Discussion: Auto-entrepreneur en fin de PVT
- 09/09/10, 15:47 #1Bonjour, je ne crois pas encore avoir de situations similaires mais faites-moi signe si je me trompe.
Je suis designer graphique en fin de PVT à Montréal.
Mon PVT prend fin le 18/10 et je travaille à mon compte en tant que pigiste.
J'ai une entreprise individuelle au registre des entreprises du Québec.
Je voudrais rester à Montréal pour prolonger mon expérience professionnelle mais il est trop tard pour obtenir la RP.
Je tente de chercher un emploi permanent pour obtenir le visa Jeunes Professionnels mais j'imagine que j'aurai un visa fermé et que je ne pourrai plus accepter des contrats à la pige ou au nom de mon entreprise individuelle, non ?
Je voudrais savoir, comme je suis auto-entrepreneur, serait-il possible que je m'auto-sponsorise pour le visa Jeunes Professionnels ?
Ou bien dois-je obligatoirement passer par une autre entreprise afin qu'elle m'embauche ?
Y-a-t-il un moyen pour moi de continuer mon activité professionnelle de designer indépendante après la fin de mon PVT et en attendant de faire ma Résidence Permanente ?
Merci pour vos conseils.
- 09/09/10, 17:32 #2Salut Anne,
Malheureusement la réponse à l'ensemble de tes questions est non :
- non, tu ne peux pas t'auto-sponsoriser (sinon tout le monde pourrait immigrer en s'installant en indépendant).
- non, tu ne pourras plus travailler en freelance en plus de ton emploi principal si tu trouves un employeur pour un visa JP.
- et non, il n'existe pas d'autre permis qui te permettrait de rester.
La solution serait d'être conjointe de fait d'une personne qui a un permis de travail temporaire liée à un employeur, ce qui te permettrait de faire une demande de "permis ouvert" équivalent à un PVT.
Désolé de ne pas t'apporter de solution "optimiste". Regard sur le site d'Infopresse, sur le Grenier aux emplois, dis autour de toi que tu cherches un poste. Je sais que Sid Lee recrute pas mal à Montréal en ce moment.
PS : j'ai regardé ton site, j'aime beaucoup ton travail, c'est fin, astucieux, élégant. À la fois une belle maîtrise du graphisme pur (dessin, forme, esquisse) et de l'image aussi.Dernière modification par denisd ; 10/09/10 à 14:13.
- 09/09/10, 17:58 #3Moarrfffff, j'etais sur qu'il n'etais plus possible depuis cette annee de faire une demande de visas ouvert dans le cas ou le conjoint est en JP...
Mais impossible de mettre la main sur un texte officielle qui confirmerais ce que je dit. Le seul texte que j'ai trouve est le suivant :
Foire aux questions : Travailler temporairement au Canada
est ce que quelqu'un peut affirmer ou confirmer ce que je pense ? avec un texte si possible, j'ai voulu telecharger la trousse du JP pour vois ce qu'il y avait dedans mais j'ai pas pu car il faut entrer plein de donnees personelles...
- 10/09/10, 13:29 #4Nan,
je suis allé jetter un coup d'oeil au site de l'ambassade Canada Exprience Internationale Canada (EIC) Canada - France
et dans la partie FAQ de Expérience Internationale Canada (EIC) pour le JP
j'ai vu cela à la question Que veut dire conjoint de fait :
Mon conjoint / Ma conjointe va venir au Canada avec moi et souhaite y travailler. Quelles sont ses options ?
Ca concerne justement la situation d'Anne
Si votre conjoint(e) souhaite travailler au Canada, deux options s’offrent à lui/elle :
-Il/Elle peut soumettre sa propre demande de participation à une catégorie de l'initiative EIC : www.amb-canada.fr/jeunesse. Il/Elle devra remplir toutes les conditions de participation de la catégorie visée et se conformer à toutes les instructions pour y être accepté. Dans ce cas-ci, vous pouvez soumettre vos demandes dans la même enveloppe.
-Il/Elle peut soumettre une demande pour un permis de travail temporaire en dehors de l'initiative EIC. Toutes les informations relatives à cette démarche sont affichées ici. Dans ce cas, il/elle doit faire parvenir sa demande au Service Visas et Immigration de l’Ambassade du Canada en France et leur payer les frais afférents. Votre conjoint(e) devra également mentionner que vous avez soumis une demande de participation dans le cadre de l'initiative EIC. La demande de votre conjoint(e) sera traitée indépendamment de la vôtre.
Par conséquent, à ce que je vois elle a 2 options et peut tout a fait en tant que conjoint de fait si c'est possible pour elle participer soit à un autre programme de l'EIC tel que le JP ou demander une permis de travail temporaire fermé.
A voir....
- 10/09/10, 15:53 #5Merci à vous trois :
Merci à Blast pour tes réponses et ton avis sur mon travail, c'est vraiment encourageant !
Je vais donc essayer de trouver "une job" pour faire mon visa JP… j'ai un mois
Merci Nan et Lilyluciole. Pour le permis avec le conjoint de fait, j'ai un copain, qui est résident permanent et presque citoyen, il a juste à faire la demande. Mais nous ne vivons pas ensemble. Or, je crois qu'il faut prouver vivre avec la personne un certain temps.
Sinon, ma coloc va obtenir le JP avec son employeur, donc je pourrai peut-être en dernier lieu voir avec elle
Je vais regarder plus en détail cette histoire de conjoint de fait.
Qui sait, je trouverai peut-être quelque chose d'ici-là !!
- 10/09/10, 16:18 #6Ouff merci Lilyluciole . exactement l'info que je voulais, et que je n'arrivais pas trouver.
Donc d'apres ce que je peux lire il ne semble effectivement plus possible d'avoir un visa de travail ouvert si le conjoint est en JP. Car les deux solutions qu'il laisse c'est soit 2 JP (1 pour chaque conjoint) soit 1 JP et un visas de travail ferme.
Donc cela ne semble pas pouvoir resoudre ton probleme nanoufly etant donne qu'il te faudrais un permis de travail ouvert pour pouvoir etre travailleur autonome. Je pense que la seule solution est effectivement que tu ais un employeur qui veulent bien te faire un JP.Dernière modification par Nan ; 10/09/10 à 20:12.
- 10/09/10, 20:46 #7Oui Nan c'est exactement ce que je comprends
A chaque fois, Anne devra faire attention même si présence du conjoint dans les 2 options de faire sa propre demande:
soit en JP (2010) :
Exprience Internationale Canada (EIC) Canada - France
ou soit en permis de travail en dehors de l'initiative EIC
https://pvtistes.net/forum/permis-de...e-travail.html
Anne profite maintemant avant la fin de ton PVT pour trouver un emploi (dans ton champ de compétences) et un
employeur qui veuille bien sur te donner une offre d’emploi afin compléter ton dossier.
Les délais au total de traitement à la date d'aujourd'hui sont de 6 semaines ....
et c'est vrai que tu as maximum 18 mois pour faire ta demande de RP
Bon courage!!
---------- Message ajouté à 20h46 ---------- message précédent à 20h08 ----------
Mais c'est vrai Anne pour etre honnête en regardant la fin de ton Pvt 18/10 que ca va être assez court tout ca pour ensuite obtenir une réponse (positive ou négative ) pour le jp.
N'hésite pas appeler le CIC si tu as des questions.
- 15/10/10, 14:53 #8Salut Anne,
Je suis dans la même situation que toi, avec quelques mois d'avance...
Mon PVT s'est fini fin juin et j'ai fait une demande de permis de visiteur pour gagner du temps et trouver un job car il n'était pas question de rentrer en France... J'ai reçu l'accord le 28 septembre pour rester au Québec jusqu'au... 1er octobre et plusieurs réponses de jobs en suspens... J'ai donc quitté le territoire précipitamment ! Aujourd'hui, je suis en France et prévois mon retour à Montréal lundi prochain, en tant que touriste (avec un billet retour en France et un justificatif de fonds pour ne pas paraître touriste suspect après 15 mois sur le territoire...). Mais je ne lâche rien, je me donne encore 3 mois pour trouver un boulot !! Moi qui rêve aussi de pouvoir être auto-entrepreneur... La seule solution que j'aie trouvée, serait de se faire sponsoriser par une connaissance québecoise qui a son statut d'auto-entrepreneur et qui pourrait ainsi faire l'intermédiaire entre mes clients et moi... D'après les conversations que j'ai eues avec plusieurs personnes, ça semble tout-à-fait envisageable, je vais donc voir ça à mon retour.
J'en profite pour poser une autre question, à savoir où envoyer ma demande de RP : puis-je l'envoyer à Montréal si je suis touriste ? ou vaut-il mieux l'envoyer en France avant mon départ à Montréal ?
Merci d'avance pour vos conseils !
- 14/02/12, 12:00 #9Je remonte la discussion, d'abord pour savoir où vous en êtes aujourd'hui? Toujours à votre compte? Toujours sur Montréal?
J'aimerais savoir lorsque vous parlez d'auto-entreprenariat si vous êtes en statut français où sous un statut propre au Québec. Anne parle d' "entreprise individuelle au registre des entreprises du Québec", on peut donc y accéder en tant que PVTiste?
Voilà ma situation: je suis en train de me créer une seconde activité (dans la création et la mercerie) en parallèle de mon activité principale. Actuellement je suis au chômage depuis un mois et je part en PVT à Montréal au mois de Mai. Je travaille en ce moment sur mes projets et j'aimerais savoir si je peux partir en PVT avec un statut d'auto-entrepreneur ou s'il vaudrait mieux créer quelques chose là bas. J'ai du mal à trouver des informations dans le domaine et je cherche des retours de personnes dans la même situation.
Merci d'avance
- 24/02/12, 18:38 #10Salut,
j'aimerai avoir des renseignements sur le statut d'auto-entrepreneur.
J'ai plusieurs propositions de piges au Canada, mais j'ai un visa jeune pro, du coup je suis lié à un seul et unique employeur.
Cependant si j'ai un statut d'auto-entrepreneur en France rien de n'empêche de faire des piges ici puisque je déclare en France et non au Canada !
j'ai essayé de me renseigner à la chambre des commerces, ils n ont pas su me répondre...et m ont conseillé d'aller voir un avocat, mais je n'ai pas les moyens financiers d'en consulter-un.
Si vous avez la solution, je suis preneuse.
merci
- 27/02/12, 17:54 #11Salut à tous,
J'aimerais aussi savoir si un ou une d'entre vous aurait trouvé une solution pour pouvoir continuer la pige au Québec sans nouveau visa de travail?
Comme vous, je suis pigiste et mon PVT va bientôt se terminer, en mai, j'ai déjà envoyé une demande de prorogation pour passer de travailleur à visiteur pour 6 mois, sachant que je deviendrais conjointe de fait en mai également, car nous sommes arrivés ensemble en PVT avec mon conjoint, je pourrais donc envisager un statut visiteur conjoint de fait pour rester autant que lui sur le territoire. Car lui, garde son travail et va bientôt passer en JP... Cependant, son travail n'appartient pas à une catégorie suffisante dans la classification nationale des professions pour que je puisse prétendre à un visa de travail ouvert via son JP...
J'ai également déclaré une micro entreprise en France, mais j'avais écris à l'ambassade pour savoir si je pourrais facturer mes piges québécoises au nom de mon entreprise française, et la réponse était non. L'ambassade m'a même dit que c'était illégal...
Je ne comprends plus rien quand je lis certains d'entre vous qui continuent la pige en facturant en France, vous n'avez jamais eu de soucis? Est-ce vraiment faisable? Je commence à me dire que peut-être l'ambassade n'avait pas compris mon problème...
Est-ce que quelqu'un pourrait (enfin) m'éclairer?
Merci
- 19/03/12, 01:33 #12Je ne sais pas vous mais j'erre toujours sans but à la recherche d'infos. J'entends et je lis des choses contradictoires...
Ma conseillère du pôle emploi international m'a même conseillé de faire du black quand je serai à Montréal car je cite "ça se fait beaucoup là bas, encore pire que chez nous" ... c'est vous dire si j'arrive à obtenir de l'aide!
- 19/03/12, 02:17 #13tu es sérieuse ? ça c'est extraordinaire !
bien sûr que non il faut pas travailler au black
regarde cette discussion : https://pvtistes.net/forum/jeunes-pr...ionnels-3.html
il semble que certains ont obtenu un JP avec un ou deux clients, en tant que pigiste.
bon courage !
- 19/03/12, 09:56 #14Et oui! J'en suis restée bouche-bée. Mais je pense que ça vient du côté "blog & internet" au pôle-emploi ils n'ont pas encore vraiment intégré que ça puisse être aussi un job.
Merci pour le lien, mais j'ai du mal à trouver quelqu'un qui corresponde à mon profil puisque j'ai deux métiers. Avec mon PVT je vais chercher du boulot dans le bâtiment et là je suis en recherche de statut pour mon activité secondaire, d'où le casse-tête avec les domiciliations fiscales. Pourquoi faire simple n'est ce pas
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