Là, ça me va

Attention quand même, tu parles au moins deux fois des "Japonais" sans mettre de majuscule alors qu'il en faut une en français lorsque c'est un substantif de nationalité. Et, par pitié, justifie ton texte ! ^^
Après, je ne suis pas à la place des employé.e.s du consulat donc je ne sais pas très bien quoi te dire, d'autant que je n'ai pas ton programme pour comparer. Parce que tu as fait beaucoup d'efforts et que cette lettre est vraiment beaucoup mieux que la première. On voit que tu sais où tu atterris, que tu as une idée de ce que peut être la vie sur place et que tu as déjà vécu dans deux pays différents. Donc, on se fait pas trop de souci pour toi là-bas ^^
Mais je me demande s'il ne serait quand même pas nécessaire d'ajouter une ou deux phrases pour parler du (des ?) boulot que tu comptes faire (s'il y en a) et les rassurer sur le fait que tu vas pas rester et que cet enrichissement personnel aura des répercussions sur ton parcours professionnel, ailleurs qu'au Japon bien sûr ;-)
Il faut quand même justifier un tout petit peu pourquoi tu ne demandes pas un simple visa touristique ou un visa d'études ou un visa de travail...
Bonjour
Tout d'abord : merci a tous pour votre aide et précieux conseils,ce forum est vraiment bien foutu !
Je compte deposer ma candidature fin nvembre avec un départ prévu le 30 décembre (j'ai déja acheté le billet aller pour Okinawa) je suis un peu stressé car pas le droit a l'erreur!
J'aimerais poser quelques questions:
- le wwoofing et helpX semblent etre devenu proscrit pour le dossier, dans cette logique, peut-on encore pretendre a un job en guesthouse contre logement? (finalement c'est le meme genre de job)
- j'aimerais faire 5 mois a okinawa et 5 mois a hokkaido. compte tenu de la situation economique et les faibles opportunites, pensez vous que ces choix pourrait etre un frein lors de l'etude du dossier?
- si on met dans le programme , serveur, genre 15h, peut -on cumuler avec un autre job genre donner des cours de langue (par exemple 6h) ? Apparemment, ils n'aiment pas trop que l'on mette ce genre de job 'NON déclaré"..
Ensuite, malgré tous vos conseils je n'arrive pas a rédiger une lettre de motivation satisfaisaite. J'ai rédigé un gros pavé, trop superflu et anecdotique mais pourtant sincère et je n'arrive pas a le reformuler. Peut-etre auriez-vous le gentillesse de le lire et de me dire tout ce qui ne va pas?
En vous remerciant
Madame, Monsieur,
Je vous remets ce jour mon dossier de candidature afin d’obtenir un Visa Vacances-Travail à destination du Japon. Cette lettre a pour objectif de vous détailler les origines de mon attachement pour le Japon ainsi que les raisons qui me poussent à choisir ce PVT.
Ma première rencontre avec la culture japonaise remonte à l’adolescence, commençant avec les mangas, films d’animations et autres jeux vidéo. Bien que ce premier contact fût la base d’un lien solide entretenu dès lors avec la culture japonaise, je m’y suis intéressé de plus près en m’initiant à l’étude de la langue, dont l’écriture, les sonorités et intonations sont – à mon sens – magnifiques.
J’ai par la suite observé d’un œil curieux ma mère pratiquer l’Ikebana et la Calligraphie, je me suis moi-même essayé au judo dès l’âge de 10 ans, puis ma tante m’a initié au bouddhisme Zen. S’ensuit la découverte de la Littérature, la Musique et surtout le Cinéma japonais, qui a cultivé en moi un intérêt pour l’Histoire du Japon, les codes sociaux, les traditions, et n’a fait qu’attiser davantage ma curiosité et développé fascination naissante pour ce pays.
La fin de mon Visa en Australie a été l’occasion de réaliser ce rêve et j’ai donc passé 1 mois en touriste au Pays du Soleil Levant, sur l’île principale d’Honshû (août 2015). Lors de ce voyage j’ai pu avoir un premier aperçu de la gastronomie, les temples et la spiritualité, découvrir quelques musées et apprendre sur certains épisodes de l’Histoire du Japon, m’essayer aux Onsen, apprécier certains sites naturels (Fuji-san), m’immerger dans les aires urbaines. Le contact avec la mentalité japonaise, l’éducation, la philosophie de vie fût pour moi très importante. J’y ai vu certains aspects très ancrés comme le respect d’autrui et de la nature, le sens de l’organisation à tous les niveaux, la rigueur et l’efficacité au travail, la grâce et l’humilité dans les gestes simples du quotidien ainsi que la recherche constante de la perfection, sont autant de valeurs qui m’ont beaucoup touché.
Cette visite touristique a donc agi comme un déclencheur et a rapidement germé en moi l’idée de revenir en PVT, car je ne pouvais pas réaliser cette ambition nouvelle en visa touriste : l’envie d’en savoir plus, un besoin d’immersion et de vivre le mode de vie japonais au quotidien, parfaire ma connaissance de la langue japonaise notamment par la pratique, en conversant avec des locaux, mais aussi d’approfondir mes connaissances sur la culture, l’Histoire et les traditions. De cette manière, l’un des objectifs de ce voyage est de privilégier le tourisme et de visiter un maximum de lieux naturels et de lieux à intérêt historique et artistique (incluant musées) et spirituel. Je compte me servir de mes nombreuses expériences professionnelles en hôtellerie-restauration acquises à l’étranger ainsi que faire valoir mes connaissances en langues (cours de conversation en français, anglais et espagnol) pour compléter si nécessaire mes ressources financières.
Cette première expérience au Japon m’a été très utile pour établir mon programme, car après avoir visité en partie Honshû, je souhaite axer mon séjour principalement sur une expérience du Japon rural – j’entends par la hors de Honshû. Utile également pour l’affinage de mon budget car j’ai pu me faire une idée précise du coût de la vie au Japon (principalement logement, alimentaire et transport).
J’ai conscience des efforts à fournir afin d’apprendre le japonais, une langue si différente du français, nouer des relations sociales et décrocher un emploi. J’ai toujours réussi à m’adapter et aller de l’avant lors de mes voyages et je me sens prêt à relever ce défi.
J’espère sincérement être capable, à mon retour en France, pouvoir ajouter le japonais a mon panel de langues vivantes afin de m’en servir pour travailler dans le tourisme comme guide.
Je vous remercie de l’attention portée à ma candidature. Dans l’attente de vos nouvelles, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.