Discussion: Toronto : terre d'accueil
- 23/10/09, 19:39 #1L'article ci-dessous est tiré du site Internet :
Toronto, séjour à Toronto, le guide de voyage
Ce qui frappe à Toronto, c’est sa diversité ethnique. On compterait plus de 100 nationalités et ethnies différentes ! La ville reflète les différentes communautés dans ses quartiers. Ainsi de Chinatown à Greektown, en passant par Little Italy et Little India, on a l’impression de faire le tour de la planète !
Au nord et à l'ouest de la ville, on retrouve les quartiers en vogue de Yorkville et Little Italy. A l'Est, c’est Cabbagetown, un quartier résidentiel aux maisons victoriennes. Kensington Market représente le mieux de melting-pot de la ville. Entre Dundas Street et Oxford Street, ce bazar regorge de produits et d’objets divers, mélange d’influences juives, portugaises et antillaises.
Foyer d’immigration important, Toronto séduit comme symbole de réussite économique. Il n’y a qu’à se promener dans le centre-ville et compter les gratte-ciels du quartier des affaires ! Mais loin d’être une métropole uniquement tournée vers le monde de la finance, Toronto a d’autres cartes en main. Sa vie culturelle est très réputée , que ce soit au niveau de sa riche programmation théâtrale ou de ses musées.
La réputation du Royal Ontario Museum (ROM) n’est plus à faire en matière d’art asiatique. L’ Art Gallery of Ontario , l’un des plus importants musées d’Amérique du Nord, possède une collection très riche et variée. Quant au Centre des Sciences de l'Ontario, il remporte un vif succès auprès des scientifiques en herbe.La ville reine
Photo Nicole POTHIER
Il faut mentionner pour finir quelques complexes de loisirs, un immense zoo et un front de lac (Harbourfront) très animé. De la CN Tower au centre d’attraction Ontario Place, il y a de quoi faire à Toronto !
Histoire de Toronto
Avant l’arrivée des français au XVIème siècle, la région de ce qui deviendra Toronto était occupée par les Iroquois. En 1610, Etienne Brulé, un compagnon de Champlain, vint explorer la région. Dans les années qui suivirent, les français établirent des postes pour le commerce des fourrures dans la région.
En 1788, les Britanniques, qui avaient repris la zone aux Français, achetèrent un terrain aux Indiens Mississauga et établirent une petite ville sur les rives du lac Ontario. En 1791, la province de Québec fut divisée en deux, le Haut-Canada et le Bas-Canada, et chaque province se choisit une capitale. Le lieutenant-gouverneur John Graves Simcoe s’installa à York (aujourd'hui Toronto).
En 1812, une guerre contre les Etats-Unis éclate. Les Américains occupent la ville par deux fois. De nombreux colons, bien qu’anciens Américains, restent fidèles à leur nouvelle patrie. Au milieu du XIXème siècle, des immigrants d’Angleterre, d’Irlande et des Etats-Unis vinrent s’y installer, fuyant difficultés économiques et famine. Un fort sentiment de frustration apparut dans les années 1830. En effet, le pouvoir était entre les mains d’une petite élite de personnes riches, qui ne tenait pas compte des demandes de réforme du plus grand nombre. William Lyon Mackenzie se dressa contre cette oligarchie et déclencha, avec quelques partisans, une révolte armée. La révolte s’éteignit comme un feu de paille mais aboutira à la création d’une province unique, rassemblant le Haut et le Bas-Canada. La ville prit officiellement le nom de Toronto en 1834.Fourdre sur la tour CN
Photo Mathias ROUSSEAU
Au début du XXème siècle, Toronto connut une période d’expansion (hausse de la population, développement des infrastructures…) malgré de grands incendies (notamment en 1904) et la Grande Crise de 1930. Dans les années 1910, la création du Toronto Symphony Orchestra, l’Art Gallery of Ontario et du Royal Ontario Museum marquèrent l’épanouissement de la vie culturelle de Toronto. La ville devint rapidement la rivale de Montréal sur les plans économique et culturel.
Les vagues d’immigration reprirent à partir de 1945, tout d’abord des Européens fuyant les deux conflits mondiaux puis des personnes originaires d’Asie, d’Amérique Latine et des Caraïbes dans les années 1960, créant ainsi une très grande diversité culturelle. On peut dire que la ville porte bien son nom, car Toronto vient d’un mot Huron signifiant « l’endroit où on se rencontre ».
>> bon plan : le Toronto City pass
Le Toronto City pass permet de visiter six attractions torontoises de premier plan en économisant temps et argent. On paie un ticket global pour voir les six attractions suivantes : la CN Tower, l’Art Gallery of Ontario, le Royal Ontario Museum, la Casa Loma, l’Ontario Science Centre et le zoo de Toronto. Le ticket donne accès aux collections permanentes mais pas aux expositions temporaires ni événements spéciaux. Il permet également d’éviter de faire la queue en passant dans des files spéciales. On peut l’acheter sur leur site Internet ou au guichet de l’un des six sites.
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- 23/10/09, 23:21 #2Merci pour toutes ces infos, Mathieu. Je compte justement "pvtiser" ce mois-ci, et mon coeur balance entre Montreal et Toronto. Cette dernière me tente pour toutes les raisons que tu viens de citer, il paraît que c'est la New-York canadienne! Mais pour des raisons de facilités financières, on m'a conseillé d'aller, dans un premier temps, à Montreal. Les loyers y seraient plus bas et le coût de la vie est plus abordable.
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