Discussion: Harmonisation des diplômes
- 18/09/08, 15:44 #1Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur le site et sur le forum, mais je me permets d'ouvrir un nouveau topic à propos de l'harmonisation des diplômes. Si le sujet a déjà été traiter je m'en excuse d'avance, mais je ne trouve rien sur le forum...j'ai peut être mal cherché mais je suis nouveau de ce matin .
Récemment une délégation Québécoise a été reçu en France afin d'établir une reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles. Cette délégation a été reçu suite à un accord France-Québec entre notre président (Sarko) et le "Prime Minister of Quebec" Jean Charest afin d'obtenir une reconnaissance globale des compétences.
Quelqu'un ici en sait maitenant peut être plus? Peut-on espérer prochainement une reconnaissance de nos diplômes Français au Québec sans devoir repasser des examens ou des équivalences?
Je suis preneur de toutes infos concernant le sujet;
Merci d'avance.
- 18/09/08, 16:38 #2Avec le protectionnisme corporatiste et frileux des ordres de métiers au Québec, m'est avis que ce n'est pas pour demain...
Jean Charest is Premier of Québec...
Un conseil, valide pour tous, ne faites pas trop les malins avec l'anglais au Québec.
Ça peut rapidement être mal pris et imputer au côté arrogant des Français.
Par précaution, faites attention avec les gens que vous ne connaissez pas...
- 18/09/08, 17:00 #3Merci pour ta réponse et pour le conseil.
je te cite quand même mes sources: "the president of the French Republic, Nicolas Sarkozy, and Prime Minister of Quebec,Jean Charest,will conclude a France-Québec agreement aimed at the global recognition of skills and achievements of people practising a regulated profession or trade. ......praise the willingness of the French and Quebec governments to establish a France-Québec agreement on mutual recognition of professionnal qualifications."
Voilà en résumé. Si j'ai bien tout compris, ceci devrait être débattu cet automne durant le sommet de la Francophonie qui sera tenu à Montréal.
C'est pour cela que je pose la question sur des hypothétiques équivalences !!!
D'ailleurs une délégation de "mon ordre professionnel Québecois" a été reçu le 18 juin à Paris afin de discuter pour d'éventuels accords.
Je voulais savoir si cela concernait egalement d'autres professions ou d'autres diplômes?
- 18/09/08, 17:21 #4Quels que soient les accords entre fonctionnaires interposés, c'est la population qui décide. Les entreprises et les universités se fichent pas mal d'un accord. En revanche il a un gain politque possible. On parle d'équivalence de qualifications professionnelles, et non d'équivalence des diplomes (mais une qualification professionnelle reconnue fera reconnaitre le diplome sous-jacent bien entendu). L'Europe et l'Amérique, c'est loin, c'est différent (système anglo-saxon versus système européen de Bologne) et chacun préfère son modèle. Aucune des parties ne veut faire de concession sur son éducation.
Je pense que c'est beaucoup de bruit pour rien. D'ailleurs l'accord ne porterait que sur un certain nombre de professions réglmentées très en demande au Québec si j'ai bien compris. De surcroît ces mêmes équivalences ne sont même pas toutes établies entre les provinces canadiennes!
Je viens de lire ce post qui est très révélateur de la difficulté de la chose rien qu'en Europe: https://www.lepost.fr/article/2008/0...pas-gagne.html. A en croire certains commentaires, l'administration espagnole (pour un emploi public) exige une procédure d'équivalence pour des diplomes... français!
- 18/09/08, 18:04 #5Je ne suis pas expert mais est-ce une source canadienne?
Je crois que Prime minister, c'est britanique, mais bon, je ne sais pas tout.
Concernant le vrai sujet de ce fil, c'est sur que l'expérience est plus vendeur ici que le diplôme.
Et il y a des personnes comme les docteurs et les infirmières qui rencontrent de gros problème pour exercer leur profession à cause d'équivalence non reconnue.
J'avais lu un article dans La Presse, qui relatait le parcours d'un médecin qui était prêt à faire toutes les basses tâches pour retrouver son métier et qui se retrouvait devant un silence totale de l'ordre des médecins du Québec.
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