Les share houses
Les share houses sont des logements partagés entre plusieurs personnes. Elles peuvent accueillir 5 personnes comme 35. À la différence d’une colocation, une share house est gérée par une agence qui s’occupe de toute la gestion de la maison.
La share house est le logement le plus adapté pour les étrangers qui viennent au Japon pour une courte période (moins de deux ans), car son système de location est beaucoup plus simple et « gaijin firendly » que la location d’appartement (dont nous parlerons plus loin dans ce dossier).
Retrouvez toutes les informations sur les share houses dans notre dossier dédié au sujet Tout savoir sur les share houses au Japon !
Les colocations
Le concept de colocation tel qu’on peut l’entendre en France n’est pas aussi répandu au Japon. Les share houses sont le type de logement qui se rapprocherait le plus de notre définition européenne de la colocation.
Il est possible de trouver une chambre dans un appartement géré par un propriétaire et non une agence. Ce sont souvent les locataires eux-mêmes qui sous-louent une chambre.
Cette solution n’est pas la plus fiable car aucune garantie ne vous est offerte et la sous-location est interdite sans l’accord du propriétaire (qui est rarement au courant). Les prix sont un peu moins élevés que les share houses gérées par des agences.
Certaines annonces sont disponibles sur des sites tels que :
- Craigslist
- Tokyo Room Finder
- Osaka apartment hunting (groupe Facebook, il en existe pour d’autres villes)
- Tokyo Housing, Rooms, Apartments for share, rent, buy
On vous déconseille cette option. Il y a le risque d’être mis à la porte du jour au lendemain et pas de recours si vous avez un problème avec un colocataire. Tout cela représente pas mal d’inconvénients pour très peu d’économies par rapport aux share houses.
En revanche, certains pvtistes, partis à plusieurs, font le choix de louer un appartement et d’en faire une colocation.
Les familles d’accueil
Solution plutôt difficile à trouver en ligne, l’option des familles d’accueil peut être intéressante pour les pvtistes qui souhaitent vivre une expérience culturelle dans une famille japonaise. Cette expérience peut vous aider à grandement améliorer votre japonais et vivre une vraie vie de « local ».
Attention, il y a des règles à suivre, votre liberté va donc être restreinte. Certaines familles vous considérant un peu comme un de leurs enfants n’accepteront pas que vous rentriez à pas d’heure, encore moins en état d’ébriété. À vous de voir si la vie de famille, et toutes les règles qu’elle impose vous conviennent. Également, beaucoup de familles ont des enfants ou des adolescents, un autre facteur à prendre en compte si vous n’avez pas la fibre grand(e) frère / sœur…
Quelques liens pour trouver une famille d’accueil :
Le Wwoofing
Autre solution prisée par les pvtistes : le volontariat. En échange de quelques heures de travail quotidiennes, vous recevez gîte et couvert gratuit. Cette option a le mérite d’être très bon marché, de vous permettre de vivre des aventures uniques dans des fermes japonaises, entourés de wwoofers du monde entier. Les principaux sites où vous pourrez retrouver des offres de volontariat sont : WWOOFing, HelpX ou Workaway.
Les appartements
Louer un appartement au Japon s’apparente un peu à un parcours du combattant. C’est assez couteux et les agences classiques se montrent réticentes à l’idée de louer à un étranger.
Les contrats sont généralement de deux ans. Cette solution semble donc difficilement envisageable pour un pvtiste, sauf si vous êtes prêt à payer les frais de rupture de bail ou que vous avez la chance de signer un contrat qui vous autorise à quitter sans frais le logement quand vous le souhaitez (assez rare).
De plus en plus d’agences se spécialisent dans la location aux étrangers, cependant vous payez en général assez cher leurs services. Si la vie en communauté des share houses n’est vraiment pas faite pour vous, vous pouvez toujours explorer cette piste, on vous en dit plus dans les prochains chapitres.
Et si vous souhaitez faire des économies et que vous n’êtes pas superstitieux, vous pouvez vous tourner vers les jiko bukken ? Les jiko bukken (logements stigmatisés), sont des logements qui abriteraient des fantômes, d’où leurs loyers très peu élevés. Plus d’informations dans notre article Les jiko bukken : faire des économies quand on n’est pas superstitieux.
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