Discussion: Se faire des amis en France
- 13/10/15, 19:52 #21coucou,
ton message m'interpelle: je pense qu'il est en fait, difficile partout de se faire des amis dans nos pays (et même ailleurs, l'apparence "friendly" des pays dits "en voie de dévellopement" cache souvent beaucoup d'hypocrisie et de convenance, même entre-eux !) Je suis Française , originaire de Paris et avec mon copain nous habitons depuis 6 ans à Perpignan et bien... nous n'avons quasiment aucun amis réellement (mis à part un couple avec nous nous entendons bien) il nous reste certains amis dans nos autres régions respectives, et encore... voilà les gens te considèreront toujours comme un étranger (au sens pas du coin), tu penses bien t'entendre et du jour au lendemain plus de nouvelle, on t'invite de temps en temps mais on te fait bien sentir que tu n'as pas pareil que les autres ! La majeure partie des personnes avec qui nous avons créé de vrai liens n'étaient pas d'ici et son reparties...
Il ne faut pas se leurrer, les gens qui parviennent réellement à s'intégrer, ont un conjoint ou un bout de famille du coin et s'intègrent à leur cercle d'amis ! Alors si ça peut te rassurer, non ce n'est pas facile en France, et visiblement encore pire dans certaines régions (comme ici !) et malheureusement je pense que ça a des chances de se ressembler partout: les gens ont leur petit cercle, ne sont pas intéressés par les autres et cela est principalement dû au fait que pour les gens qui n'ont jamais habité ailleurs que là où ils sont nés, le cercle d'amis constitue une part de l'identité !
Comme quoi , on peut se sentir étranger même quand on parle la langue et dans son propre pays !
En revanche en ce qui concerne les anglophones: font-ils l'effort de parler français ? car en travaillant dans le commerce j'ai rencontré pas mal d'anglophones (jeunes retraités qui achètent des maisons ici) qui au bout de plus de 5 ans en France savaient à peine dire "merci" "bonjour" et s'indignaient lorsque personne ne parlait anglais pour les servir ! Personne ne parle anglais pas ici, alors effectivement l'intégration est difficile !
Moi, je veux bien rencontrer des pvtistes étrangers s'il y en a ici, ma foi, ils seront peut-être plus sympa que les autochtones
Edit: je vous déconseille le PVT dans le coin en dehors de la saison d'été, nous avons un taux de chômage de 15.5 % bouhh
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- 13/10/15, 20:40 #22AnonymeBen excuse-moi de t'avoir forcé à lire cette discussion et de t'avoir fait perdre ton temps, comme à tous les autres qui partagent ton opinion. Par contre, je ne pense pas que ce soit nécessaire de venir me jeter ton fiel amer. Je ne sais pas si par ton commentaire tu essayais en fait de m'encourager à persévérer, si c'est le cas il faudrait peut-être revoir la technique parce qu'en ce moment elle a le mérite de produire l'effet contraire.
Et moi, mon expérience, elle ne vaut pas autant que la leur? Pourtant, certains pvtistes ont également affichés des impressions négatives et positives après deux mois ou quelques semaines. Dirais-tu la même chose? Pour ma part, je ne pense pas que leurs impressions valent moins que celles de ceux qui sont sur place depuis six mois ou trois ans. Nous disons chez nous qu'il n'y a que les fous qui ne changent pas et j'espère que je pourrai parler différemment de cet aspect de mon PVT, mais pour le moment...ça c'est ce que j'ai sur le coeur et c'est pas à coup de "bible PVT" ni à coup de de matraques que je vais changer.
Je ne vois pas où tu vois une critique du système de santé français car ce n'est pas le système médical qui impose cette exigence, mais les associations sportives. De mon point de vue, il n'est pas nécessaire de faire porter la responsabilité des risques à un médecin français qui n'a pas connaissance de l'historique médical d'une étrangère et de faire perdre au médecin son temps alors qu'il a des patients français qui ont des vrais problèmes de santé et qui eux contribuent au financement du système médical alors que moi non. J'aurais préféré qu'on me fasse signer un avis d'exonération pour désengager le club de toute responsabilité et qu'on me dise si tu te blesses, tu te débrouilles et tu payes de ta poche.
J'avais prise une carte pour le mur de lyon à 105 euros et si je décidais de m'abonner au club d'escalade local, il fallait que je prenne l'examen médical d'une vingtaine d'euros avec possibilité de rdv d'ici le mois prochain seulement + abonnement de 115 euros au club local pour la période de septembre à août = 240 euros. J'suis pas plus riche que les pvtistes français qui vont au Canada; c'est trop cher de mon point de vue pour l'escalade surtout que j'ai déjà une assurance dans le cadre du PVT. Au Canada, je payais 90 dollars pour rejoindre la section local du Club Alpin du Canada, assurance comprise et les soirées d'escalade sont nettement moins cher. Alors pour moi, comme je l'ai mentionné c'est pas une critique du système français mais je me permets de dire que c'est trop compliqué pour pas grand chose. J'suis une adulte alors je pense qu'il est de mon devoir et de ma responsabilité d'assumer les frais et les risques de ma pratique sportive sans être à la charge du système français qui ne me doit rien et de me débrouiller avec mes problèmes le cas échéant.
Conclusion
I understand that some of you were more bothered than compelled by the original post and I respect your opinion but for what it's worth I wouldn't change the original message. That day, I woke up with a big weight on my shoulder and I needed to vent my frustration like any other member in the other sections of the forum. I'm encouraged to see we can actually speak somwehat freely on this forum although I wish some commenters would have taken a more clean shot at my head rather than try to tear me up with their patronizing attitude. I get it; it's not easy for anyone but I don't think my experience or my opinion weigh any less than French members hence the reason why there is a separate section. If we are going to talk about the positive sides, than let's also talk about the negative sides. Lest I be completely discouraged and distressed by the strong words and somewhat unkind words of some of you which may have clumsily intended to shake me off what they consider to be a pessimistic attitude, I will try to persevere in making the best out of my stay. That being said, let's be clear Rome didn't build itself in one day so that's going to take time. How long? I don't know, maybe in one year I can come back here and share with you what I learned and what has changed. Who knows, I may actually enjoy my stay in France in the end and actually make friends. And even if I don't, I hopefully will have at least one thing or two that I can positively reflect on (snow and cows for example).
- 13/10/15, 21:09 #23J'ai souvent déménagé pour mes études puis le travail, dans des endroits où je ne connaissais personne. Je me considère comme "social" sans pour autant chercher à me mettre en avant (de mon point du vue, je suis plutôt timide...).
À chaque fois, j'avais à reconstruire un nouveau cercle de connaissances, de copains, puis - avec le temps - d'amis. Rien qu'en France, dépendamment de la région où on va, la culture est suffisamment différente pour qu'on se sente "perdu". Alors à l'étranger, c'est "pire" au départ (passer le cap de l'extase de la découverte).
Des moments de solitude, j'en ai eu.
En dehors des amis / copains que l'on se fait via les études ou le travail, les 3 seuls autres cercles possibles sont :
- les groupes récréatifs
- les groupes communautaires
- les groupes d'amis communs (les amis de nos amis)
Les groupes récréatifs
Par expérience, les clubs de sport ne sont pas toujours les meilleurs endroits car ils ne laissent pas vraiment la place à des échanges personnels. Cela fonctionne mieux avec de petites structures (ou des sports d'équipe).
Pour ma part, j'ai souvent rejoint des associations ludiques (échecs, photo, escalade, géocaching, jeux de rôle, jeux de plateau) qui n'avaient pas plus de 50 membres, de tout âge. Ce sont des groupes qui permettent un échange facile. C'est de cette façon que j'ai rencontré le plus souvent mes futurs amis.
Dans certains groupes, la moyenne d'âge était plutôt 40-60 ans mais paradoxalement (j'avais entre 20 et 25 ans), le contact était facile avec eux et... ils ont souvent des enfants qui ont notre âge.
Les groupes communautaires
pvtistes ou Couchsurfing sont de bons exemples, mais il y en a bien d'autres. Par exemple, j'ai été scout longtemps (en tant que jeune puis animateur). Cela créé un réseau implicite même à l'étranger.
On aime bien aussi retrouver des gens de la même région que nous (où qu'on soit) car on a les mêmes repères sociaux et culturels. Cela rassure, permet de se donner des conseils et de motiver. Évidemment... le piège est de ne pas rester qu'avec ce groupe. C'est naturellement le premier groupe vers lequel on tendra. Pour les mêmes raisons, à l'étranger, c'est aussi plus simple de se retrouver entre étrangers (de pays différents).
Les groupes d'amis / copains communs
Probablement l'approche la plus "facile" surtout quand on est timide, parce qu'on a au moins un lien commun assez fort et qu'il y a donc de forte chance qu'on partage des choses aussi en commun (un loisir, une passion, une activité). C'est l'ami en commun qui met évidemment les 2 personnes en relation.
Verdict
Aucune solution miracle. Mais toute personne qui sort de sa zone de confort vit cette situation, la plupart préfère simplement ne pas en parler et prendre sur soi. Ne pas oublier que c'est parce qu'on sort de sa zone de confort qu'on se rend compte de ce qu'on quitte (temporairement) et de ce qu'on gagne (pour la vie).
Entre la France et le Québec, il y a heureusement de nombreux points culturels communs qui facilitent le contact et l'échange. Mais cela ne gomme pas notre propre background social.
Quand on cherche à entrer dans un nouveau cercle, c'est à nous de faire le plus d'effort. Tu l'as bien résumée en rappelant que les autres ont souvent déjà leur réseau d'amis sur place et ne ressentent donc pas le besoin de l'ouvrir davantage.
Et pour un petit retour personnel :
L'endroit où j'ai eu le plus de mal à m'acculturer a été dans le Doubs (France).
Pour l'anecdote, dans le premier magasin où je suis entré (mon tout premier contact), le vendeur m'a demandé d'où je venais. J'ai répondu (Toulouse) et il m'a dit en blaguant : "Bon courage".
Je ne connaissais personne, les gens me paraissaient très froids et pas du tout intéressés par une nouvelle connaissance. Et finalement, après quelques mois de contacts, d'échanges et d'activités communes, il y a eu un déclic sans que je m'en rende vraiment compte, et je m'y suis fait d'excellents amis.
Ils m'ont dit un jour (en gros) : "Dans le Doubs, on paraît toujours froid, c'est notre nature. Mais dès que tu parviens à briser la glace, et qu'on sait à qui on a affaire, tu fais parti du groupe".
Cela remonte à plusieurs années maintenant, mais j'ai toujours de très bons contacts / échanges avec eux sans les avoir vu physiquement depuis plus de 6-7 ans.
Surtout, j'en suis ressorti avec une expérience enrichissante.
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- 13/10/15, 21:25 #24On dirait que tu es défaitiste dès le départ... J'espère que tu retireras du positif de ton pvt en France. Le contraire serait dommage.
Et si vraiment c'est difficile, rien ne t'oblige à rester une année entière. De même, si tu ne te plais pas à Lyon, essaie une autre ville/région (si tu n'as pas un travail qui te retient).
Ce ne sera pas plus facile de se faire des amis ailleurs, mais au moins tu pourras découvrir autre chose!
ça tu peux tout à fait le faire! Et on essaie de t'encourager comme on peut, peut-être maladroitement des fois...Dernière modification par Annana ; 13/10/15 à 21:31.
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- 13/10/15, 21:30 #25Ah ah, j'ai déjà eu cette même discussion avec Hanneman sur un forum qui n'a rien à voir. Salut l'ami, si tu me reconnais.
Moi aussi j'ai fait ça une fois. Personne n'est venu
Ok, plus sérieusement. As-tu déjà essayé la même chose en France ?
Au Canada, les français sont les étrangers. Il est donc normal qu'ils aient une vie sociale moins remplie, et donc qu'ils soient plus portés à se pointer chaque fois qu'ils sont invités. Perso, j'ai participé à deux rencontres de couchsurfeurs cette semaine. Forcément, plus de français que d'étrangers étaient invités. Pourtant, chaque fois ils étaient fortement minoritaires.
- 13/10/15, 22:08 #26Bonjour, je suis française et partage ton point de vue. J'ai quitté ma ville d'origine il y a plusieurs années pour une autre ville en france, une fois pour les études et après j'ai déménagé deux fois pour le travail. Je dirais que chaque région a sa mentalité et sa manière de rencontrer. Même s'il est vrai que plus on avance dans la vie, plus on se contente de notre cercle, l'expérience m'a appris qu'il y a tout le temps dans toutes les villes des personnes qui ont envie de rencontrer de nouvelles personnes. C'est vrai que les choses prennent du temps mais il faut te donner le temps... il y a le site onvasortir.com qui est sympa, tu peux également te rapprocher de la mairie, car, il y a des mairies qui recensent les nouveaux venus dans le quartier et qui organisent des moments de rencontres et de partages, si tu trouves une association qui t'intéresse, le bénévolat peut être un bon moyen de faire des connaissances, le certificat médical n'est pas obligatoire dans toutes les disciplines sportives, si jamais tu es intéressée par la danse tu pourras facilement t'inscrire à un cours car tu n'as pas besoin d'avoir une "licence". Rencontre les personnes en soirée pvtistes car même s'ils sont sur le départ, ils pourraient éventuellement te mettre en contact avec des amis ou connaissances... bonne chance !
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- 13/10/15, 23:21 #27Outre les visions différentes de l'amitié chez les Canadiens ou les Français, il y a un point commun chez toute personne qui s'expatrie : c'est qu'automatiquement on s'ouvre davantage aux autres, et ça peu importe d'où on vient et où on va.
Ce qui donne que l'expatrié en quête de nouvelles rencontres ne va rencontrer (du moins au début), la plupart du temps que des autres expatriés eux aussi en quête de nouvelles rencontres. Le fait qu'il y ait peu de pvtistes en France rend les rencontres entre pvtistes plus difficile que ce que c'est pour les Français à Montréal, c'est plus que certain.
Et oui ça je suis entièrement d'accord sur ce point : le Français X en France n'est pas plus ouvert qu'un Canadien Y au Canada, et un étranger sans ressources sociales va galérer dans n'importe lequel des 2 pays avant de faire des rencontres durables.
Quand on parle de la différence de vision de l'amitié franco-canadienne, elle est bien présente mais à un niveau au dessus, comme Lilou le disait plus haut : une fois sympathisé, il sera généralement plus facile de revoir un Français qu'un Canadien (dans leurs pays respectifs).
Le problème commun étant toujours le "une fois sympathisé", qui peut se régler de différentes manières comme avec des rencontres sportives, de l'associatif, ou bien comme proposé aussi les groupes type OVS ou meet up (même si personnellement les rencontres que j'ai faites à partir de ces sites là je les ai souvent trouvées superficielles à Paris. Mais je n'y ai pas non plus beaucoup d'expérience donc c'est certainement à tenter). Je sais que tout ça n'est pas facile, j'en fais l'expérience en ce moment !
Et pourquoi les communautés de couch surfing sont un excellent moyen de faire de belles rencontres, c'est parce que les membres actifs sont tous ouverts aux étrangers, aux voyages et aux rencontres. Et ça n'a plus rien à voir avec la nationalité, c'est simplement un état d'esprit ... que tout le monde n'a pas !
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- 14/10/15, 01:47 #28C'est intéressant comme post, parce qu'en PVT, peut importe la destination, c'est un point important du séjour, qui peut effectivement être déprimant parfois. J'ai galéré les premier 3 mois de mon PVT, mais petit à petit on se fait des relations ( et dans deux jours, ça fera 4 mois, il a fallut s'accrocher). Mais évidemment que ces relations ne deviennent pas immédiatement des amis, mais petit à petit, on verra ce que l'avenir nous réserve sans se mettre la pression
Comme les autres, je dirai OVS et couchsurfing Et pourquoi forcément ne se focaliser que sur les français ? Il y a peut-être aussi pas mal d'expatriés dans ton coin, peut importe leur origine, ça peut être enrichissant . Voilààà. Profites bien de ton PVT surtout, te prends pas trop la tête. Betch
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- 14/10/15, 07:08 #29Salut Igloo,
Se faire de nouveaux amis en tant qu'adulte est extrêmement difficile, en France et partout ailleurs. Ça demande des efforts, c'est épuisant moralement et nos efforts pour aller vers l'autre ne sont pas forcement récompensés. Si on ajoute à cela le fait qu'on se trouve dans un nouveau pays. C'est un challenge très difficile.
Mais après tout, tu as fait le plus difficile, c'est à dire t'installer dans un pays étranger. Si tu as fais le déplacement, je suis sure que tu vas réussir à te faire des amis et trouver l’énergie nécessaire pour le faire. Et si, il y a des français sympas, je t'assure
Igloo, je te conseille de continuer à essayer de te faire des amis et tu en auras au bout d'un moment, trust me Même si tu te prends des vents, il faut continuer. N’hésite pas à t'incruster dans les discussions, soirée ect... qui ne tente rien n'a rien (thank you captain obvious).
Moi, j'ai mis du temps avant de me faire des amis ici c'est tout à fait normal. J'ai d'abord étudié, observé et ensuite je suis passée à l'attaque, FRIENDSHIP ATTACK!! (= incruste + je raconte ma life + raconte moi TA life + mettre en avant ses hobbies. Et puis au bout d'un moment ya des gens qui te parlent.) Mais il faut être patient. Bref...
Bon, j'ai aussi la vague impression que tu avais envie de parler et "vent your emotion" comme on dit. Soit, le forum est aussi fait pour ça, t’inquiètes.Eet puis ça fait que deux mois te mets pas la pression. No stresssss.
Et non, ton opinion ne vaut pas moins qu'une autre.
XOXO
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- 14/10/15, 08:49 #30Ben excuse-moi de t'avoir forcé à lire cette discussion et de t'avoir fait perdre ton temps, comme à tous les autres qui partagent ton opinion. Par contre, je ne pense pas que ce soit nécessaire de venir me jeter ton fiel amer. Je ne sais pas si par ton commentaire tu essayais en fait de m'encourager à persévérer, si c'est le cas il faudrait peut-être revoir la technique parce qu'en ce moment elle a le mérite de produire l'effet contraire.
Je ne te jète pas non plus mon fiel amer, je mets un peu d'objectivité dans tes propos, qui ne sont que de l'émotionnel.
Tu vis les difficultés de n'importe quel émigré. J'ai vécu les mêmes que toi et après un an, je me rends compte que c'était un passage normal et obligé.
Tu te sens prête à grandir et passer par dessus ou tu comptes rester bloquer devant le début de ton aventure ?
Et moi, mon expérience, elle ne vaut pas autant que la leur? Pourtant, certains pvtistes ont également affichés des impressions négatives et positives après deux mois ou quelques semaines. Dirais-tu la même chose? Pour ma part, je ne pense pas que leurs impressions valent moins que celles de ceux qui sont sur place depuis six mois ou trois ans. Nous disons chez nous qu'il n'y a que les fous qui ne changent pas et j'espère que je pourrai parler différemment de cet aspect de mon PVT, mais pour le moment...ça c'est ce que j'ai sur le coeur et c'est pas à coup de "bible PVT" ni à coup de de matraques que je vais changer.
Tu détournes tous mes propos.
J'ai dit que tu manquais de recul pour avoir un avis pertinent et définitif. Tout comme je le dis au Français qui partent au Canada et qui font un retour après peu de temps.
Se plaindre de payer le médecin 24€ pour avoir un certificat médical, je trouve ça presque malhonnête.
Tu te souviens qu'au Canada c'est près de 100$ ?
240$ pour 11 mois d'escalade, ça te fait cher ? Ca fait 22€ par mois précisément.
A Vancouver, je paye ma séance de danse 15$. On échange ?
Bref...
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- 14/10/15, 10:00 #31Salut Igloo,
Il ne faut pas prendre mal ce que les gens te disent sur ce sujet. C'est juste comme l'a très bien expliqué Hanneman au dessus de mon message, qu'il faut que tu prennes un peu de recul sur ta situation et te remettre en question. C'est le débat, on est connus pour ça les français, on aime bien débattre sans pour autant rabaisser la personne. Ici j'ai pas vu de critiques. Il faut avoir beaucoup de patience et être très observateur quand on arrive dans un nouvel endroit et qu'on connait personne. J'ai du passer par plusieurs étapes pendants mes premières semaines au Québec, et ça m'a été très bénéfique. Il faut que tu prennes le temps d'observer tout ce qui se passe autour de toi, ça n'arrange pas les choses d'avoir des avis précipités. Je me suis aperçue de cette erreur moi-même quand j'ai pensé à ce qui avait déjà été dit sur ce forum par rapport à l'amitié québécoise. La plupart du temps j'avais faux, car je m'étais appuyée sur les dires du comportement des québécois sur ce forum. Au bout du compte j'ai compris que, ce qui se dit n'est pas valable pour tout le monde et que la plupart du temps j'ai rencontré des québécois qui ne correspondaient en aucun cas à ce qui se disait ici. Chaque personne est différente, il faut juste repérer les bonnes personnes avec qui tu sais que ça se passera super bien et qu'une amitié peut naître. De ton côté il faudra aussi que tu sois à l'écoute, rien qu'entendre les conversations dans la rue, ça aide beaucoup à avoir ta propre idée sur les gens d'ici. Après c'est sûr comme l'a déjà été dit, les gens sont très différents suivant les régions en France. Mais malgré ça, ya toujours des personnes que t’arrivera à cerner plus rapidement et auxquelles tu te diras, que ça sera plus faciles avec elles.
J'ai un exemple, si t'aime la musique et les concerts, les festivals sont des endroits idéaux pour te faire des amis plus facilement, vraiment! Si tu partages les mêmes gouts musicaux que certaines personnes ça sera plus facile dans ce cas là. La plupart de mes amis aujourd'hui viennent de là.
En tout cas, je pense que la clé c'est d'être patient et très observateur. Et aussi être curieux, quand on est curieux ça nous fait parler de plusieurs sujets qui peuvent intéresser les gens. Et plus tu t'exprimes et plus les gens viendront s'exprimer avec toi Bien sûr tout ça n'est que mon opinion personnelle et comment je suis. J'espère juste t'avoir un peu aidée à trouver ce que tu veux! et à voir les choses autrement.
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- 14/10/15, 15:31 #32Ca c'est aussi un point important à comprendre dans la culture des francais, on aime beaucoup débattre pour le plaisir de débattre sachant pertinament que personne ne changera d'avis juste pour le plaisir de confronter les idées et les fausses excuses
Cf le débat classique (que dis-je ? le combat homérique, héroique et malheureusement pas apprécié à sa juste valeur) chocolatine vs l'autre terme hideux et faux
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- 14/10/15, 15:53 #33Oui c'est vrai, les Français, on aime bien débattre, décortiquer les situations, les retourner dans tous les sens et depuis hier, je dois dire que je réfléchis beaucoup à tous les échanges de cette discussion, je me souviens de mes expériences à l'étranger et j'essaie de me mettre à ta place Igloo.
Comme Annaïk, j'ai le sentiment qu'avant même d'arriver en France, tu avais de grosses réticences (ça vaut sans doute mieux que d'avoir de gros a priori positifs ceci dit !), tu es immergée dans une culture totalement différente (malgré la langue commune) sans avoir beaucoup de Canadiens autour de toi (contrairement aux Français qui ont plein de pvtistes autour d'eux, à Montréal par exemple). Tu vis plutôt l'expérience d'un Français qui part en PVT sur l'Île du Prince Edouard, à Winnipeg ou à Victoria (lieux pris au hasard), un peu seul au départ mais qui se doit de chopper les codes locaux pour "s'en sortir". Je ne dis pas que c'est simple !
Essaie d'appliquer les conseils donnés ci dessus, OVS et les soirées meet up et couch surfing notamment et essaie de t'ouvrir le plus possible. Je ne te connais pas personnellement donc je ne sais pas comment tu te comportes, mais si tu es déçue pour le moment de la France, de son fonctionnement, etc. peut-être que tu es sur la défensive ou que tu envoies des signaux négatifs. Autant qu'un Canadien n'aime pas qu'on lui dise qu'on n'aime pas ceci ou cela au Canada, un Français pourrait mal prendre une critique sortie de but en blanc sur la France ou les Français.
Donc je ne peux que te conseiller de ne pas aborder tout de suite les sujets qui fâchent, d'opter plutôt pour du léger (parler voyage, dire des trucs marrants, etc.). Tu verras par contre qu'une fois plus proche de ces personnes, tu pourras facilement lancer des débats sur ce qui va ou pas ici, on est habitués à débattre et comme dit plus haut, on adore ça, on est clairement parmi les plus "débatteurs" du monde (c'est, du moins, ce que j'ai constaté en voyageant), ça conforte dans ses idées ou ça fait réfléchir, voire changer d'avis, on aime
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- 14/10/15, 16:53 #34AnonymeTu veux dire pain au chocolat? Pour ne pas avoir de problème, je lis les étiquettes à la boulangerie ou je pointes le produit en question.
Oui je le savais déjà. Je remercie Paul, un Canadien en France de m'avoir informé sur le sujet et plein d'autres choses aussi.
Par contre, en ce qui concerne la bise, j'ai trouvé que tous les Français ne sont pas sur la même longueur d'onde. Là où je travaillais avant, les gens ne se faisaient pas la bise systématiquement. Ma formatrice qui était Russe en a aussi profité pour nous expliquer qu'ils ne se faisaient pas la bise sur la bouche contrairement à plusieurs stéréotypes. Je me rappelle aussi avoir lu dans le forum que plusieurs Français n'aimaient pas vraiment faire la bise non plus, mais le faisaient souvent par obligation. Ça fait quand même bizarre, si quelqu'un aime faire la bise, il devrait la faire à des gens qu'il ou elle aime/apprécie sincèrement non?
- 14/10/15, 17:07 #35ça c'est vrai! Surtout dans le cadre du travail. J'ai des collègues ou des potes qui adoptent la politique du "pas de bise au boulot". Par contre, ils font la bise si tu les croises à l'extérieur...
J'avoue que c'est compliqué, même pour nous!
Et comme ça a été dit plus haut, des fois c'est une bise, des fois c'est 4 , des fois tu commences à gauche, des fois à droite, ça dépend des départements et ça donne lieu à des coups de tête ou à des "vents" quand on reste penchée comme une couillonne à attendre la 2ème bise qui ne vient pas!
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- 14/10/15, 17:10 #36Quand on apprécie sincérement quelqu'un et qu'on est proche, on enlace souvent les gens
J'ai remarqué (peut être à tord) que le fait de s'enlacer amicalement au Québec est beaucoup plus fréquent qu'en France et peut être assimilé à la bise francaise.
Sans doute une différence culturelle de plus
- 14/10/15, 18:52 #37
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- 14/10/15, 22:14 #38C'est marrant ça d'ailleurs comme petite différence !
Les nords américains ne se font pas la bise (qu'ils trouvent intime et presque "intrusive") mais sont nettement plus " hugs" justement. Et personnellement, j'ai beaucoup de mal avec ça ! ^^ c'est vraiment des petites différences qui ne paraissent pas au premier coup d'œil mais qui peuvent faire beaucoup dans la réalité.
Concernant la bise en France de façon générale, c'est globalement la façon de se saluer à l'extérieure. L'exception vient, comme il a été dit précédemment, de l'environnement de travail où c'est souvent la poignée de main qui est de mise, surtout au départ et avec les supérieurs. Personnellement, la chose que je faisais systématiquement en mission c'était de savoir qui préférait quoi, et je saluais mon équipe selon les choix de chacun (allant de la bise, serrage de main, coucou Odile!).
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- 15/10/15, 01:48 #39Euhhh ne nous éloignons pas du sujet, Pain au chocolat est un néologisme = baguette + carré de chocolat.
Adopte la "Chocolatine", ca fait parti de ton intégration (dumoins à Toulouse) (recette a base de beurre avec 2 barres de chocolat a l'intérieur, plus ou moins c'est pas légal)
Pour le reste tu as raisons de te décharger sur tes frustrations, Henneman débattait avec toi et ducoup tu semble bien t'adapter je vois .
Bonne chance pour la suite de ton expérience!!
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- 01/12/15, 15:01 #40Même en étant française j'ai ressenti la même chose en arrivant à Lyon haha! J'étais super seule, je détestais tellement ma vie que je suis repartie. Du coup je suis allée au Canada, ou j'ai rencontré plein de gentils caribous <3
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