Quand je me suis inscrite en première année de fac, j'ai commencé par me renseigner sur les années à l'étranger. Malheureusement, en Lettres Modernes à Lyon 3, on ne peut partir qu'en maîtrise. Il a donc fallu attendre 3 ans avant de pouvoir découvrir un pays, mais ça valait le coup.
J'ai choisi le Québec car dans mon cursus c'est ce qui me paraissait le plus logique, et un peu le simple, je dois bien l'avouer, car je ne me sentais pas capable de partir dans une ville ou un pays anglophone.
Je me suis donc rendue aux relations internationales de ma fac pour connaître toutes les démarches. D'abord, il faut savoir qu'il faut s'y prendre longtemps à l'avance, quasiment dès la rentrée. Pour ce que je me souviens, les choses sérieuses ont vraiment commencé vers février avec dossier à remplir, entretien avec 2 personnes, etc, sans oublier les dossiers de bourses.
(Je ne reviendrais pas sur ce qu'a très bien expliqué Clément à propos de l'échange Crépuq, des formalités, etc. dans son post sur Mc Gill).
Ensuite, faut surtout pas se planter aux examens car si vous avez des rattrapages c'est fortement compris. Mais encore faut-il être pris par les universités que vous avez demandées (Uqam, Udm et Ulaval pour moi)... Un jour est ainsi arrivée la fameuse lettre à en-tête de l'Uqam m'annonçant que j'étais la bienvenue! J'ai sauté de joie pendant plusieurs minutes avant de courir dans une agence de voyage acheter un billet d'avion.
Comme université francophone, l'Udm (l'Université de Montréal) est souvent plus réputée que l'Uqam (l'Université du Québec à Montréal) mais en Lettres on m'a dit que c'était l'inverse. À vrai dire c'est pas trop grave car dans ce genre de cursus, ça ne compte pas trop pour la suite. J'aimais beaucoup les photos que j'avais vu de l'Uqam et le fait qu'elle soit en plein centre-ville, c'est donc sur ces 2 critères totalement superficiels que j'avais choisi! Mais je n'ai jamais regretté, c'était très bien.
Faut savoir que la région où vous étudiez vous donne quasiment systématiquement une bourse pour partir à l'étranger même si d'habitude vous n'êtes jamais boursier (mon cas). Par contre, selon les régions le montant varie du simple au double! Je crois que la mienne, attribuée par la région Rhônes-Alpes, s'élevait à 2000 Fr par mois alors qu'une amie qui venait d'Angers n'avait eu que 800 Fr pour toute l'année! L'écart est énorme mais la région R-Alpes est une des plus riches de France et surtout LA plus généreuse avec ses étudiants! Donc ça vaut le coup de bien faire le dossier!
Pour se rendre à l'Uqam y a pas plus simple, c'est la station de métro Berri-Uqam, en plein centre. Après pour se repérer d'un bâtiment à l'autre, faut de l'entraînement mais une fois qu'on a compris c'est très simple! Leur site internet:
www.uqam.ca
Edit: on vous demande de choisir vos cours au moment où vous faites votre demande d'inscription, pas de panique si vous n'êtes pas sûr de vous, vous pourrez changer ça sans problème une fois arrivé en vous y prenant un peu à l'avance quand même pour qu'il y ait de la place.
En maîtrise, ma fac de Lyon voulait que j'ai 2 cours à chaque session (soit 6h par semaine) mais mon amie, elle, avait le droit de prendre qu'un seul cours pour la 2e session... Histoire de pouvoir se consacrer à son mémoire! Mémoire que l'on soutient en France et dont le directeur de recherche est en France aussi, ce qui n'est pas toujours aisé, s'il ne répond pas à vos mails (mon cas là encore!).
Mais bon, les profs canadiens sont très accessibles, vous pouvez leur montrer votre travail, leur demander votre avis sans problème.
C'est pas très ordonné tout ça mais si ça peut aider quelques étudiants, c'est le principal!