Hop un ptit tour sur Wikipédia pour montrer que c'est pas bien le cannabis:
Effets secondaires
Pendant le
trip, l'usager peut manifester les symptômes suivants :
- yeux rouges, mydriase ;
- tachycardie, hypertension/hypotension ; parfois jusqu'à l'évanouissement
- assèchement buccal ( familièrement appelé "la pâteuse" ) ;
- anxiété ;
- difficulté de concentration ;
- troubles de la perception du temps (quelques minutes semblent être des heures) ;
- paranoïa ;
- replis sur soi-même ;
- nausées, vomissements.
Le cannabis altère la mémoire immédiate et peut donc diminuer les capacités d’apprentissage. En l’état actuel des connaissances, la mémoire ne semble pas affectée au-delà du temps des effets du cannabis, c'est-à-dire quelques heures
[3]. Cette mini-amnésie est multipliée en cas de consommation associée avec de l'alcool
[4].
L'usage de cannabis peut traduire un mal-être psychique - parfois insoupçonné - pouvant se transformer en
paranoïa, crises d'angoisses, sentiment d'oppression. Il existe aussi quelques cas de psychose cannabique aiguë
[5].
Au niveau neuro-psychiatrique, la substance peut diminuer l'attention et aggraver des troubles psychiques. Un syndrome amotivationnel (démotivation) peut apparaître, ainsi que : manque d'estime de soi, intempérance, dépression et tendances suicidaires. Il existe une corrélation entre l'usage prolongé du cannabis et la
dépression chez certains patients. Différentes études, à la crédibilité variable, suggèrent des liens entre
schizophrénie ou
psychose[6] et cannabis (plus de détails
dans l'article).
À long terme, même si les effets ont encore besoin d'être étudiés, on cite cependant des affections durables des voies respiratoires similaires au tabac : toux, cancer bronchique,
bronchite chronique,
emphysème (du fait d'inhalations profondes et prolongées). Par ailleurs, l'inhalation de la combustion de produits de coupe parfois présents dans le
haschich expose l'usager à des risques aussi aléatoires que néfastes. L'herbe est parfois elle aussi coupée à l'eau, au sable voire au verre pillé afin d'alourdir la masse et donc d'augmenter les prix
[7].
Une faible
dépendance physique existe mais elle n'est généralement pas perçue comme addictive, du fait du faible taux d'
accoutumance. Des cas de dépendance psychologique ont été constatés, notamment lors d'une utilisation chronique. Il faut cependant signaler qu'une dépendance physique au tabac, utilisé dans la confection du joint, se manifeste très souvent chez les fumeurs réguliers de cannabis. Cependant, un joint peut également être confectionné uniquement avec la substance.
Selon une étude, fumer trois joints équivaut à fumer un paquet de cigarettes. La fumée de cannabis contient sept fois plus de goudron et de monoxyde de carbone que la fumée du tabac seul
[8] [9] [10]. Cet essai est en contradiction avec d'autres travaux scientifiques qui estiment que « fumer du cannabis n'accroît pas le risque de cancer
[11] [12] » ou que les risques cancérigènes sont à imputer à la présence de nicotine due au mélange avec du tabac
[13]. Alternativement à la combustion, l'usage d'un vaporisateur, en vente libre, délivre une vapeur de cannabinoïde pratiquement pure
[14].
La consommation à l'aide d'une pipe à eau augmente très fortement l'inhalation de produits toxiques
[15].
Effets du cannabis
Effets sur les adolescents
Selon une étude
[23], il n’y aurait aucune différence sur le plan cérébral entre ceux qui ont régulièrement fumé de la marijuana au cours de leur adolescence et ceux qui n’en ont jamais fait usage. Une autre étude
[24] affirme plutôt que les personnes prédestinées à la
schizophrénie voient leurs symptômes précipités lorsqu'elles commencent à consommer pendant l'adolescence. La consommation intensive de dérivés concentrés, comme l'huile de
haschisch, favorise, particulièrement à l'adolescence, l'apparition des troubles psychotiques.
Effets sur la conception et la reproduction
La consommation régulière de joints, chez l’homme, contribue à une baisse de la fertilité
[25] [26].
Pendant la grossesse, la consommation de cannabis risque d'entraver l'activité cérébrale du fœtus, retardant le développement du cerveau in utero
[27] [28]. La tératogénicité de la consommation de cannabis durant la grossesse semble cliniquement non-significative. Cependant, après une exposition
in-utero au cannabis, des atteintes cognitives pendant les années d'enfance ont été observées, avant tout sur l'attention et les tests d'hypothèses par voie visuelle.
[29]
Effets sur les processus de mémorisation
Des universitaires américains
[30] ont découvert que le cannabis pertube les processus de mémorisation du cerveau en désorganisant le fonctionnement électrique de l'
hippocampe, structure clé du
cerveau pour l'activation de la
mémoire. Le cannabis aux doses usuellement présentes chez ses consommateurs supprime les oscillations électriques, essentielles dans le processus d'apprentissage et de mémorisation. Les processus cognitifs sont désorganisés.
Selon le professeur
Jean Constantin, la principale substance active dans le cannabis, le THC, bloque aussi la libération d'un neurotransmetteur important dans l'hippocampe, l'
acétylcholine, affectant le fonctionnement électrophysiologique du cerveau.
En 2006, le service Neuropsychologie de l'
INSERM de
Marseille avait montré que le cannabis perturbait chez le fœtus la formation des réseaux de neurones dans le développement du cerveau, ce que confirme la proportion très élevée d'enfants ayant un retard mental chez les mères fumeuses.
Le Docteur Daniele Zullino, Médecin-chef du Service d’abus de substances au Département de Psychatrie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) constate qu'il y a quinze ans, les usagers maîtrisaient plus ou moins leur consommation. Aujourd'hui, ce n'est de loin plus le cas. Un jeune de 16 ans qui fume du cannabis multiplie par deux le risque de développer une schizophrénie à l'âge de 25 ans.
Sinon je suis assez d'accord avec Gilles, même si des fois je le trouve violent quand il répond.