Hello !
Je poursuis les échanges pour apporter des informations utiles sur le sujet car j'ai fini par partir, avec une petite année de retard, mais je suis parti !
Je suis donc actuellement en Australie, en cours de WHV, depuis mai 2025. Aucun souci pour le passage de mon traitement vers l'Australie !
1.
Pour les détails sur le transport de médicament :
Mon endoc sur Paris m’a délivré l’
ordonnance adaptée + une attestation destinée aux services des frontières expliquant la nécessité de mon traitement, sa posologie… etc, cela
en français ET en anglais -> obligatoire pour la douane et utile au nouveau médecin australien pour simplement prolonger le traitement et éviter de recommencer le processus !
Attention a
ne pas transporter plus que la quantité maximale de médicaments autorisés : 3 mois maximum de traitement pour Nébido en ce qui me concerne. C'est du cas par cas, il faut remplir le formulaire de demande d'attestation auprès de l'ANSM :
https://ansm.sante.fr/vos-demarches/...es-medicaments. Ils répondent très vite.
A noter que ni Androtardyl ni Nebido ne sont classés comme des produits dopants donc pas besoin de permis spécial.
2.
Pour les détails sur place :
Sur Sydney, je n'ai eu aucun mal a trouver un généraliste spécialisé dans le suivi des personnes transgenres pour le renouvellement de mon traitement.
Comme en France, un médecin généraliste est largement compétent dans le cadre d'un renouvellement sur présentation de l'ordonnance originale provenant d'un endocrinologue.
J'ai eu un rendez-vous en une semaine avec un super médecin généraliste très ouvert au Kaléidoscope Health Centre que je recommande fortement
Home - Kaleido Health Centre Environ 100$ la consultation car pas de SS, ce qui m'a paru plus que raisonnable pour une grande ville comme Sydney et les compétences du médecin ! (une clinique spécialisée sur les questions LGBT peut être d'autant plus rassurante si certaines personnes trans sont en début de transition ou ont besoin de se sentir safe).
Comme en France, un
historique du suivi médical est le bienvenu pour le nouveau médecin (analyses médicales, de sang, opérations chirurgicales éventuelles…) pour lui éviter de tout recommencer mais aussi si ce n'est pas un endocrinologue ou un médecin expérimenté dans le suivi des personnes transgenres (ça les rassure toujours - surtout si ils sont de la vieille école ! '^^ ) De plus, sans historique du suivi médical, le médecin pourrait demander de refaire de nouvelles analyses médicales, c'est sa responsabilité en tant que soignant, et sans sécurité sociale, les analyses peuvent rapidement s'élever à 500$ !
PS : Mon endoc française a changé mon produit avant de partir. Je suis passé d’Androtardyl à Nebido car celui-ci permet d’espacer les injections (toutes les 12 semaines plutôt que toutes les 3 semaines), ce qui permet de donner plus de temps pour organiser le rdv avec un nouveau médecin en Australie.
-> Pour les injections, si la France permet aux patients de faire leurs propres injections eux-mêmes, l'Australie ne le permet pas. Il faut donc prendre
rendez-vous dans des centres de santé à chaque injection. Ils utilisent leur propre matériel, les pharmacies ne peuvent de toute façon PAS délivrer d'aiguilles ni de seringues. Compter 40 à 60$ pour la consultation sans SS. La prise de rdv est rapide, voir sans rdv dans certains centres. Il y en a partout, même dans les petites villes.
Personnellement, j'ai toujours été respecté par le personnel soignant, même dans les petites villes, mais si certains ont peur de mal tomber, se renseigner sur le centre ou privilégier les grandes villes. Les notions et les perceptions du "respect" varient évidemment d'une personne à l'autre donc...
3. Info supplémentaires :
Ce n’est pas demandé et l’Australie est un peu plus ouverte sur les notions d’affirmation de genre mais j'ai personnellement préféré me munir d'une attestation psy de dysphorie de genre auprès de ma psychiatre, en anglais (c'est juste une formalité) ainsi qu'une
traduction de mon acte de naissance et des jugements du tribunal pour justifier les changements légaux de mon prénom puis de la mention "sexe", au cas où. Les connaissances médicales sur la prise en charge des personnes transgenres varient quand même selon la région. Les grandes villes ne présentent pas les mêmes mentalités que dans l'outback australien.
-> Précision : je suis ici depuis 6 mois, je n'en ai eu besoin a aucun moment mais en ce qui me concerne, absolument tout mes documents étaient déjà changés. A mons avis, c'est
surtout nécessaire si certains documents d'identité ne sont pas en adéquation
Cheers !
Alixan