Ce ne sont pas des paroles que je balance en l'air comme ça pour le simple plaisir, c'est juste un constat que je fais. Je ne parle pas des petits jobs, ça tu en trouves partout et très facilement. Je parle d'un "vrai" travail. Comme je le disais plus haut, ça fait un moment que je cherche, et malgré les retours positifs, soit je suis recalé par manque d'expérience professionnelle (étant jeune diplômé, normal) soit parce que l'employeur cherche quelqu'un de parfaitement bilingue (et je n'ai rien contre l'anglais contrairement à ce que sous-entend Myrti, ça m'intéresse même davantage d'évoluer dans un environnement anglophone).
Bon après, si ça vous gène d'entendre de temps à autre des petits commentaires négatifs, passez mon message et faites comme si tout était merveilleux aux pays des caribous.
Je rejoins Myrti, les recruteurs ont des critères et si tu les remplis pas, et bien ça ne passe pas et c'est d'une logique imparable et on ne peut pas leur en vouloir.
Arriver là-bas, en croyant que c'est l'eldorado et que quand le recruteur va lire le CV il va se dire, "Yeah man, you've got the french Touch, I like that" avec un grand sourire en te tendant un contrat avec un salaire à 20 k$.an" C'est juste le meilleur moyen de connaitre une grosse désillusion très rapidement.
Après cela fait 10 mois que tu cherches dans ta branche mais as tu trouvé des "petits tafs" pendant ces 10mois ? histoire de te mettre le pied à l'étriller dans le monde du travail canadien ? La première expérience même dans un petit taf est primordiale.
Après des solutions existes :
- Trouver un taf certes peu valorisant (genre plonge, manutentionnaire,...) pourrais te permettre de te payer des cours d'anglais et ainsi de progresser
- Pourquoi s'acharner 10 mois sur Montréal ? Va faire un tour à l'ouest pour parfaire ton anglais et reviens après 1 mois ou deux la bas ?
- Adopte un démarchage limite agressive (comparé à la France j'entends) lache pas l'affaire, contact téléphonique, etc...etc...
Le marché du travail au Canada, il faut l'aborder, je pense comme en France, et je dirais il faut d'autant plus l'aborder comme une recherche de travail en France si vous souhaitez travailler dans "votre domaine de compétence"
[Mode 3615 mylife : ON]
Je me permets de racontez ça car, une de tes remarques m'a fait tiqué :
Ce ne sont pas des paroles que je balance en l'air comme ça pour le simple plaisir, c'est juste un constat que je fais. Je ne parle pas des petits jobs, ça tu en trouves partout et très facilement. Je parle d'un "vrai" travail
Pour la faire courte : Arrivé en master 1 recherche, je me rends compte que ça va pas le faire, je quitte la fac (contre l'avis de tous), pour attendre l'année suivante et me réorienter sur des études orienté pro.
Je décide de me lancer sur le monde du travail. J'avais un CV convenable de jeune Bac +3. En 2 semaines j'ai compris que j'allais galléré et bien oui idiot que j'étais je cherchais dans ma branche...
Je décide donc de tenter l'intérim avec la motivation : faut que ça paye car loyer à payer etc...etc...et oui indépendance quand tu nous tiens.
Résultat, je me souviens encore de mon inscription en agence d'intérim :
A la question : "dans quel domaine rendez-vous travailer ?",
j'ai répondu : "Tout ce que les autres ne veulent pas faire, je le fais !",
Le mec en face a compris et j'ai vu se dessiner sur son visage le sourrire qui sous entendait : "Toi mon gars, tu sors de la fac, tu connais rien à la vie...tu vas en chier"
Résultat ? : Pendant ces 8 mois, j'ai récuré des chiottes, gratter à la brosse à dents des machines calcinées chez Valeo de 22h à 6h du mat, homme à tout faire dans une boite de location de matériel de BTP, soulevez bien des milliers de cartons de carrelage, j'ai monté des milliers de palettes, j'ai été monsieur légumes à Monoprix, Vendeur de parquet, et j'en passe !
Le constat de tout ça ? Pendant 2 mois j'ai miséré dans des tafs qui ne sont pour certains "pas de vrais tafs" je tafé de nuit, de jour, 7j/7j, à des heures pas possibles, mais au fil du temps le gars de l'agence de l'intérim à vu que je tenais, à vu qu'il avait de bon retour et il m'a filé des missions de plus en plus longues et de mieux en mieux payées, les 3 derniers mois je gagnais plus de 2000€/mois et on m'a fait des propositions de tafs en CDI à la clé de certaines missions...
[Mode 3615 mylife : OFF]
La morale de l'histoire ? :
• Mes potes restaient à glander à la fac, se foutaient de ma gue***, quand je leur racontais que je récurais des chiottes et que je pouvais plus faire la teuf car le lendemain j'embauchais à 4h du mat'...heure où d'habitude j'allais aux Halles avec eux pour casser la croute à la sortie des bars...
• il y a pas de sous métier, faut avoir la niaque et rien lacher !