- 04/12/11, 16:34 #1Bonjour,
Je refais rapidement un résumé de ma situation pour ceux qui ne lisent pas tous mes messages. PVT, JP effectué. Je cherche un moyen de revenir au Canada avec un permis de travail. J'ai raté le permis de l'OFQJ et c'est ma faute. Maintenant, je suis un peu embêté car j'ai fondé une société avec des résidents (25% chacun). Mon soucis, et je pense que tout le monde est capable de le comprendre, c'est qu'il faut bien être un peu sur place pour faire marcher la société, louer des bureaux, bref croître un minimum... et contribuer à l'essor économique du Canada. Je n'ai pas le temps pour un AMT, et puis il serait ridicule de proposer une offre d'emploi pour un boulot que moi seul peut occuper. Je me demande bien comment la RHDCC pourrait justifier d'un refus alors qu'il est simple de démontrer que je ne vole pas l'emploi d'un Canadien mais plutôt que je suis là pour en créer (de l'emploi pour les Canadiens).
Là est mon petit point d'entrée, car après avoir fouiller les textes légaux qui régissent l'immigration temporaire, il apparaît qu'il existe une disposition spécifique pour l'obtention d'un permis de travail directement à la frontière (article r205 / Intérêts Canadiens de la RIPR). Il faut donc convaincre l'agent d'immigration du bien fondé de sa démarche. Mes arguments seraient les suivants :
- Aucune intention de travailler pour une autre entreprise que la mienne.
- Il ne peut être admis qu'un Canadien peut occuper mon emploi car si il l'occupe il n'y a pas d'entreprise, de plus le CA, dont je fais parti, ne pourrait accepter que quelqu'un d'autre dirige l'entreprise à ma place.
- Une partie de mon CA se fait en dehors du Canada.
- L'entreprise dispose déjà de clients et honore ses contrats dans l'intérêt de ses clients Canadiens.
- La société dispose d'une trésorerie suffisante qui permettra d'acheter des biens et des services Canadiens, et ainsi contribuer à l'accroissement de la richesse du Canada.
- Le fait de travailler avec des résidents permanents pourra à terme faciliter la transmission de compétences à des Canadiens ainsi que la création de débouchés pour les Canadiens.
Aussi je pourrais développer qu'un refus d'un permis de travail entraînerait ipso facto la disparition de l'entreprise et éventuellement la destruction d'emplois de résidents permanents (même si à la vue des compétences de mes associés, il n'aurait aucun mal à retrouver du boulot).
Ainsi mes questions sont simples :
- Est-ce réaliste ?
- Est ce que quelqu'un a déjà obtenu un permis sur sa bonne fois à un point d'entrée ?
- Quel est le risque de se faire refuser l'entrée même pour un statut touriste.
Je précise, que même lorsque mon JP ne m'a été délivré que pour 3 mois (faute de preuve d'assurance suffisante à Lacolle) je n'ai pas triché et j'ai quitté le territoire. Enfin, je ne rentre pas dans la catégorie entrepreneur car même si je pouvais rassembler les 100,000$CAD d'avoirs nécessaires je ne bénéficie pas des deux années d'expérience dans la gestion d'entreprise qui est demandée.
Merci de vos éclaircissements,
PS : J'ai eu vent par un ami qui a eu sa RP en un mois et demi seulement, qu'il était ainsi possible d'obtenir une RP très rapidement pour peu qu'on bénéficie de certains appuis (sa copine a été envoyé au Québec par une grosse entreprise, et Papa bénéficiait de certains connexions). Qu'en serait-il pour moi si je lançais ma RP avec un organisme type Montréal-International ?
- 04/12/11, 16:47 #2AnonymeJe ne peux te répondre que pour la partie concernant Montréal International. Leurs accords avec l'immigration va s'arréter et donc ils ne prennent des dossiers que jusqu'au 15 décembre. Et les délais ne sont pas raccourcis en passant par leurs services.
Dernière modification par viviane ; 04/12/11 à 18:10.
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- 08/12/11, 00:27 #3LOL je pense que tu dois confondre avec un permis de travail et encore !! je pense qu'on t'a raconté n'importe quoi!!! car c'est impossible d'avoir sa RP en un mois et demi!!! et même si tu as des connexions, ils ne pourront pas accélérer la procédure!! l'immigration est une grosse machine qui met le temps qu'il faut pour qu'elle tourne...
désolé mais je voudrais bien lire en détail la disposition spécifique pour l'obtention d'un permis de travail directement à la frontière (article r205 / Intérêts Canadiens de la RIPR)! Car tout ce que tu évoques, traduit en langage administratif veut dire faire une demande de permis de travail auprès de l'immigration et d'avoir ou d'être dispensé d'AMT auprès d'RHDCC sous certaines conditions ! et oui quand tu as ton AMT et CAQ, tu peux aller à la frontière demander le permis de travail! mais tout cela prend des mois!!!
l'immigration c'est de l'administratif avec des délais de traitements en conséquent!! et désolé mais je doute que c'est se présenter simplement à un douanier et il lui faire part de ses motivations avec des talents d'orateurs incontestables! ce serait trop simple et et laisserait place à plein d'abus!!! donc je ne pense pas que c'est réalisable, mais si tu veux tenter... en tout cas au pire il te laissera rentrer en touriste, ça c'est sûr!
je te conseille d'appeler CIC (si tu ne l'as pas déjà fait) pour avoir des conseils personnalisés!
bon courage!!!
- 10/12/11, 21:56 #4Encore une fois quand on est bien placé, dans la filiation diplomatique, certaines choses vont plus vite que vous ne le pensez. Maintenant, que vous ayez l'amertume de constater qu'il existe certains passe-droits, je ne peux que vous comprendre, je n'en ai pas non plus.
Je connais très bien les procédures pour les permis de travail (je suis assez rôdé) et le forum regorge de conseils généraux pour les procédures générales. Le fait de LIRE le texte de loi ouvre d'autre perspective.
Si seulement vous lisiez mes propos avant de répondre, peut-être que votre réponse aurait pu être plus constructive. Si vous aviez lu le texte de loi précité, vous auriez sûrement lu quelques passages intéressants. Il ne s'agit pas de convaincre l'agent par de belles paroles, il s'agit d'amener des preuves. Bilan, Business Plan, Contrats, Action qui favorise l'emploi des Canadiens et des transferts des savoirs... Il s'agit de l'octroi d'un permis de travail temporaire, nous sommes bien d'accord là dessus.
Appeler les agents du CIC sans rien n'avoir préparé est certainement un des pires conseils que vous puissiez me donner. Je prépare d'abord mes arguments ainsi que les références aux textes de loi afin d'avoir un éclairage précis sur ce qui est possible de faire. Je vous remercie néanmoins pour vos bons souhaits, c'est très agréable.
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