- Âge au début du PVT : 23 ans
- PVT : solo en mai 2018 à Québec
- Domaine professionnel : Volleyeuse semi-professionnelle et étudiante en psychologie
- Activité professionnelle au Canada : Gérante d’une épicerie puis hôtesse en restauration
- Économies en arrivant : 7 000 euros
Une rencontre décisive pendant un PVT en Australie
Le Canada, c’était pas du tout au programme ! C’était pas du tout un pays qui m’attirait, il fait quand même super froid… Moi je suis du sud de la France donc j’ai besoin de chaleur et de soleil, c’est pour ça que j’étais partie en Australie ! Puis en fait, en Australie, dans cette ferme, j’ai rencontré un Québécois et on s’est mis ensemble… On a voyagé en Asie par la suite. Après le voyage en Asie, je l’ai suivi en touriste à Québec, je suis restée trois mois. Je voulais rentrer en France pour voir ma famille et j’ai fait ma demande de PVT pour le Canada parce que ça me manquait trop ! J’ai été tirée au sort très rapidement, j’ai eu de la chance !
J’ai eu un gros coup de coeur pour le Québec, j’ai vraiment adoré la vie ici. En même temps, j’y étais l’été… On a fait des petits voyages en Gaspésie, j’avais vraiment aimé. Je m’étais dit : « Bon, je vais tenter un PVT, même si j’y retourne toute seule » (parce que j’avais rompu avec mon copain), « Je veux voir si c’est aussi bien ou pas ».
Choisir de vivre à Québec
En fait, à Montréal, j’y avais passé quelques week-ends, mais pour le peu que j’y suis allée, pour moi, c’est une trop trop grosse ville. J’ai besoin de nature ! Je me suis pas sentie trop en sécurité à Montréal, c’est peut-être les endroits où je suis allée. Je suis allée autour de la rue Sainte-Catherine, dans des parcs, y avait des personnes qui m’approchaient pour me vendre quelque chose… Je me suis pas sentie en sécurité comme à Québec. Ce que j’aimais bien à Québec, c’est que j’étais sur la rive sud, y avait beaucoup de Québécois et pas beaucoup de Français, j’avais envie d’être intégrée à la population, aux Québécois et pas être en contact qu’avec des Français parce que dans ce cas, je serais restée en France. C’est vraiment l’état d’esprit des Québécois que j’ai aimé puis j’ai continué dans cette lignée et travaillé vraiment qu’au contact d’eux.
Aussi, j’ai aimé le fait que le parc de la Jacques-Cartier soit juste à trente minutes ! Moi j’ai une voiture, donc je pouvais y aller autant que je voulais ! J’habite à Saint-Sacrement, c’est pas non plus dans la vieille ville de Québec, mais en bus, en même pas dix minutes, j’étais proche de la vieille ville, proche des petites commodités.
C’est un petit quartier sympa ! À Québec, c’est l’amour de la nature qui est prioritaire ! L’hiver, pas trop mais l’été, il y a pas que le festival de Québec, y a aussi plein d’autres festivals ! Je suis à deux heures trente de Montréal, aussi !
L’été, Québec c’est pas du tout une ville morte. L’hiver, c’est un peu plus calme. Quoiqu’il y a quand même le carnaval de Québec, pour Noël et Halloween, y a plein d’activités ! Mais sinon, y a un petit coin… Vers Limoilou, Saint-Roch, tout ça, ou y a plein de bars sympa, y a souvent plein de pvtistes, on peut faire de super rencontres ! Sur la grande allée, y a toujours des endroits où on peut sortir. Je pense qu’il y a moins de choses pour sortir qu’à Montréal, c’est pas une ville étudiante comme Montréal ! Si tu te renseignes un peu, avec les groupes facebook des pvtistes, tu prends vite les bons plans !
Un travail acharné…
Mon premier travail, je l’avais trouvé sur la rive sud, à Saint-Nicolas, dans une petite boucherie-épicerie. Au début, j’étais juste au service comptoir, c’était payé au salaire minimum. Comme je devais voyager par la suite, je voulais quand même gagner plus d’argent et mettre plus de côté mais avec un salaire minimum, c’est pas évident… J’avais dit à mes boss : « Écoutez, moi je veux bien travailler pour dépanner en semaine mais les fins de semaine, je veux les libérer pour travailler dans la restauration et faire de l’argent. ». Ça faisait deux mois que je travaillais à l’épicerie et mes patrons m’ont dit : « Bon, écoute, on a vraiment besoin de toi, même les fins de semaine. Comme on est contents de ton travail, on va te passer gérante ». J’ai eu une augmentation et j’étais payée 17 $ de l’heure.
… pour un projet de voyage en famille
En fait, au début, mon projet quand je suis arrivée à Québec, c’était pas de rester à Québec. Je voulais voyager un peu, changer de ville et puis retrouver un travail dans cette nouvelle ville ; je voulais quand même aller un peu à Montréal, je voulais continuer à pratiquer l’anglais donc j’avais comme projet de passer quand même un an de mon PVT à Vancouver, mais pendant ces deux ans, tout a changé parce que mon frère a été tiré au sort pour le PVT aussi !
Donc il est arrivé en avril l’année dernière et on a concrétisé notre projet de voyager en van à travers l’Amérique : de faire Québec – Panama, aller-retour pendant un an ! On s’est dit, on reste à Québec, on met un maximum d’argent de côté, c’est aussi pour ça que j’ai changé de travail, ça sera plus facile à Québec qu’à Montréal, qui est quand même une ville plus chère. Et de toute façon, on va traverser le Canada pendant notre voyage, donc on profitera à ce moment-là !
J’ai changé de travail et aujourd’hui, je suis hôtesse dans un restaurant. Du coup, j’ai droit à un pourcentage des pourboires des serveurs ! Là où je travaillais avant, en tant que gérante, je faisais 50 à 60 heures par semaine. Et là je fais 25-35 heures maximum et je gagne autant voire plus qu’avant !
Faire le choix de quitter le Canada
Mes deux employeurs m’ont tous les deux proposé de faire les papiers pour que je puisse rester par la suite ! C’est moi qui ai refusé car je veux voyager.
Au début, je voulais peut-être rester au Canada, mais je me suis aussi aperçue, parce que ça fait quatre ans que je voyage, que ma famille me manquait. Puis l’hiver… J’ai besoin de plus de soleil que quatre, cinq mois par an ! En fait, au fur et à mesure de mon PVT, j’ai aussi compris que je voulais pas rester au Canada, même si au début, c’était peut-être mon but.
L’un des beaux moments qui reste gravé, c’est mon voyage en Gaspésie. Cet été, y a ma meilleure amie qui est venue me voir, on a pris le van et on est parties cinq jours en Gaspésie.
La dernière nuit, la mer était presque rouge aussi tellement le coucher de soleil était magnifique. C’est cette image-là que je garde en tête.
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