Une frontière qui n'en est pas une, c'est ainsi que l'on entre au Kosovo, ne sachant pas si « ça y est » ou si tous ces drapeaux Serbes accrochés à chaque support possible sont provocations, ou une tentative de réfuter l'indépendance.
Puis arrive Kosovska Mitrovica, et là on comprend. Une ville coupée en 2, le bus venant de Raska ne va pas plus loin que le fleuve qui fait office de mur entre Albanais et Serbes.
Des forces de police, des bâtiments délabrés, l'insécurité d'une tension ethnique à son apogée...
Se faire arrêter par un groupe d'hommes patrouillant sur le trottoir, et se faire sanctionner verbalement à cause de la présence d'un drapeau Serbe sur la housse de l'instrument de musique.
Je suis prévenu, je m'interrogeais, maintenant je sais, j'en suis certain : c'est après la traversée de l'Ibar que je suis au Kosovo, et que le jaune et bleu se marie au rouge et noir.
Quartier nord, quartier sud, on ne prie plus dans les mêmes endroits, on ne paye pas avec la même monnaie, on ne parle pas la même langue, on ne se parle pas tout court.
Mais au sud du Kosovo, un rayon de soleil, dans la ville de Prizren.Le City Hostel.Un must.Une adresse que je sur-recommande.Comment se sentir à la maison en 3 phrases.Parfait.
A toi l'occident.