Le PVT est souvent décrit comme une expérience qui change une vie. Certains quittent tout ce qu’ils ont pour partir s’aventurer au bout du monde le temps d’une année, voire plus. Le voyage et la préparation qui le précède sont sources de nombreuses émotions : joie, tristesse, anxiété, doute… On le dit souvent, tout est plus intense quand on vit à l’étranger. Mais si le choc culturel et les différentes étapes émotionnelles par lesquelles nous passons en voyage sont souvent abordées, ça en est moins le cas des changements corporels.

Pourtant, le voyage ne fait pas que nous bouleverser nous et notre vision du monde, il bouleverse aussi notre corps… parfois positivement, mais aussi négativement. Il est vrai que même si nous savons que les conditions de vie diffèrent d’un pays à l’autre, nous sous-estimons souvent l’impact que ces différences peuvent avoir sur notre corps et notre santé. Le climat, le taux d’humidité, l’altitude, la luminosité ne sont que quelques-uns des facteurs qui influencent notre corps. Certaines conséquences sont flagrantes tandis que d’autres le sont moins et s’installent avec le temps. D’autres encore disparaissent une fois le corps habitué. Quoi qu’il en soit, il peut être bénéfique d’être à l’écoute de son corps et d’être à l’affût des petits signaux afin de tenter de comprendre ce qu’il se passe en nous et, dans certains cas, mettre en place des stratégies pour pallier aux changements négatifs.

Dans cet article, nous regroupons des témoignages de pvtistes autour du monde nous partageant les changements corporels liés à leur voyage.

1. La peau

Notre peau est l’une des premières parties du corps à souffrir de nos voyages. Exposées à de nombreux éléments extérieurs, elle peut très rapidement se fragiliser. Beaucoup de pvtistes font l’expérience d’acné, même ceux sans antécédents.

Une acné multipliée par deux au départ (en avril) et ça semble se calmer seulement maintenant (en novembre)…. à voir si ça dure.
Claire, Nouvelle-Zélande
Pour ma part le plus gros changement est apparu sur ma peau. Petit à petit j’ai développé de l’acné alors que je n’en avais jamais vraiment souffert à l’adolescence. C’était surtout au niveau des joues. Des boutons douloureux, rouges et qui laissent des marques. En revenant en France, 3 mois après, ma peau est redevenue normale.
Laura, Corée du Sud

Au Canada, nombreuses sont les personnes se plaignant de sécheresse.

Les yeux très secs, pareil pour le cuir chevelu et la peau (surtout en hiver).
Carl, Canada
J’ai les cheveux hyper secs. La peau archi sèche aussi avec des grosse cloques l’hiver sur les doigts.
Rebecca, Canada

D’autres personnes peuvent faire l’expérience d’irritation (comme de l’eczéma) ou aussi avoir une peau plus grasse selon les destinations. Certaines personnes ont aussi mentionné l’influence du soleil sur leur peau.

Tâches de soleil sur le visage apparues pendant l’été. Peau plus douce (eau moins calcaire).
Marie, Japon
Pour ma part, le plus gros hic avec ma peau, c’est qu’après l’Australie, malgré une application généreuse de crème solaire, j’ai développé des taches sur les mains, un peu comme si j’avais vieilli prématurément. J’ai ces taches depuis mes 23 ans. 10 ans plus tard, j’ai vu une dermato pour un grain de beauté et, au passage, je lui ai montré mes mains. Elle m’a alors dit : ‘Ah oui, votre capital soleil est déjà atteint.’ Je lui ai expliqué que ça faisait dix ans, donc je ne m’expose pas énormément au soleil et je me protège beaucoup.
Julie, Australie

Malgré ces conséquences potentielles, certaines personnes ont très bien réagi au changement de pays.

Ma peau n’a jamais été aussi belle que depuis que j’ai emménagé au Canada. L’air est différent, beaucoup moins humide, le froid est sec, le climat aide ma peau à se réguler, ça a été un sacré avantage pour moi !
Lisa, Canada
J’ai une peau très sensible, facilement irritable et je fais de l’eczéma notamment au niveau des yeux. En Corée, j’ai eu très peu de soucis, ma peau allait même mieux qu’en France pourtant je garde toujours la même routine (nettoyant sous la douche, sérum, crème le soir et un masque quand j’y pense).
Ilia, Corée du Sud


2. Les cheveux

En plus de la peau, les cheveux peuvent, eux aussi, en prendre un coup. Démangeaisons, irritation, cheveux plus gras ou encore perte de cheveux, nous pouvons réagir de nombreuses façons.

Ça ne fait que 2 semaines que je suis ici mais je me suis justement fait la réflexion avant-hier que je perdais énormément mes cheveux ! Alors est-ce que c’est juste dû au stress de l’arrivée ou à autre chose, mystère.
Andgy, Nouvelle-Zélande
Arrivé il y a 3 ans avec tous mes cheveux, et maintenant j’ai plus un poil sur le caillou.
Sacha, Canada
Cuir chevelu qui gratte en septembre/octobre.
Eva, Canada
De mon côté j’ai perdu tellement de cheveux qu’en rentrant en France j’ai dû tout couper et j’avais beaucoup de carences également en vitamines D et calcium.
Adeline, Corée du Sud
Cheveux plus gras, je dois les laver beaucoup plus régulièrement qu’en France.
Marie et Anais, Japon

Mais, encore une fois, certains ont pu, au contraire, profiter du changement de pays.

Mes cheveux ont un peu suivi le même modèle que ma peau, j’arrive à espacer les shampoings un peu plus car l’air est moins humide, beaucoup plus sec donc ça n’alourdit pas !
Lisa, Canada
Comme pour la peau, je n’ai eu aucun problème en Corée au contraire, je fais un peu de psoriasis au niveau du cuir chevelu et en Corée tout s’est apaisé sans que j’ai besoin d’utiliser le shampoing spécial que j’avais apporté. Pas de perte ni de changement dans la qualité de mes cheveux.
Ilia, Corée du Sud


3. Le poids

Même si beaucoup le redoute, nous sommes nombreux à prendre du poids en PVT et, bien souvent, sans raison apparente.

Pour ma part, les changements ont été une prise de poids conséquente (10kg) malgré le fait de faire très attention à ce que je mangeais, une acné multipliée par 2 et un dérèglement hormonal.
Romane, Nouvelle-Zélande
Personnellement, j’ai pris 15 kg lors de ma première année en Nouvelle-Zélande. Au début, je voulais évidemment goûter aux nouvelles choses du pays en arrivant mais j’ai très vite repris une alimentation similaire à celle que j’avais en Belgique. Malgré ça, j’ai continué à prendre du poids.
Pamela, Nouvelle-Zélande
J’ai pris du poids en arrivant au Canada, je dirais entre 5 et 7 kilos. C’est dû notamment à la nourriture qui est beaucoup plus grasse, salée et sucrée qu’en France. On ne faisait pas beaucoup attention au début, je n’ai jamais fait attention à ce que je mangeais, mais ici ça ne pardonne pas trop ! J’ai changé 2 fois de taille de pantalon. Pareil au niveau du visage, il s’est un peu arrondi.
Lisa, Canada
La prise de poids pour moi a été assez marquante pendant mon PVT. Les premières semaines, j’ai eu du mal à manger et à m’habituer à la nourriture du pays. Au fil du temps, je n’ai pas eu le choix de me nourrir, donc les effets ont été assez significatifs. En tout, j’ai pris 5 kilos. Au-delà du poids, j’avais la sensation d’être gonflée, malgré une alimentation plutôt équilibrée. J’ai tout reperdu assez rapidement à mon retour.
Morgane, Australie
Au début j’ai perdu du poids parce que je marchais énormément et mon appétit n’était pas au rendez-vous. Par contre sur les 6 derniers mois j’ai pris pas loin de 10kg… Je ne marchais plus beaucoup, je mangeais tout le temps en extérieur sans faire attention et surtout je sortais énormément donc l’alcool a fait son effet.
Virginie, Corée du Sud
De mon côté j’ai pris un peu de poids car je ne me suis jamais privée, j’ai essayé plein de trucs et je mangeais souvent dehors.
Ilia, Corée du Sud

Mais il arrive également que certaines personnes passent par une perte assez conséquente de poids.

J’ai perdu du poids puisque je marche beaucoup. Je bois beaucoup plus.
Estelle, Canada
J’ai perdu environ 12 kg.
Thibault, Japon
Niveau poids, j’ai d’abord pris du poids et j’en ai reperdu avant la fin de mon PVT (+/- 5kg).
Anais, Japon

Certains pvtistes soulignent l’importance du rythme de vie, même en voyage.

Mon poids est resté plutôt stable. J’ai juste gagné un petit peu en poitrine. J’ai gardé une alimentation équilibrée et surtout des activités sportives, je pense que ça fait toute la différence en fonction de votre mode de vie.
Camille, Nouvelle-Zélande


4. Les menstruations

Malheureusement les hormones et le cycle menstruel n’y échappent pas non plus. La plupart des pvtistes évoquent un simple décalage de leur cycle menstruel. Ceci paraît normal puisque, quand on y pense, notre vie aussi se décale.

Mon cycle s’est un peu décalé au niveau des jours mais pas de changements conséquents.
Camille, Nouvelle-Zélande
Rien à signaler. J’ai eu une fois un peu de retard mais sur un an c’est arrivé qu’une fois donc à ce niveau tout est resté pareil.
Ilia, Corée du Sud
Mes menstruations ont commencé à devenir régulières et abondantes.
Jeanne, Japon

Toutefois, d’autres mentionnent des symptômes plus dérangeants.

J’ai l’impression de subir beaucoup plus mes SPM et même mes hormones en général. Par exemple, j’ai beaucoup de changements d’humeur et je suis vachement plus sensible qu’en France.
Lola, Nouvelle-Zélande
Des règles beaucoup moins abondantes et qui durent moins longtemps.
Énola, Japon
J’ai de nouveau eu mes menstruations (j’ai un implant depuis plusieurs années et n’ai pas de menstruations depuis la pose) et ma poitrine est douloureuse en permanence.
Audrey, Nouvelle-Zélande


5. La santé gastro-intestinale

Puisque la nourriture change en voyage, notre santé gastro-intestinale peut, elle aussi, en prendre un coup. Même si la tourista est bien connue pour les personnes voyageant en Asie et en Amérique latine, les symptômes sont parfois bien différents et peuvent être plus difficiles à identifier.

Problème digestif, (intoxication à l’eau avec une petite Cryptosporidiosis) et intolérance au gluten ( blé australien) et au lactose.
Ana, Nouvelle-Zélande
J’ai eu de gros soucis digestifs à mon arrivée dans le pays, et ce pendant plusieurs mois. J’avais excessivement mal au ventre, j’ai essayé de réduire certains aliments, voire de les supprimer, mais sans trop de différence. C’est finalement passé au bout de 4-5 mois je dirais, mais l’expérience n’était pas fun.
Lisa, Canada
Le début du PVT était difficile, j’ai eu des constipations pendant les 3 premiers mois.
Anais, Japon
Perso, j’ai eu de grosses brûlures d’estomac après quelques semaines, ça ne m’était jamais arrivé auparavant et, d’après les médecins, c’était dû au changement d’alimentation.
Mathilde, Nouvelle-Zélande


6. L’immunité

Évidemment, notre système immunitaire peut également être impacté par le changement d’environnement.

Aphtes à répétitions (j’en avais jamais eu avant), des plaques de boutons comme de l’eczéma sur le visage et des allergies alimentaires qui me donne des énormes poussées de boutons sur le visage. Du coup, j’ai un traitement antihistaminique (ça marche).
Ludivine, Nouvelle-Zélande
Je suis plus sensible au niveau ORL (sinusite, otite, bronchite…) meme si ca reste anecdotique dans mon cas (je dirais 6/7 fois malade en 5 ans, alors que le médecin me voyait pour ce motif une fois tous les 4 ou 5 ans en France).
Aurore, Canada
Beaucoup de fatigue au début de l’hiver.
Eva, Canada

En Corée du Sud, la pollution semble particulièrement difficile pour les pvtistes.

J’ai jamais été aussi malade qu’en Corée ! Pas forcément toujours à cause des températures mais aussi à cause de la pollution, surtout lors des premiers mois qui rendent malade car on n’a pas l’habitude ! Je suis allée chez le médecin plusieurs fois.
Ilia, Corée du Sud
J’avais une immunité nulle de chez nulle, j’ai attrapé des trucs que jamais je n’aurais attrapé chez moi. En France, je suis très rarement malade (1 fois par an max) alors qu’en Corée, j’étais tout le temps malade ou j’avais des trucs bizarres. Et aussi, je ne supportais pas bien la pollution. Au printemps, j’avais surtout des maux de gorge et de tête sévères et j’éternuais souvent.
Adeline, Corée du Sud

Toutefois, pour beaucoup, il semblerait que le changement d’air soit en fait bénéfique !

Il m’arrive d’avoir une rhinopharyngite/rhume l’hiver en France. Ici, rien du tout ! Des collègues étaient malades et je n’ai rien attrapé. – Camille, Nouvelle-Zélande
Camille, Nouvelle-Zélande
J’étais toujours malade en France : otite, angine, grippe, rhume, et j’en passe ! Depuis que je suis arrivée, je n’ai pas été malade une fois. Le comble pour un pays où l’hiver tombe à -30 ! – Lisa, Canada
Lisa, Canada

Les côtés positifs sont d’ailleurs axés sur une disparition des allergies au Canada.

Mes allergies saisonnières ont quasiment disparues depuis que je suis ici !
Chloé, Canada
J’étais très allergique au pollen en France (avec crises d’asthme) et depuis que je suis ici je n’ai plus rien.
Alex, Canada
Je n’ai quasiment plus d’allergies au pollen. J’ai même cru que je n’étais plus allergique mais un séjour en France en mai me l’a rappelé violemment.
Carl, Canada


7. La santé mentale et l’humeur

Même si nous abordons les émotions plus en détails dans notre dossier sur le choc culturel, nous pensions qu’il était tout de même important de brièvement l’aborder ici. Ne l’oublions pas, une expatriation est un événement qui, même s’il est attendu, peut être source de stress. Malgré ça, une fois installé dans son pays de PVT, beaucoup se sentent tout simplement bien.

J’ai pas mal changé de rythme de vie et d’habitudes alimentaires. J’ai un meilleur moral je trouve aussi mais je suis arrivée de Belgique qui n’est pas vraiment réputée pour son grand soleil.
Anouck, Canada
Je dors mieux ici et je suis plus sereine.
Rebecca, Canada
Moins stressée de façon générale.
Aurore, Canada
La Nouvelle-Zélande m’a appris à lâcher prise, ce qui a aussi aidé mon anxiété. Je suis beaucoup moins dans le contrôle et je fais beaucoup plus confiance à la vie, même si parfois j’ai des petites anxiétés qui reviennent.
Pamela, Nouvelle-Zélande


Pourquoi ces changements ?

Il existe de nombreuses explications à tous ces changements. Nous vous rappelons que cet article n’a pas pour objectif de donner des conseils médicaux. Ici, nous vous donnons de simples pistes pour comprendre les potentielles causes des changements dont vous pourriez faire l’expérience.

Le stress

Nous l’avons déjà dit et nous le répétons ici, déménager à l’autre bout du monde n’est pas une mince affaire. Malgré l’excitation, plusieurs étapes peuvent être plutôt stressantes. Les au-revoirs avec nos proches, la recherche d’un logement, la recherche d’un travail, l’acclimatation à son nouveau pays ne sont que quelques exemples. Dès lors, il est entièrement normal que notre corps réagisse à ces facteurs anxiogènes. Le système digestif et le système immunitaire peuvent être les premiers à en souffrir, ainsi que notre peau.

Que faire ?

Il est important de se donner le temps. Ces facteurs de stress sont généralement temporaires et disparaissent une fois que vous vous serez acclimaté à votre nouveau pays.

Le changement des habitudes

Qui dit nouveaux pays, dit aussi nouvelles habitudes. En PVT, nous vivons différemment et certains profitent de ce changement d’environnement pour essayer de nouvelles choses. L’arrivée dans un nouveau pays nous donne souvent envie de tout explorer à pied. Déménager dans une grande ville peut d’ailleurs favoriser ce mode de transport au quotidien. D’autres essaient des sports ou activités locales comme le netball ou la randonnée.

Mais si le voyage peut être l’occasion d’implémenter de nouvelles habitudes, la façon dont vous voyagez demande parfois un peu d’adaptation.

Par exemple, les pvtistes en Nouvelle-Zélande et en Australie sont bien souvent nomades ou se trouvent au milieu de nulle part. Ils vivent en auberge de jeunesse ou encore en van. Dans ces conditions, il peut être difficile de maintenir une alimentation variée et de faire de l’exercice.
En Nouvelle-Zélande, en Australie, au Pérou ou encore au Mexique, le soleil peut être très agressif ce qui signifie que nous pourrions avoir recours à de la crème solaire au quotidien. Pour les peaux sensibles, cela peut causer de l’acné.
Au Japon et en Corée, les pvtistes expliquent qu’il est facile de se laisser tenter par les gourmandises ou les takeaways.

Que retenir de tout ça ?

Certaines nouvelles habitudes viennent de choix tandis que d’autres sont le résultat d’une adaptation nécessaire. Quoi qu’il en soit, il peut être bénéfique de conscientiser ces changements lorsque nous remarquons des différences dans notre corps. De cette manière, vous pourriez éventuellement trouver des alternatives pour continuer de prendre soin de vous.

L’alimentation

L’alimentation est un secteur qui est ultra-régulé en Europe et c’est en voyageant qu’on peut comprendre pourquoi ! Les normes et régulations peuvent être bien différentes dans d’autres pays. La nourriture étant notre carburant, c’est donc sans surprise que ces différences peuvent avoir un énorme impact sur notre santé. Parmi les différences, on peut retrouver les pesticides, le traitement du blé, l’alimentation des animaux et les races de ces derniers, les additifs et conservateurs, etc.

En plus de ces différences au niveau des régulations, la composition des aliments (surtout les aliments industriels) peut être différente. Certains pays sont réputés pour être des bouches à sucre et ajouter un peu de sucre (ou du high fructose corn syrup) dans tout et n’importe quoi. Parfois, même les aliments naturels sont plus sucrés, comme les citrons en Nouvelle-Zélande.

Que retenir de tout ça ?

Il est important de lire les étiquettes lorsque vous faites les courses. Prêtez attention au taux de sucre et de gras dans les aliments. Comparez des aliments similaires pour prendre l’option la plus saine. C’est un peu embêtant mais une fois que vous avez trouvé ce qu’il vous convient, cela sera beaucoup plus facile.

Si vous soupçonnez une réaction à certains types d’aliments, n’hésitez pas à consulter un médecin.

Le climat (chaleur, humidité)

Certains rêvent de passer leur vie au soleil, d’autres pourraient vivre exclusivement en hiver. Nous sommes tous différents à ce niveau et même si nous pouvons apprécier le changement de climat lorsque nous voyageons, notre corps, lui, peut parfois se demander ce qu’il se passe et nécessite un plus long temps d’adaptation. La chaleur peut vous fatiguer et surtout vous déshydrater. Il est donc important d’ajuster son apport d’eau si vous voyagez dans des pays plus chauds. Additionnellement, qui dit chaleur, dit transpiration, ce qui pourrait également causer de l’acné.

L’humidité peut, elle aussi, avoir des conséquences sur notre corps. L’humidité augmente la sensation de chaleur quand il fait chaud et la sensation de fraîcheur quand il fait froid. Dès lors, elle peut être plus difficile à supporter pour les gens qui n’en ont pas l’habitude. L’humidité peut donner des sensations de lourdeur. Nous avons tous fait l’expérience de cheveux humides et indomptables mais l’humidité peut aussi rendre nos cheveux plus gras. Côté peau, l’humidité peut générer de l’acné et peut causer de l’eczéma chez les personnes sensibles. Enfin, l’humidité affecte particulièrement les personnes souffrantes d’asthmes. À l’inverse, la sécheresse peut rendre nos cheveux et notre peau plus fragiles. Elle peut causer des gerçures, des irritations mais aussi des démangeaisons.

La pollution

La pollution est un facteur affectant beaucoup de pvtistes en Corée du Sud. Au printemps, le niveau de pollution a tendance à augmenter ce qui peut causer des irritations au niveau des yeux, des sinus, de la bouche et de la gorge.

Le soleil et la luminosité

Nous avons tous connu le blues d’hiver en Europe. Ces longues journées grises où on a l’impression que le soleil ne reviendra jamais. Dès lors, s’expatrier dans un pays avec plus de lumière naturelle peut avoir un effet très positif sur notre moral et même sur notre sommeil.

De la même manière, le type de luminosité choisi à l’intérieur des bâtiments peut, lui aussi, à force affecter notre humeur. Il est donc important de privilégier des logements avec une bonne luminosité naturelle ou même des ampoules qui imitent bien le côté naturel.

Enfin, certains pays comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, les pays d’Amérique latine ou les pays d’Asie sont particulièrement réputés pour leur soleil agressif. Il est donc très important de vous en protéger !

La qualité de l’eau

Vous remarquerez aussi que l’eau est différente à l’étranger. Dans certains pays, elle sera de très bonne qualité tandis qu’elle sera très dure dans d’autres. Une eau plus douce, même si sans doute moins agressive pour notre système digestif, rend le rinçage de savon plus difficile. Par conséquent, nous pourrions rester avec un résidu de savon / de maquillage ou autre sur le visage. À l’inverse, l’eau dure est plus agressive et peut sécher notre peau.

Évidemment, cela en va de même pour nos cheveux qui peuvent devenir plus cassants à force de les laver à l’eau dure et plus gras si nous n’insistons pas sur le rinçage à l’eau douce.

Que faire ?

Les cosmétiques de votre pays de PVT peuvent dès lors être plus adaptés aux conditions du pays dans lequel vous vous trouvez. Renseignez-vous toutefois sur les parabènes et autres compositions moins réglementées dans beaucoup de pays qu’en Europe. Comme pour l’alimentation, il s’agit d’un petit effort à faire au début de PVT le temps de trouver les produits qui vous conviennent. N’hésitez pas non plus à acheter un filtre à eau pour filtre l’eau de votre douche.



Et vous, votre PVT a-t-il affecté votre corps ? Dites-le nous en commentaire !

Pamela

Voyageuse belge depuis 2012, j'ai vécu aux USA, aux Bahamas et en Nouvelle-Zélande pendant 5 ans, avant de m'envoler pour l'Australie où je vis actuellement. Je partage avec vous mes meilleurs tips grâce à pvtistes.net et vous accompagne dans votre préparation au départ

Belgian traveler since 2012. I have lived in the USA, the Bahamas in New Zealand for 5 years, before moving to Australia where I now live. I share my best tips with you and I help you prepare for your big adventure.

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