- Âge au début du PVT : 25 ans
- PVT : solo en janvier 2019 à Penticton puis à Victoria (Colombie-Britannique)
- Domaine professionnel : Contrôleur dans le domaine de l’agronomie
- Activité professionnelle au Canada : Ouvrier viticole puis vendeur dans une boutique de vins
- Économies en arrivant : 12 000 euros
Un PVT obtenu en un temps éclair !
Pour obtenir le PVT, ça a été très, très rapide, en moins de neuf heures ! Je m’étais inscrit dans le bassin le soir et le lendemain, j’ai vu que j’avais été tiré au sort dans la nuit. J’ai stressé un petit peu mais au final j’ai fait toutes les démarches et j’ai eu le fameux papier.
Travailler dans la vigne à Penticton…
J’ai commencé mon PVT par deux semaines à Vancouver pour explorer. Au début, je me disais : « Je veux voyager, je veux bouger », j’avais pas vraiment l’objectif de rester sur le long terme à différents endroits. J’ai un diplôme en agronomie et je me suis dit que ce serait facile de trouver un travail là-bas, vu que j’ai de l’expérience dans l’agriculture. Il y a pas mal de vergers et de vignobles dans cette région du Canada. J’ai trouvé un boulot dans un vignoble assez facilement, à Penticton. J’y suis resté quatre mois.
Je faisais le travail d’ouvrier agricole, c’était l’entretien des vignes : tailler et attacher les vignes. Tout l’entretien, tout ce qui peut être lié à l’irrigation. C’est vraiment un travail au contact des plantes.
Pour être honnête, le truc un peu bizarre, c’est que je ne suis pas du genre à boire de l’alcool : le vin, j’en bois pas tant que ça ! Mais vu que j’avais mon diplôme, je me suis dit : « Pourquoi pas tenter ? », après tout j’avais jamais fait ça, ça pouvait être intéressant. J’ai essayé.
Il y avait pas mal de vignobles autour de Penticton, je suis allé loger dans une auberge de jeunesse et j’ai emprunté une carte avec tous les vignobles. J’ai envoyé des CV et il y en a certains qui m’ont répondu. J’ai passé des entretiens pour les rencontrer et voir ce qu’ils cherchaient. C’est passé comme ça !
En tout, j’ai dû bien envoyer une quarantaine de CV et j’ai eu trois réponses. La plupart me disaient qu’ils avaient déjà leur équipe prête pour la saison. Je suis arrivé fin mars alors que la plupart de mes collègues étaient là depuis février/mars, presque un mois avant moi. J’étais à 14 $/heure. C’était pas vraiment un salaire fou… Mais pour vivre à Penticton, c’était amplement suffisant. J’arrivais quand même à mettre de côté. Le coût de la vie est assez abordable, je trouve. Vancouver et Victoria, à côté, c’est beaucoup plus cher. J’ai aussi testé Toronto, c’est la folie !
J’adorais l’ambiance à Penticton. C’est dans la vallée, c’est entouré par deux lacs et si t’aimes la nature et le beau temps, c’est idéal. Bon, à la fin, je sentais que j’avais besoin d’aller voir ailleurs, j’avais hâte de retrouver une grande ville pour faire un peu plus de rencontres.
… puis à Victoria
Par la suite, j’avais vu qu’il y avait pas mal de vignobles autour de Victoria. J’ai retenté la même chose que ce que j’avais fait à Penticton, je leur ai envoyé des candidatures spontanées, j’ai eu plusieurs réponses et j’ai eu un boulot à temps partiel là-bas. Cette fois, je ne suis pas ouvrier agricole, je travaille dans la salle de dégustation : je présente les vins et spiritueux que fait la boîte. Ils m’ont formé !
Je suis content d’avoir trouvé ce boulot, c’est très diversifié ce qu’ils font et l’ambiance est super sympa. Je suis content de mon expérience, c’était pas prévu du tout.
Un PVT au gré des opportunités
En partant au Canada, j’avais juste un mois de réservé : deux semaines à Vancouver et deux semaines à Victoria. Je m’étais dit : « Je verrai ce qui se passe après ». Et au final, je suis content. Le fait que j’ai pas trop prévu les choses, ça m’a permis de suivre certaines routes en mode : « Oh, ben finalement ça, c’est pas mal, allez, je vais tenter ça ! ».
Je ne regrette pas du tout de ne pas avoir suivi mon projet initial. Il faut laisser la place aux surprises quand même !
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