Discussion: Relations amoureuses avec des Québécois(es)
- 24/05/10, 13:22 #1Je vous avais promis un exposé sur les relations de couple avec des Québécois! Le voici.
Comme pour les autres textes que j’ai écrit, il faut prendre mes idées pour ce qu’elles sont : l’avis d’une seule personne, qui essaie de dégager un portrait global, mais qu’il faut excuser d’utiliser des raccourcis et des généralités, car un si court texte ne peut et ne sera jamais exhaustif. Je vais parler plus spécifiquement des Françaises versus des Québécois, un sujet que curieusement je maitrise mieux
Plusieurs Françaises de mon entourage se sont plaint que les Québécois ne désirent pas de relations de couple et souvent, ne veulent qu’une aventure sans lendemain. C’est souvent vrai pour une raison évidente : les voyageurs oublient souvent que ce n’est pas facile de s’engager avec quelqu’un qui peut repartir n’importe quand. Ensuite, il y a les raison culturelles.
Le début d’une relation qui peut éclore en relation de couple
Je crois que vous comprendrez mieux si je vous explique comment une relation naît entre deux Québécois. Il existe chez beaucoup de Québécois et Québécoises un tabou très fort durant les débuts de relation : ne pas parler de futur ou d’engagement. Ça commence dès la première rencontre et ça continue jusqu’à ce qu’un des deux craque et avoue qu’il est amoureux. Avant cela, beaucoup de filles ou de garçons ne diront pas qu’ils sont en couple : on dit qu’ils se fréquentent. Ils ne diront jamais « mon chum », « ma blonde » devant les autres, certain(e)s n’accepteront pas les gestes d’affection en public. Si vous demandez à un des partenaires s’ils sortent ensemble, il pourrait vous répondre qu’ils ne sont qu’amis ou plus rare, qu’ils se fréquentent. Avant qu’un couple assume son état, ça peut prendre fréquemment… 3 mois! Bien sûr, il y autant de variantes qu’il n’y a de personnes (ou de relations) et certain(e)s le diront après seulement un mois. Ils peuvent par contre s’attendre à ce que certains de leurs amis les trouvent « pressés ». En général un couple ne se pose pas la question « est-ce qu’on sort ensemble? », ça devient seulement une évidence à partir du moment où ils se disent « je t’aime ». À partir de ce moment, ils commenceront timidement à s’assumer en public et accepteront qu’on les traite officiellement comme un couple.
Une Française pourra donc, à juste titre, ne pas comprendre que son nouveau « copain » tente de lui faire comprendre (souvent de la mauvaise manière) qu’elle saute des étapes. Il faut savoir qu’au Québec, les gens qui brûlent des étapes sont considérés comme gens qui s’amourachent trop facilement, ou pire, une personne qui n’a pas d’amour propre et qui est prête à tout pour être en relation. Le résultat, c’est que le Québécois ou la Québécoise se convaincra que cette personne n’est pas pour elle (car ils ne sont pas sur la même longueur d’onde). Certain(e)s mettront fin à la relation, d’autres la considéreront moins sérieusement et si ça fait partie de leur caractère ou de leur morale, verront le partenaire comme un amant ou une maitresse.
Les relations amant-maitresse
Au Québec, chez les moins de 35 ans, ces relations ne sont pas forcément rares. Elles sont, je crois, mieux acceptées qu’en France. On peut très bien coucher avec le même partenaire, sans sortir avec, durant des semaines, des mois et même dans des cas extrêmes, des années. Acceptées, tolérées, mais pas nécessairement bien vues : bien des garçons ou des filles ne supporteraient pas de le vivre et beaucoup vont tenter de convaincre leurs ami(e)s de l’inanité d’une telle relation. Ces relations sont malgré tout très fréquentes et peuvent tellement ressembler à un début de couple qu’on pourrait comprendre que certains Français(es) d’être perplexe et ne pas savoir à quoi s’en tenir. Beaucoup de Français(es) semblent aussi croire que ce sont des relations ouvertes : en fait c’est le cas d’une minorité de ces relations. Pour beaucoup, il est sous-entendu que la relation amant-maitresse se terminera si l’autre partenaire couche avec une autre personne. D’ailleurs, beaucoup on la politesse de mettre fin à la relation amant-maitresse avant de coucher avec quelqu’un d’autre. Comme ces relations sont mieux perçues, elles ne sont pas forcément secrètes et dissimulées, un autre point qui peut vous rendre perplexe. Passé un certain stade où les partenaires se voient en cachette, certains ne se gêneront pas pour être affectueux en public quand la relation dure depuis quelques semaines. Cela dit, ça peut créer des frictions! Lorsqu’un des amants se trouvent en présence d’une personne qui les intéresse, il peut très bien agir de manière brusque envers son partenaire pour qu’il s’éloigne provisoirement. On reconnaît ce comportement par des commentaires telles que : « t’es donc ben collant a soir » (quand la veille, c’était lui ou elle qui te bécotait devant tes amis) ou « coudonc, j’te rappelle qu’on sort pas ensemble ». Ça, c’est un côté un peu plus sombre de ces relations… Ce sont aussi le genre de phrase qu’un(e) Français(e) pourrait entendre au début d’une relation qu’il croit voué à un bel avenir.
Comment différencier un début de relation sérieuse d’une relation amant-maitresse
Pour les Québécois(es), c’est déjà bien difficile! Ça prend souvent un certain temps pour « deviner » le sentiment du partenaire. De plus, en début de relation, beaucoup de Québécois(es) ne se verront que très peu (une ou deux fois par semaine). C’est souvent lorsque les partenaires commencent à se voir plus souvent et à passer plus de temps en ligne ensemble qu’on commence à percevoir qu’on s’en va vers une relation sérieuse. Quand on voit son partenaire plus de trois-quatre fois par semaine, on se rapproche d’une relation plus sérieuse. Auparavant, les partenaires ressentent souvent un certain stress : dois-je appeler? On s’est vu il y a deux jours, est-ce qu’il ou elle va me trouver collant(e)?
Ce qui est mal perçu dans un début de relation
- Faire des plans d’avenir
- Exiger de voir l’autre
- Demander des comptes (qu’est-ce tu a fais hier soir? Avec qui?). On s’attend plutôt à une question comme « quoi de neuf », qui permet de parler de ce qui nous tente.
- Appeler trop souvent (à tour de rôle est plus habituel)
- Appeler pour discuter (il faut plutôt prévoir un RDV)
- Les premières fois : rester trop longtemps le lendemain.
- Voir seul les ami(e)s du partenaire, les appeler, les ajouter sur Facebook. Il faut attendre que la relation soit plus concrète et il est considéré comme poli de prendre la peine de demander si ça lui dérange (ne soyez pas surpris, ça risque de déranger). Les Québécois(es) n’aiment souvent pas que leur partenaire s’incruste dans son groupe d’ami(e)s.
Comment être soi-même tout en ne brisant pas les tabous québécois
Ce n’est vraiment pas facile et il faudra mettre de l’eau dans votre vin! Le plus important, c’est de savoir communiquer sans brusquer le ou la partenaire. Il faut lui faire comprendre que pour vous, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne! Si vous mettez le partenaire au pied du mur, même si à la base il ou elle était très intéressé(e), vous risquez de vous faire éjecter car se sera perçu comme étant « collant », la pire chose qui puisse arriver. Beaucoup de Françaises m’ont avoué qu’elles avaient fini par exiger une discussion sérieuse et étaient trop dégoûtées de voir le Québécois « fuir ». Il faut comprendre qu’au Québec, lorsqu’on discute avec son ou sa partenaire récent(e), on marche sur des œufs pour ne pas laisser sous-entendre que peut-être on serait genre collant. Il y a alors de forte chance qu’exiger une discussion ne mène à rien, surtout qu’elle risque tout simplement de ne pas avoir lieu. Si malgré tout cette discussion sérieuse advient, vous aurez beau lui expliquer que pour vous ce n’est pas comme ça que ça fonctionne, il ou elle croira que vous dites n’importe quoi pour sauver votre égo et il pensera juste que vous êtes hystérique. Beaucoup de Françaises m’on parlé de leur besoin d’être rassurée par rapport au statut de leur relation, car pour elles, la relation n’avait pas de sens! Elles ne comprenaient pas que le garçon s’offusque qu’elles appellent deux jours à la suite, ou ne comprenait pas qu’après un mois le garçon fasse la grimace lorsqu’elle parlait de leur relation comme étant sérieuse. Même si le garçon est ou commence à être amoureux et qu’il espère une relation stable, il ne supportera pas que des étapes soient trop vite sautées. Aucun Français ne m’a encore parlé de ses sentiments . En général, ils me disent seulement que ça ne marche pas avec les Québécoises.
Les Québécoises
Au Québec, les filles sont fréquemment très fières de leur indépendance. Ça se manifeste comme ceci :
- Au Québec, on n’invite pas à boire une bière. On propose de sortir boire une bière. Inviter veut dire que le garçon va payer et la majorité des Québécoises ne veulent pas qu’on paie pour elles. Si vous lui payez une bière, elle risque fort de vous payez la suivante. Si vous vous en offusquez, elle le prendra mal. Si vous insistez trop pour payer un verre à une Québécoise, elle le prendra tout aussi mal.
- Beaucoup de Québécoises ne supportent pas les gestes de protection masculine ou de galanterie. Tenir une porte, porter ses choses est vu comme du machisme. Sur une piste de danse, en général les Québécoises préfèreront se débarrasser elle-même d’un mec relou. Si elles n’y arrivent pas, elle préfèrera l’aide des autres filles. En dernier recours, elle s’attendra à ce que vous fassiez senti votre existence, mais pas à ce que vous repoussiez le mec relou (ou le menacer). Si votre présence ne suffit pas, là vous pourrez faire le copain menaçant, ça va passer. Il existe, de manière contradictoire, des Québécoises qui veulent qu’on fasse l’absolu inverse. On les reconnaît à ce qu’elles ne sortent jamais leur argent quand le serveur veut se faire payer (beaucoup de Québécoises lors d’une première rencontre s’empressent de sortir leur argent pour bien montrer qu’elles ne se font pas inviter). Il existe aussi des Québécoises qui tiennent à payer le premier verre par soucis de renverser la tradition (vous paierez alors le deuxième).
- Je pense pouvoir affirmer que les Québécoises sont encore moins portées que les Québécois à avoir une relation stable avec un étranger en visite. L’esprit féminin, plus pragmatique peut-être, semble voir plus facilement les problèmes inhérents à ce type de relation.
Bon, voilà pour aujourd’hui! Au pire, posez des questions et j’essaierai (avec ceux qui l’ont vécu) de vous aider. J’essaierai d’écrire une autre fois sur les différences entre la « cruise » et le « flirt » (qui vient en principe avant de débuter une relation )
-
AdelineW&H, adena, AlexandreF9, alohasirfeur, Aurel1709, BarbaraM, Blast, carpe40, cendy, chrystie, cocot, Dany47, David31, Elobel, fonclea, g6ka01, GuiYom88, lara_c25, lauraclement, Lauraki, Lelaom, Matt1805, mayumae, Nero164, Nos, randally, revedequebec, samael124, Sayukiden, Toulousaine, Vanessa, Wild Rose, yepaland
- 24/05/10, 13:29 #2Anonymemmmmmm ça me parait bien compliqué tout ça, visiblement encore plus prise de tête qu'en France
merci pour ta recherche qui a dû demander beaucoup de ta personne
-
- 24/05/10, 14:46 #3énorme ton récit franchement ça fait psy mais du coté positif!
moi qui part ds la partie anglophone crois tu que c'est la même?si oui laisse tomber vu que je suis plutot démonstrative&exigeante y aura trop de clash!
après chacun sa culture c'est clair que c'est aux frenchies de s'adapter et pas l'inverse comme tout étranger/immigré ailleurs
- 24/05/10, 14:51 #4Sérieusement, je ne connais pas la mentalité canadienne-anglophone et je n'ose me prononcer sur le sujet! Je parierais que c'est assez différent des Québécois. Sinon, pour quelque chose d'aussi important qu'une relation amoureuse, je crois que c'est important que les deux s'adaptent...
- 24/05/10, 15:29 #5Euh désolé mais jvais un peu détruire ton argumentation .
Je suis avec une Québécoises depuis 8 mois et j'ai suivi aucun de tes conseils. Pis bin ca marche. Enfin je pense
-
- 24/05/10, 15:37 #6Pas de problèmes! Je suis avec une Française depuis deux ans et je n'ai pas vraiment suivit mes propres conseils...
Évidemment, c'est pas évident du tout de parler des moeurs de tout un peuple! L'individu et l'interaction sera toujours plus important. Je vous invite à être vous même, c'est le plus important, mais je vous suggère des pistes de réflexion pour quand ça ne fonctionne pas comme vous voulez. Il y a suffisamment de Français qui m'ont parlé de leurs problèmes pour que j'aborde le sujet ici, mais de grâce, ne me prenez pas au pied de la lettre
- 24/05/10, 16:10 #7Comme tu le soulignes, faire des généralités sera forcément contredit certaines fois.
Mais on y retrouve malgré tout pas mal de points communs aux relations.
En tout cas j'en approuve certains
Ce que j'aime également dans ton récit, c'est qu'il n'y a aucune prétention dedans, aucune critique.
On le lit avec plaisir. Belle écriture
-
- 24/05/10, 16:46 #8Je confirme quand même c'était juste histoire de contredire
- 24/05/10, 16:54 #9Instructif que tout cela. Bien souvent, des québécois (et québécoises) m'avaient parlé des différences de relations amoureuses que l'on pouvait rencontrer. Étrangement, je ne l'ai jamais réellement remarqué, et j'ai souvent eu plus l'impression que c'était surtout une tentative d'explication "historique" qu'un état de fait.
J'entends donc souvent ce discours sans pour autant penser que ce soit une vérité. J'ai l'impression qu'il y a un certain décalage entre ce que "pensent penser les québécois(es)" et ce qu'ils font dans la réalité. Bien que je sache qu'on ne puisse jamais tirer de généralité (ce serait abusif), les québécois et québécoises de mon entourage (qui ont sensiblement mon âge) ne ressemblent pas à ces descriptions malgré que eux-même puissent le penser.
Difficile à décrire donc...
-
- 24/05/10, 17:20 #10Salut Arthur! J'aime bien ton "pensent penser les Québécois(es)"
Oui, il y a parfois un énorme décalage entre le discours et l'acte. Je serais curieux que tu décrives comment tu les perçois, si tu en as envie! Il n'y a malheureusement pas assez de Québécois sur les site pour qu'ils viennent me contredire ou m'appuyer, ce qui enrichirait le débat. Mais les opinions des Français sont tout aussi pertinents! Dans le fond, je me suis appuyé sur les plaintes de Françaises qui m'en ont parlé, sur mes expériences de couple avec des Françaises et sur les opinions où les actes de mes concitoyens entre eux. Avant de fréquenter amicalement ou autrement des Françaises, je ne me posais pas de questions là-dessus, je me satisfaisais de le vivre sans réfléchir.
- 24/05/10, 17:51 #11Allo ,
Merci pour le résumer .. toutefois, je trouve qu'ils sont bien compliqué dans leur façon d'avancer dans une relation , ça semble pas facile de s'y instruire...!
- 25/05/10, 04:24 #12Pour être franc, c'est assez difficile à décrire (et on ne pourra pas en tirer de généralité...).
Mais je prends l'exemple de 3 très bonnes connaissances et amies québécoises âgées entre 24 et 28 ans. Toutes ont depuis plusieurs années des relations stables et durables (et maintenant en couple) avec des français (installés depuis 2-3 ans, donc "exit" ce qui ne restent que 1 an ou moins).
La seule chose qui soit commun est qu'effectivement, cela a démarré très "slowly". On commence vraiment par faire connaissance, partage d'affinités et de temps et loisir, etc. Puis lorsque l'attraction est réellement commune (voire déclarée), on commence à se voir 1 à 2 fois par semaine de manière régulière mais pas non plus trop "collante". Au bout de quelques semaines, la relation est "déclarée" comme officielle. Tout le monde le sait (dans le cercle d'amis et connaissances), les familles aussi d'ailleurs. Au bout de quelques mois, toutes ont emménagé avec leur chum.
Une a fait la connaissance de son copain par Internet (site de rencontres). Deux par connaissances interposées (l'ami d'un ami d'un ami par exemple). Assez commun / courant à ce que je connais en France et rien qui me choque.
Aucune n'est adepte du "freelove" ou rencontre d'un soir, et sans chercher le prince charmant, honnêtement, je dirais que tout s'est fait naturellement. Pas vraiment de précipitation, pas vraiment de recherche pro-active. Pas de connaissance dans un pub par exemple (pas le lieu pour cela selon elles).
Autre chose remarqué, très très peu de disputes ou de conflits "ouverts", et jamais avec des amis interposés (on n'invite pas ses amis communs à trancher, on en parle mais c'est personnel et on n'attend pas que ses amis fassent un "choix"). Pas de place aussi pour un flirt avec quelqu'un d'autres : une relation, c'est "sacrée". La confiance est primordiale.
Enfin pour moi, en tant que français, tout cela me semble tout à fait normal. Il n'y a vraiment rien qui me choque ou perturbe.
Après, en "choc culturel", par expérience, je me souviens avoir offert des fleurs à une de mes colloc québécoise pour sa fête, et elle en a beaucoup ri (avec un air très étonné). Elle m'a dit ensuite devant mon air perplexe qu'offrir des fleurs ne se faisait vraiment qu'en de très rares occasions, surtout lorsque cela vient d'un homme (un peu comme une déclaration).
Note : Je le rappelle, on ne pourra pas en déduire des généralités. Là, je parles d'amies bien installées dans leur vie, autant à un niveau professionnel que social. Chacune a déjà vécu d'autres histoires amoureuses dont je ne me soucie franchement guère (je ne vais pas les interroger quand même...) mais à ce que j'ai cru comprendre, tout de même de "longue durée" (quelques courtes années).Dernière modification par Zifnab Hydre ; 25/05/10 à 04:27.
-
- 25/05/10, 05:06 #13Lol ça me fait rire de voir que tout semble si compliqué... Je suis une Québécoise et je n'ai pas l'impression d'être un phénomène plus que les autres femmes de la terre... En fait, ce sont TOUTES les femmes qui sont un mystère ! Par contre, pour ce qui est de la différence entre Canadienne et Québécoise, il est évident qu'elle est notable. Les Québécois constituent un peuple de rebelles, donc ça transparaît dans l'attitude des femmes.
Cependant, je suis avec une Française depuis un an et demi et elle n'est pas moins compliquée que celles d'ici :P C'est bien ce qui fait le charme d'une femme:ce qu'on n'arrive pas à saisir chez elle.
Bonne chance!
- 25/05/10, 12:23 #14Merci Arthur et Véronique de partager vos expériences!
Je me rends compte que dans mon texte je n'ai pas été totalement clair par contre... Je parlais seulement des premiers temps d'une relation! À partir du moment où une relation est bien ancrée, je ne crois pas qu'il y ait tant de différences, que ce soit au niveau de l'engagement dans le couple ou de la fidélité. J'ai connu très peu de vieux couples Franco-Québécois et je ne me fierai pas sur ma seule et unique longue relation avec une Française pour commenter. J'ai vu beaucoup d'essais par contre, ce qui m'a inspiré mes commentaires.
À travers les années, j'ai fréquentés quelques Françaises et c'est vrai qu'avec certaines je trouvais ça plus ardu qu'avec les Québécoises que j'avais connues : plus exigeantes pour donner un "statut" à la relation, plus soucieuses des apparences, les ami(e)s français(es) se mêlaient plus de la relation... Plein de petits détails encore auxquels je n'étais pas vraiment habitué. D'un autre côté, je fais définitivement parti des pires dans les débuts de la relation : je suis sacrément indépendant, je ne veux pas qu'on se voit tous les jours, je prends du temps avant de me décider si je m'investis à fond dans une relation. Par contre, durant ce processus qui peut durer assez longtemps, je suis fidèle. En moyenne, les Québécoises l'ont bien supporté, parfois elles étaient aussi pire que moi. Les Françaises le supportait un peu moins, exceptée ma chérie actuelle.
Cela dit, je me suis fié à 10 années de fréquentations de Français(es) au Québec, à tout ce que des gens m'ont confié à travers les années. Je ne sais à quel point c'est fiable, je n'ai quand même rencontré qu'un faible pourcentage des Français et sûrement seulement de certains types de personnalités qui me plaisaient. Je connais des types de Québécoises qui contredisent dans leurs actions bien des trucs que j'ai dit plus haut, mais j'ai pensé que ce que j'écrivais correspondais mieux aux problèmes qu'on a le plus de chance de rencontrer. En plus, mes amis de filles qui connaissent mon opinion sur le sujet sont généralement d'accord avec ce que j'ai écrit, les garçons, pas du tout!
De manière plus claire, comme j'ai dis dans le texte sur l'amitié avec les Québécois : Prenez pour acquis qu'il peut y avoir des différences de codes sociaux, de morale, peut importe lesquels et adaptez-vous ou communiquez vos malaises avec la personne concernée sans la brusquer. Être à la fois soi-même et à l'écoute de l'autre, ça me semble une bonne façon de vivre de belles expériences amicales, professionnelles et amoureuses en terre étrangère
-
- 25/05/10, 21:09 #15J’avoue que je ne me retrouve pas dans ce que tu as écrit.
Je suis avec une québécoise depuis un boutte maintenant et je suis bien loin de ce que tu décris.
De plus, pour la québécoise « indépendante » qui veut payer son verre ou son repas au restaurant, ça a toujours été le cas avec mes amies en France aussi…
- 30/05/10, 05:41 #16Mathieu je suis fan de ta manière d'écrire, de ta façon d'analyser les comportements.
On peut ne pas être d'accord avec toi mais au moins tu l'annonces avant: tu ne détiens pas LA vérité mais expose UN avis.
Il existe certains témoignages de relations franco-québécoises par là: https://pvtistes.net/forum/vos-impre...au-canada.html
- 02/06/10, 00:01 #17je serais intéressé par le sujet mais concernant les non québécois (pour les autres provinces)
- 02/06/10, 00:15 #18As tu fais une recherche sur le forum? Sinon tu pourrais ouvrir un nouveau post ce serait intéressant, en développant un peu les questions que tu te poses?
Edit: tu peux faire un tour sur ce lien déjà ça peut donner une idée j'ai pas vérifier si c'était exactement hors du québec.
https://pvtistes.net/forum/pvtistes-...-face-eux.htmlDernière modification par JMlescastors ; 02/06/10 à 00:19.
- 25/08/10, 19:13 #19Merci Lapoire,
J'avais eu un flirt canadien (Ontario ça compte ?) et ce goujat avait bien précisé au moment de l'addition "ça c'est à toi et ça c'est à moi". je croyais que c'était par radinerie :laughing1
Après je suis le raisonnement des québécois: un mois avec un mec je ne le dis JAMAIS. ma mère m'avait gonflé en racontant ma dernière "histoire" alors que ça faisait à peine 3 semaines (pas le choix je me barrais en WE le voir )
Pour le reste c'est comme chez nous!
Je ne manquerai pas de dire à un homme québécois qu'il peut me tenir la porte et payer l'addition puisque je suis française :hih:
Je dirais aussi que je plein les femmes québécoises d'être enfermées dans un rôle de féministe indépendante, elles paient chers pour sauver les apparences. (ceci d'après ce que tu as écris)
ça me rappelle la chanson de "mes aïeux - dégénération"
"Ton arrière-arrière-grand-mère, elle a eu quatorze enfants
Ton arrière-grand-mère en a eu quasiment autant
Et pis ta grand-mère en a eu trois c'tait suffisant
Pis ta mère en voulait pas ; toi t'étais un accident
Et pis toi, ma p'tite fille, tu changes de partenaire tout l'temps
Quand tu fais des conneries, tu t'en sauves en avortant
Mais y'a des matins, tu te réveilles en pleurant
Quand tu rêves la nuit d'une grande table entourée d'enfants "Dernière modification par fonclea ; 25/08/10 à 19:25.
-
- 29/08/10, 15:14 #20
Identifiez-vous pour répondre
Pour accéder à cette fonctionnalité, vous devez vous inscrire au préalable ou vous identifier grâce au formulaire ci-dessous.