- 29/03/11, 13:30 #21Je pense plutôt que ça dépend des relations qu'on a avec les personnes. Lancer des vannes ou des blagues un peu méchantes à un collègue de boulot avec qui on s'entend pas trop mal, c'est probable que ça ne passe pas parce que c'est pas dans la culture de se lâcher avec des "inconnus". Ajoutez à cela la barrière de la langue avec les anglos..
Par contre une fois qu'on est vraiment potes et que la relation est bien là, je pense que ça vient naturellement le 2/3eme degré. En tout cas moi mes potes d'ici je peux leur sortir n'importe quoi, des blagues vraiment limites, ils en rajoutent et ça les fait mourir de rire Mais c'est vrai que c'est pas venu tout de suite
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- 29/03/11, 14:32 #22wep anikeh
Cyndi oui effectivement comme on dis on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui.... bon en tout cas ça laisse de l'espoir c'est cool
- 31/03/11, 10:03 #23Je suis très sarvastique / second degré... et effectivement, avec mes colocs américains, ça passait pas toujours !
Du coup, maintenant, je préviens direct que je suis sarcastique, que c'est pas de la méchanceté !
Je pars à Toronto demain... on verra !
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- 31/03/11, 12:20 #24
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- 31/03/11, 12:49 #25Je pense qu'il vaut mieux observer avant de se lancer dans des blagues... Notre humour français ne seront donc pas cute ?
- 01/04/11, 13:46 #26d'accords avec toi Lucie, l'observation c'est la première étape d'intégration
- 29/05/11, 17:00 #27Isssh, problèmes en vue ! Les Nord Américains apprécient plus ou moins ce genre d'humour, surtout dans les rapports personnels. Ça vaut aussi pour le Québec. À utiliser avec BEAUCOUP de modération et de tact, sinon, tu te feras des ennemis très rapidement sans même t'en rendre compte.
---------- Message ajouté à 10h59 ---------- message précédent à 10h55 ----------
Très franchement, je le trouve parfois limite. Ça sent parfois la pointe de méchanceté, et pour un Québécois ou un Nord Américain, ça passe mal. Les vannes sont permises, mais avec beaucoup de tact, et sans en abuser.
---------- Message ajouté à 11h00 ---------- message précédent à 10h59 ----------
Un exemple: Thierry Ardisson. Vous, vous le trouvez drôle, ici, on le trouve limite odieux. regardez la version québécoise de « Tout le monde en parle », et vous verrez la différence de style.
- 29/05/11, 19:32 #28En voilà un point important !
Moi ça fait partie de la révélation que j'ai eu à Toronto : ici, tu apprends le respect des autres, le vrai. Et ne pas charrier à tout va, ça en fait partie.
Assez rapidement tu te rends compte qu'en France tout le monde a cette très très mauvaise habitude du petit mot pour humilier (même si ça n'est pas fait méchamment, c'est bien de ça qu'il s'agit). Mine de rien, ça participe au malaise ambiant en France, c'est une manifestation de la culture d'écraser les autres pour "briller" plutôt que d'être dans une optique de développement personnel.
Ca ne veut pas dire que les Torontois n'ont pas d'humour ni de second degré, on rigolait tous les jours avec mes colocs ! C'est juste qu'ils évitent de faire que les gens se sentent mal... Et ça c'est loin d'être dommage, c'est même plutôt une bonne leçon de vie.
- 29/05/11, 19:59 #29
- 03/08/11, 12:21 #30Très intéressante cette discution
Je ne suis jamais allée au Canada (c'est pour bientôt!), mais j'ai rencontré quelques canadiens et québécois durant mes études, et c'est vrai qu'ils ne pratiquent pas la vanne même 'gentille', c'est mal vu...
En revanche, j'ai eu un petit ami de Toronto qui pouvait rigoler de tout avec moi, et n'hésitait pas à jaser comme le font beaucoup de gens finalement, et il n'y allait pas de main morte je vous assure! pourtant c'est quelqu'un qui a beaucoup d'amis et est très apprécié, mais il se tient en public c'est clair, d'ailleurs le contraste me surprenait parfois...
Je pense qu'il faut prendre la température avant de pouvoir prendre ces aises avec des étrangers et surtout dans un autre pays que le sien!
- 03/08/11, 12:30 #31
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- 03/08/11, 13:37 #32C'est en effet à réfléchir, notre ironie et notre second degré nous font parfois passé pour condescendant et prétentieux... Toutefois une fois que les personnes nous connaissent et comprennent nos façons de nous exprimer certaines blagues passent, de mon point de vue (Montréal) le second degré c'est quand même très difficile...
- 03/08/11, 13:43 #33Ah, je suis d'accord avec toi, Maud, que ce soit à Montréal ou aux Etats-Unis (même si c'était un peu plus facile là bas, mais c'était peut-être tout simplement lié aux personnes que l'on rencontrait), en faisant de l'humour noir et du second degré, je faisais bide sur bide. L'important c'est de s'en rendre compte, on va dire...
- 03/08/11, 13:44 #34Avant qu'on me tombe dessus parce que je lance une petite critique, je tiens à préciser que j'ai mis les pieds ici pour la première fois il y a plus de 3 ans et que je suis toujours en amour avec le Québec, même si le recul m'a éloigné de son image idyllique.
J'ai quand même remarqué une chose.
Les français que je côtoie font toujours l'effort de s'adapter à l'autre. Par exemple, moi même j'y réfléchis toujours à 2 fois avant de dire quelque chose à mes amis et j'accepte des choses qui me paraissent inacceptables sous le prétexte de la différence de culture.
Par contre, on ne m'a que très rarement pardonné un écart de conduite.
On n'a beau dire que c'est à l'émigrant de s'adapter, me semble qu'on peut nous laisser une petite marge de manœuvre, surtout au début...
Bon après je suis chanceuse aussi. Je vanne souvent gentiment mes étudiants anglophones. Et ils en sont très friands.
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