- 07/01/16, 12:51 #1Annaïk, notre modératrice, ex-PVTiste en Nouvelle-Zélande et toute récente PVTiste au Chili, évoque aujourd'hui la demande de participation au PVT Chili !
Pour consulter son récit : J'ai testé être la première PVTiste française au Chili (enfin peut-être !).
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- 08/01/16, 22:47 #2Bonjour à tous,
Je suis allé récupérer mon visa au consulat mardi. Voici quelques informations complémentaires.
Lors du rendez-vous, on nous remet un document avec les instructions des démarches à faire à l'arrivée. le PVT est considéré comme un visa de "résident temporaire", voici donc les consignes qui nous concernent.
Le document est en espagnol, je vous propose ma traduction au-dessous (n'hésitez pas à me corriger, mon espagnol est un peu rouillé).
1) La visacion de Residente Temporario tiene una duracion maxima de un año y puede prorrogarse por una sola vez, por igual periodo.
2) Transcurrido un año de encontrarse en posesion de esta visa, su titular puede solicitar la Permanencia Definitiva; si cumpliere dos años, le sera obligatorio hacerlo. En ambos casos, no debera haberse ausentado del pais mas de 90 dias.
3) El Residente Temporario esta habilitado para desarrollar en el pais cualquier actividad licita.
4) Dentro de los 30 dias siguientes de la fecha en que se estampo la visacion, debe inscribirse en los registros de Policia Internacional* o, si en su localidad no existe este Servicio en Carabineros. Tambien debe obtener Cedula de Identida, en el mismo plazo.**
5) Debe comunicar a Policia internacional o Carabineros, cualquier cambio de su domicilio o actividades.
6) Las infracciones que se sorprendan seran sancionadas con severas multas, pudiendo disponerse algunas medidas administrativas.
*Borgoño N°1052, Santiago.
** Intendencia Region Metropolitana, Depto. Extranjeria y Migracion - Cedula de Identidad - Extranjeros, Moneda N°1342.
1) Le visa de Résident Temporaire a une durée maximale d'un an et peut être prorogé une seule fois, pour la même durée.
2) Se trouvant en possession de ce visa depuis un an, son titulaire peut demander le Certificat de Résident Permanent; s'il atteint deux années, cela sera obligatoire. Dans les deux cas, il ne faut pas s'être absenté du pays plus de 90 jours.
3) Le Résident Temporaire est habilité à pratiquer dans le pays n'importe quelle activité légale.
4) Dans les 30 jours suivants la date d'activation du visa, il faut s'inscrire sur les registres de la Police Internationale ou, si ce service n'existe pas dans votre localité, au "Carabineros". Il faut également obtenir une Carte d’Identité au même endroit.
5) Il faut indiquer à la Police Internationale ou aux "Carabineros" n'importe quel changement de domicile ou d'activité.
6) Les infractions seront sanctionnées par de sévères amendes, pouvant disposer de certains moyens administratifs.
Ces instructions concernent tous les visas temporaires, je ne suis pas certaine qu'en tant que pvtistes nous devons nous y plier. Je pars la semaine prochaine, je vous tiendrai informés dès que j'en saurais plus!Dernière modification par Annana ; 09/01/16 à 17:41.
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- 09/01/16, 17:17 #3Ça va t'es pas trop rouillée.
Tu peux corriger ton numéro 3, en allant trop vite tu as écrit résident permanent alors que c'est temporaire.
Puis pour la fin de la phrase, ça veut dire qu'on peut obtenir certaines aides administratives (aide juridique sûrement, ou consulaire mais ça c'est pas dans le texte)
A moins que ce soit: que ça puisse s'accompagner de certaines mesures administratives (ce qui semble plus logique, par exemple être fiché en plus des amendes, ou une quelconque interdiction ou)
Ouais je sais en fait j'ai pas aidé... OupsDernière modification par carpe40 ; 09/01/16 à 17:26.
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- 09/01/16, 17:24 #4
- 09/01/16, 17:36 #5
- 09/01/16, 17:40 #6
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- 18/01/16, 13:00 #7C'est génial de te lire enfin, et je vais suivre attentivement tout ton périple ! Je pensais pas que Santiago était à ce point lové dans les montagnes. Elle a quand même l'air chouette, cette ville
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- 18/01/16, 13:40 #8Oh Magnifico! Pile au moment ou j'arrive tu publies
Hate de suivre la suite de tes aventures
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- 18/01/16, 14:40 #9Salut Annaik! Sympa ton article. Moi ca fait 1 an et demi que je vis et travaille ici a Santiago (avec visa travail du coup, pas PVT) Si ca te dit on pourrait se recontrer pour prendre un petit café et discuter. Bisous!
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- 18/01/16, 15:08 #10Merci Annaïk! Je me demandais justement si on avait déjà des petits français partis à la conquête du Chili.
J'hésite toujours entre Argentine et Chili, le choix se corse.. J'ai hâte de lire la suite des tes aventures !
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- 18/01/16, 15:47 #11Ca à l'air super ce que tu fais !! Je vais suivre de très près ton parcours, on hésite à partir en Argentine ou au Chili avec mon copain (enfin en Octobre prochain). Profite en tout cas Santiago a l'air magnifique. Et pas très loin tu as un petit coin de paradis... Valparaiso !!!
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- 18/01/16, 16:53 #12
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- 18/01/16, 17:06 #13
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- 18/01/16, 17:51 #14
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- 18/01/16, 20:13 #15
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- 18/01/16, 23:57 #16Merci pour vos messages et encouragements! ça me motive encore plus à écrire la suite (bon il faut d'abord la vivre, mais ça viendra!).
Je précise tout de même que les photos ne sont pas de moi...
Je t'envoie un MP!
C'est prévu pour la semaine prochaine, j'ai hâte de voir le Pacifique!
N'hésite pas à nous raconter aussi par la suite ton expérience!
- 26/01/16, 23:49 #17
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- 17/02/16, 18:32 #18Cela fait déjà un mois que je suis arrivée. Le temps passe extrêmement vite!!
Pour le moment je ne me suis pas beaucoup déplacée car j’ai décidé de m’installer sur Santiago afin de chercher un travail. Je voyagerai sur le fin de mon PVT (enfin ça c’est le plan A!).
Les deux premières semaines, j’ai arpenté la ville de long en large, visité plusieurs musées (je recommande le museo de la memoria y de los derechos humanos, et le musée d’arts précolombiens), je découvre aussi la gastronomie locale et mes papilles apprécient.
J’ai également passé quelques jours à Valparaiso, mais j’y retournerai certainement. C’est à 1h30 en bus de Santiago, c’est très facile d’y aller. Par contre, un conseil, si vous y aller un weekend pensez à réserver votre auberge avant (j’ai eu quelques déboires pour trouver une chambre dispo un samedi soir…). Valparaiso est super jolie avec toutes ses peintures sur les murs
Après je me suis demandée ce que je voulais faire: profiter de l’été pour voyager ou m’installer à Santiago pour travailler. C’est la deuxième option qui l’a emporté, ne me sentant pas encore d’attaque pour partir sur les routes. Je ne sais pas si c’est le bon choix, mais il fallait que je me décide!
De retour à Santiago, j’ai trouvé une chambre en colocation avec deux chiliennes, dans le centre. La chambre est petite mais c’est super bien situé, pratique pour sortir le soir car le métro s’arrête vers 23h (mais il y a des bus plus tard).
J’ai donc commencé à chercher du boulot (plus ou moins dans mon domaine pour le moment, à savoir le secrétariat), j’axe toutes mes recherches sur des postes bilingues anglais. Pour l’instant j’ai eu deux entretiens (dont un collectif, expérience assez déroutante). Il y a pas mal d’annonces sur internet, mais je vais aussi aller déposer mon CV dans des hôtels, auberges de jeunesse je pense. Mais pour ça il faut que je me bouge!! Et avec le très beau temps qu’il fait ici, la piscine, les festivals… pas facile, je me sens encore en vacances!
Je ne veux décourager personnes, mais d’après ce que j’ai entendu de la part d’autres français, il est assez difficile de trouver un boulot ici. Donc je me donne jusqu’à fin mars pour trouver quelque chose, sinon j’activerai le plan B: voyager!
Cela dit, je vois beaucoup d’annonces sur les vitrines de restaurants, cafés, magasins. Si vous avez de l’expérience en restauration ou dans la vente ça doit pouvoir le faire!
Santiago c’est dépaysant mais pas tant que ça non plus, mais bon plutôt normal pour une capitale. Mon niveau d’espagnol s’améliore mais c’est pas encore trop ça… J’ai du mal avec la grammaire, je mélange les temps, les personnes… Et ici on ne parle pas espagnol mais “chileno”! Il y a quelques nuances
De manières générales les gens sont aimables, ce n’est pas pour autant le monde des bisounours faites attention à vos affaire quand vous vous baladez.
Il y a des disparités énormes entre les gens (des très riches et des très pauvres). Plus je voyage, plus je me rends compte qu’on a de la chance en France… Ici il y a un revenu minimum “conseillé” mais rien d’obligatoire. On travaille 45h/semaine. Le système de retraite est quasi privatisé si j’ai bien compris. Aller chez le médecin coûte cher. Les études également. Mais c’est en train de changer petit à petit. Ils commencent à réviser leur constitution (car elle n’a pas changé depuis la dictature), mais ça va prendre du temps. Ce sont des sujets de conversations qui reviennent assez souvent.
En résumé pour le moment ça me plait bien, mais j’ai hâte d’en découvrir plus! Que ce soit en travaillant ou en voyageant.Dernière modification par Annana ; 27/02/16 à 01:11. Motif: orth
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- 26/02/16, 19:43 #19
- 27/02/16, 01:19 #20Depuis une semaine je commence à sentir une différence! Surtout pour la compréhension, ça va beaucoup mieux même si les gens parlent vite. J'arrive aussi à tenir (à peu près) une conversation téléphonique ce qui n'est pas toujours facile! Et pour parler, il me manque surtout du vocabulaire mais ça va aller en s'améliorant, et je me mélange un peu les pinceaux avec les temps mais c'est pas bien grave.
Et puis je viens de trouver un boulot donc ça c'est super! Je vais commencer dans les jours qui viennent. Je vais être réceptionniste dans une auberge. C'est pas super bien payé, mais c'est suffisant pour que je paie ma colocation, ma nourriture et quelques sorties donc c'est cool. Le fait de parler anglais est un vrai avantage ici pour trouver un travail je pense, bien entendu savoir se débrouiller un minimum en espagnol aussi.
Comment j'ai trouvé mon boulot? Simplement en envoyant des mails avec mon CV à des auberges. Sur une dizaine de mails envoyés, j'ai eu deux auberges qui m'ont rappelé pour un entretien. Donc il ne faut pas hésiter, car ils ne vont pas forcément publier d'annonces quand ils cherchent du personnel. Je vous en dirais plus quand j'aurais commencé à travailler, mais je suis contente!
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