informelle et par le bouche à oreille, vous aurez tout intérêt à développer votre réseau relationnel au maximum en vivant au rythme des locaux afin de prendre connaissance des offres d’emploi autour de vous.
Osez entamer les conversations, aller à la rencontre des commerçants, et dans les structures plus officielles. Posez des questions, échangez, dans les cafés, les petites boutiques locales, prenez le temps et ouvrez les yeux. Les magasins accrochent souvent sur des panneaux d’affichage à l’entrée ou près des caisses, des informations diverses : spectacles, ateliers et offres d’emploi.
Valorisez vos atouts
Oui, vous pouvez préparer un CV et une lettre de motivation, mais au Pérou les recrutements se font aussi beaucoup par opportunités inopinées aux détours de conversations où vous aurez su vous “vendre” et mettre en valeur vos compétences et vos qualités. Parfois, pas besoin de prérequis, de diplômes ou de certifications, votre enthousiasme et votre sérieux sont de très bons alliés.
Si vous parlez couramment anglais et/ou espagnol, voire d’autre langues, n’hésitez pas à vous présenter directement dans des agences de tourisme, des écoles…
Déposez des candidatures spontanées en valorisant vos points forts et vos qualifications si vous en avez.
Mettez en avant votre mobilité géographique, les saisons et les climats étant très différents en fonction des régions au Pérou, vous trouverez souvent du travail en suivant les vagues des périodes de tourisme.
Astuce :
En PVT, il peut être intéressant de mettre en avant toutes vos compétences. Dans les zones plus “rurales” et flexibles et parfois même dans les villes, vous pouvez proposer et tenter de créer des sources de revenus en étant à l’initiative de projets à but lucratif.
Certains espaces comme les cafés assez touristiques, les centres de bien être, les écoles privées, sont ouverts à la création d’ateliers ou à différents types de proposition d’activités, comme des cours d’anglais pour enfants ou des cours du soir pour adultes, du yoga, des activités manuelles… Soyez imaginatifs, inventifs et osez tenter des propositions !
Où chercher ?
Le plus efficace est de suivre les groupes Facebook des villes où vous cherchez un emploi. Par exemple à Cusco : Trabajos y empleos Cusco, ou à Arequipa : Trabajos y empleos Arequipa.
Ici, pour des recherches plus globales : Facebook : Expat jobs in Peru.
Sur ces groupes, des annonces sont postées quasi quotidiennement, et vous augmenterez fortement vos chances de trouver rapidement un petit job ou un emploi à plus long terme.
Quelques sites internet peuvent vous aider et vous donner des idées. Cependant, ne vous fiez pas seulement à ces quelques adresses. Ils ne sont pas forcément mis à jour régulièrement et beaucoup d’offres d’emploi ne sont pas postées sur ces sites.
En voici quelques uns:
Vous pouvez également éplucher la presse locale (comme dans le Comercio) où certaines offres sont publiées dans la section dédiée.
Les institutions officielles
Vous pouvez aussi vous tourner vers les Alliances françaises au Pérou, (et suivre leur page instagram où elles publient les offres d’emploi).
Si vous possédez des diplômes ou des compétences dans l’enseignement ou la linguistique, n’hésitez pas à les démarcher en candidatures spontanées. (Il existe aussi L’ICPNA, un institut culturel péruvien nord-américain où il est possible d’enseigner l’anglais. Il y a généralement des centres dans les grandes villes).
Vérifiez leurs pages web régulièrement car certaines offres sont publiées pour des demandes immédiates. Dans ce type d’institutions, vous trouverez plutôt des contrats de durée moyenne à longue, souvent à temps plein, parfois à mi-temps.
Le salaire et les modalités de paiement
Pour ce qui est des petits jobs, vous serez généralement payé en liquide directement. Il n’y a parfois même pas de contrat lorsque ce sont des accords entre les deux parties.
Nous vous conseillons cependant dès que possible de faire noter par écrit les conditions d’emploi et les termes de paiement pour éviter les ennuis par la suite.
Vous aurez aussi la possibilité d’ouvrir un compte bancaire pendant votre PVT pour être payé par virement. Les structures officielles (comme l’ICPNA, les Alliances françaises ou certaines écoles par exemple) sont frileuses pour régler de plus grosses sommes en liquide et préfèrent que vous leur donniez un RIB.
À noter : lors de l’ouverture de votre compte bancaire, on vous demandera votre carné de identidad (CI) et votre visa PVT. Certaines banques sont encore réticentes car le CI est moins connu que le carné de extranjería, mais les deux accordent les mêmes droits. Il faut donc insister un peu.
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