Lors de votre PVT au Brésil, vous vous rendrez compte que c’est un pays où il est assez simple de se déplacer. Alors oui, la taille du pays peut représenter un obstacle à certains moments, voire une frustration, mais tout est fait pour que le voyage en interne soit possible. Du plus rapide au plus économique, plusieurs options s’offrent à vous 🙂
L’avion
L’avion est sans conteste le moyen le plus rapide de vous déplacer, même si souvent vos trajets sont rallongés de plusieurs heures car vous avez des escales, notamment une souvent à São Paulo.
Le petit bémol de ce moyen de transport est souvent le prix. Cependant, si vous êtes hors-saison (la haute saison étant de décembre à février environ) et que vous vous y prenez à l’avance, les prix peuvent tout de même rester attractifs.
De par sa grandeur, le Brésil possède un grand nombre d’aéroports dont 20 qui sont très fréquentés, tels que São Paulo, Rio de Janeiro, Brasília, Salvador, Manaus, Florianópolis ou Foz do Iguaçu. En bref, si vous souhaitez prendre l’avion, vous trouverez forcément une ligne qui se rend à votre destination.
Également, les trois plus grandes compagnies aériennes basées au Brésil et qui desservent le plus de destinations sont Azul, TAM Brazilian Airlines et Gol Transportes Aéreos.
Bon à savoir : certains ont eu des soucis pour acheter des billets d’avion en ligne avec leur Mastercard. Pour contourner ce problème, il faut généralement télécharger l’application de la compagnie.
En dehors de cette particularité, il n’y a rien à signaler que vous ne connaissiez déjà sur la prise d’un vol.
Le bus
Malgré l’immensité du pays, le bus est un moyen de transport très utilisé par les Brésiliens, les prix étant généralement plus attractifs que l’avion. C’est également un moyen plutôt confortable de voyager car les bus ont été conçus pour les longs voyages. En effet, il y a par exemple plus de place pour les jambes que dans un avion (pour les sièges en classe économie évidemment) et vous aurez également accès au wifi (parfois), à des branchements pour vos téléphones et à des toilettes.
Ce confort n’est pas un hasard. Les distances sont exponentielles et vos trajets peuvent très vite atteindre les 24 h voire aller jusqu’à 35 – 40 h. On ne va pas se le cacher, c’est long. À un moment, vous en oubliez presque que vous avez une destination. Mais, petit bonus, vous voyez du pays ! 😀
Où acheter mon billet de bus ?
Pour prendre le bus, vous aurez plusieurs compagnies disponibles ainsi que différents sites / applications de réservation tels que Busbud ou Buser (entreprise brésilienne). Vous pourrez également vous rendre directement dans une gare pour acheter un billet à un guichet. L’avantage c’est que vous ne payez pas les commissions de l’application mais cela oblige un déplacement.
Buser étant une application brésilienne, elle dessert souvent plus de destinations que Busbud et les prix sont en reals, donc généralement un peu moins cher que sa concurrente canadienne.
Quoi qu’il en soit, prendre le bus est très simple car, comme mentionné précédemment, c’est un moyen de voyager très répandu.
Que faut-il avoir sous la main ?
Le premier indispensable à avoir c’est votre passeport car ils vous le demandent systématiquement avant d’entrer dans le bus.
Nous vous conseillons d’avoir au moins un pull avec vous ainsi que des chaussettes ! La nuit particulièrement, ils mettent la climatisation à des températures indécentes si vous n’avez pas de vêtements chauds avec vous. Les Brésiliens sont habitués, certains sortent même leurs plaids.
Si vous avez la chance d’avoir un bus grand luxe, vous aurez des branchements sur votre siège. Dans le cas contraire, il n’y en aura que quelques-uns dans le bus à partager avec tout le monde. N’hésitez donc pas à prendre une batterie externe.
Ceci est sûrement une précaution qui peut paraître excessive car les cas de vols ne sont pas être très répandus. Mais cela peut tout de même exister. Pour l’éviter, n’hésitez pas à avoir une pochette que vous mettez sous le t-shirt quand vous dormez. Vous pourrez y glisser vos possessions les plus précieuses, à savoir : votre passeport, votre carte bancaire et votre téléphone. Vous pourrez ainsi dormir sur vos deux oreilles.
Bon à savoir : au moment de laisser votre bagage en soute, ils vont y accrocher un papier avec un numéro dessus. Ils vont ensuite vous donner un double de ce papier. Il faut impérativement le conserver car ce n’est que comme ça que vous pourrez récupérer votre bagage.
Également bon à savoir : si vous discutez avec des Brésiliens, ils vont peut-être vous parler d’une carte spéciale pour les jeunes (ID Jovem) qui permet d’avoir des réductions sur les billets de bus. Malheureusement nous n’y avons pas le droit… Cette carte est réservée aux Brésiliens. En effet, si vous essayez de rentrer votre CPF par exemple, le système ne vous trouve tout simplement pas car le CPF que nous avons en tant que pvtistes est temporaire.
Le covoiturage
Pour les amateurs de covoiturage, sachez que Blablacar existe au Brésil !
À titre personnel, je n’ai pas encore utilisé ce moyen de transport au Brésil, je vais donc plutôt vous faire part du retour d’expérience de James, français qui voyage seul en Amérique du Sud et depuis plusieurs semaines au Brésil.
Dans l’ensemble, le trajet s’est plutôt bien déroulé, malgré quelques couacs. Ce que souligne surtout James c’est le côté économique car il se trouvait à Pipa, ville du Nordeste, et voulait se rendre à Recife. Seulement, en bus, il aurait dû remonter jusqu’à Natal pour redescendre à Recife, ce qui n’est pas très pratique.
Donc, pour un trajet de 4 h environ, il aura payé 60 R$, soit 10 €.
Quelques couacs
Tout d’abord, le chauffeur avait 1 h de retard… Ceci n’est pas très étonnant pour le Brésil mais James devait prendre ce covoiturage depuis une ville à côté de Pipa, un peu au milieu de nulle part, et le soir. Cette heure de retard n’était donc pas très confortable.
Si vous souhaitez prendre un covoiturage nous vous conseillons donc de venir avec votre patience mais aussi de faire attention aux heures et lieux de rendez-vous pour ne pas vous retrouver en mauvaise posture.
Deuxième désagrément, il n’y avait pas de place dans le coffre pour les sacs. Étant donné qu’ils étaient 5 en tout dans la voiture, James a dû faire une bonne partie du trajet avec ses deux sacs sur lui. Rien de dramatique mais c’était très peu confortable.
Dernier point un peu plus embêtant, deux des hommes ont eu l’air très intéressé quand James a mentionné qu’il pouvait payer en dollar et le chauffeur aurait remarqué des tatouages de gangs de favela. Comme il n’avait pas confiance, le chauffeur a déposé James bien devant son auberge.
En résumé
Cette expérience s’est finalement très bien passée et ces désagréments ne sont restés que de simples désagréments. Il est très probable qu’une bonne partie des voyages ne se déroulent pas de cette manière mais sachez que cela peut tout de même arriver.
À la question, “est-ce que tu recommanderais le covoiturage ?”, James répond que oui, même si c’est comme Uber, il faut tout de même être vigilant. Il précise que les comptes des chauffeurs sont certifiés et leurs coordonnées y sont associées, ce qui ajoute une sécurité. Lui-même en a parlé à des femmes autour de lui qui ont fait du covoiturage et tout s’est apparemment bien passé.
Donc prudence mais c’est tout de même un moyen de transport envisageable 🙂
Nos conseils :
- Tous les conseils de sécurité s’appliquent particulièrement au covoiturage car il n’y a pas d’encadrement comme dans un avion ou un bus. Donc pas d’étalage de richesse et quand on est une femme seule, on porte une attention particulière au chauffeur choisi.
- Si vous voyagez de nuit, même conseil que pour le bus : n’hésitez pas à avoir une pochette sous vos vêtements avec vos possessions précieuses.
Encore une fois : faites attention aux lieux et heures de rendez-vous.
Le train
Le train ne fera malheureusement pas partie de vos options pour voyager à travers le Brésil. Bien qu’il existe quelques trains, ils sont surtout réservés soit pour des visites touristiques soit pour le transport de marchandises.
Cependant, dans de grandes villes telles que São Paulo et Rio de Janeiro, il existe des trains de banlieue qui vous permettront de relier des zones plus éloignées du centre-ville.
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