Trouver un travail au retour

Presque la même chose pour moi mais pour 2008 , l'été arrive mais j'espère trouver!!

De mon côté, je n'étais pas PVTiste mais en Permis d'Etudes (DESS québécois), donc mon retour d'expérience est destiné aux étudiants qui poursuivent leurs études en France (!).

J'ai candidaté auprès de deux Master 2 assez sélectifs (nombre de demandes par rapport au nombre de places).

Je ne sais pas si le fait que je sois revenu de l'étranger (avec un diplôme québécois) soit très important pour eux, mais j'ai été admis dans les 2 formations.

Je ne suis pas certain que les universités françaises connaissent grand chose aux diplômes québécois, mais ça doit tout de même les intriguer donc c'est plutôt une bonne nouvelle ^___^ !

Avez vous eu plus de facilités a trouver un travail en France a votre retour ?
Qu'on pensez les employeurs de votre expérience au Canada est-ce la raison pourlaquelle ils vous ont embaucher ?

Pour ma part je viens de retrouver un boulot après 6 mois de recherches TRÈS actives, depuis mon retour de Montréal en juillet 2008.

En fait, plus précisément, c'est le boulot qui m'a trouvé car un pote d'un pote m'a appelé pour me proposer un boulot d'assistant sur une exposition aux Arts Déco, à Paris. Je commence demain, mais c'est un CDD de 11 mois, jusqu'à l'ouverture de l'expo, sans aucune garantie pour après.

Pendant ces 6 mois, je n'ai fait que chercher, répondre à des offres qui correspondaient à mon profil (design graphique), en espérant que mon expérience d'un an et demi au Canada m'aiderait. Surtout que là-bas, j'ai eu des responsabilités. Que dalle ! J'ai passé 14 entretiens, soit une moyenne d'un toutes les deux semaines, je suis passé proche d'un poste pas mal chez Clarins pour la branche parfum, j'ai eu des contacts avec Renault, avec des agences de pub, des agences de placement... Il semble que les effets de la crise + mon profil qui sort des sentiers battus fasse peur aux employeurs.

Je suis toujours le premier à remettre à leur place les rabats-joies qui passent leur temps à critiquer la France et trouve le Canada idyllique. Il n'empêche, pour une fois, je les rejoints. Là-bas j'ai trouvé du travail à 3 reprises, on m'a fait confiance, on m'a donné ma chance. Ici, on a toujours les mêmes réponses : "Vous savez maintenant, on ne peut plus prendre de CDI, on vous rappellera pour du free-lance", "C'est dommage que vous ne soyez pas resté un an de plus au Canada".... Et tout ça sans parler de l'ANPE qui me propose des formations "Faire un entretien en vidéo", mais me refuse les formations en webdesign et multimedia qui m'auraient permi d'ouvrir mes champs de compétences. Ma conseillère, candide et un peu paumée : "Ah bah, non pourtant, c'est étrange que nous ne trouviez pas, après tout, vous êtes classé dans le parcours rapide...".

Bref, on verra ce que me permet cette job, et puis qui sait si je ne repartirai pas après. Bon courage à tous ceux qui cherchent en tout cas.

Coucou tout le monde.

En 2007, après un retour d'un an d'étude à Montréal eu la chance de trouver un emploi 2 semaines après mon retour, un CDD de 3 mois qui me permettait de financer mon PVT, agent de réservation chez Europcar France, en répondant tout bêtement à une annonce et en passant les entretiens de sélection. Bref j'ai eu l'argent qui me fallait et je suis parti donc en PVT 1 an.

A la fin de mon PVT je ne me suis pas fatigué, j'ai envoyé mon CV à mes connaissances 2 semaines avant mon départ pour la France (j'avais jms fait ça avant lol)... et 1 jour après mon retour j'avais un entretien... et 2 semaines après un CDD de 3 mois pour financer ma RP lol Mais là j'ai eu la chance de tombé sur un directeur qui adorait le Canada et donc qui m'a plus embauché par sympathie je dirais que par compétences... malgré cela le CDD s'est très bien passé et il m'a donné la chance d'apprendre quelques trucs

++ les gens

Gia

Salut à tous

C'est assez marrant car j'ai été une des premières à répondre sur ce post il y a maintenant 3 ans. Je démarrais un mois après l'aventure Canada et quelle aventure! elle a durée 2 ans.

Je suis rentrée y a 8 mois pour des raisons personnelles et ce que je peux dire c'est que je veux bien repartir même si je peux pas pour l'instant. Je sais les valeurs de la France, ici ou au Canada il y a du bon et du mal c'est comme partout mais au bout de 8 mois je suis pour la 6ème fois au chômage ... eh oui 6 fois. J'ai eu 2 missions d'intérim, 2 CDD et 1 presque CDI perdu dû à la crise qui devient d'ailleurs un beau prétexte pour ne plus embaucher. Donc j'en ai marre car mon expérience canadienne ne vaut rien. En fait partir ou pas à mes yeux ça revient toujours au même il y a toujours quelque chose qui va pas. Le look, le cv, avoir bougé, l'âge, la prétention salariale etc...
Voilà mon idée, le retour est dur dur.

Bon courage à tous

Petit up car très intéressé par ce post.

Je dois rentrer en mai et j'aimerai bien savoir comment s'est passé votre retour mais pas au niveau professionnelle plutôt du côté relationnel. Je n'ai quasiment pas eu de contact avec mes amis de France. Je me suis refais un réseau amical ici alors j'appréhende mon retour en France. Je n'ai pas envie d'aller chez mes parents (petit village perdu au milieu de la Normandie) et je ne sais pas trop si je vais pouvoir retrouver un logement sur Paris.
En bref j'ai l'impression que mon retour sera difficile d'un point de vue social et psychologique.
Je prépare ma RP en espérant avoir un job avant mai afin d'obtenir un emploi de perf.

Ca depend un peu dans quoi on bosse je pense, mais je sais que les gens qui m'ont embauche en France m'ont pose des questions sur mes voyages, je pense que ca peut permettre d'aborder un sujet qui vous passionne et mettre en avant les competences en anglais, je pense en tout cas que ca ne peut pas desservir mais bon en ce moment comme dit Lylie, la crise la crise la crise...

Ce post est super intéressant, ce serait bien qu'il soit un peu plus fréquenté dommage que les anciens ne reviennent pas sur le forum, même si c'est vrai qu'une fois qu'on est "dans" l'aventure, on oublie un peu le reste.

Pour ma part, en plein PVT, j'ai lu attentivement toutes les réponses, plus par curiosité que par nécessité car je fais partie des pvtistes qui se sont servi du pvt comme un tremplin pour partir facilement et vite , puis faire les démarches pour s'installer franchement ensuite.

En tous cas, mon feeling sur le retour en France rejoint clairement ceux qu'ont exprimé qques pvtistes : sans vouloir être pessismiste ou autre, je ne crois pas qu'en 2009 avoir fait un pvt change grand chose pour la majeure partie des gens A TITRE PROFESSIONNEL.
Et en poussant un peu, je pense même que ça peut parfois desservir en raison de la nature humaine.

Je m'explique, toute une partie de ma famille + ma meilleure amie sont partis à l'étranger à différents endroits, différents moments entre 1 et 2 ans.
A leur retour, rien n'avait changé à part dans la sphère privée où on les admirait franchement.
Mes cousins se sont fait taper sur les doigts à leur retour au lycée pck leur prof d'anglais était verte de jalousie qu'ils soient bilingue après 2 ans au canada.... elle les a saqué méthodiquement tant qu'ils ont été ses élèves.
ATTENTION , je ne dis PAS DU TOUT que c'est quelque chose de récurrent, ou que les profs sont jaloux ou je ne sais quel autre commentaire bêbête, je partage avec vous une xp "vécue".

Quant à ma meilleure copine, je l'ai retrouvé changée, murie, responsable et 1 million d'autres petites choses géniales, mais sa vie n'a pas changé pour autant.
Je pense qu'au mieux, cela peut faire qu'elle soit plus repérable sur cv. au mieux.

Parce que dites vous bien que grosso modo :

- aujourd'hui, tout le monde parle anglais. de baragouiner à bilinguisme, mais tout le monde ou presque le met sur son cv. ce n'est PLUS un caractère distinctif malheureusement.
- aujourd'hui, entre la mondialisation et les programmes d'échange & Co, énormément de jeunes ou - jeunes partent à l'étranger pour "bourlinguer".
C'est donc + commun, - exceptionnel.
Ajoutez à ça que comme cela a été dit plus haut, certains recruteurs ont PEUR de ces profils un peu bourlingueurs qu'ils peuvent considérés comme ayant la bougeotte, pas stables, un peu "woodstock" même si ca peut paraitre bete.

J'ajoute que certaines personnes, "amis", parfois famille, recruteurs ou n'importe qui peuvent éprouver une forme de jalousie vis à vis de vous. L'emphase que vous mettez sur votre pvt peut etre mal interprétée et susciter une réaction telle que "ben voyons, non mais pour qui il se prend ! c'est à la portée de n'importe qui de partir, c'est pas comme si il avait fait le tour du monde à cloche pied non plus !"
..... injuste je trouve, mais ca peut arriver.

Enfin, le contenu de votre PVT est souent difficile à monnayer pour ceux qui ont fait des "petits jobs".... pas toujours évident de faire partager votre enthousiasme pour "l'expérience de vie" que vous avez eu en étant serveur chez wendys pdt 6 mois et caissière chez winners pendant 6 autres.

C'est déjà un peu difficile parfois à faire comprendre à la famille !! Alors un recruteur ?

Voila donc mon avis , je le répète, de pvt en cours : si vous partez, faites le pour vous, pour vous "réaliser" pck ca vous branche pck vous avez besoin de ça avant de passer peut etre à autre chose... tout ça je pense que ce sont des raisons excellentes et qu'on tire le meilleur de son pvt avec ça.

Mais il ME semble que partir en pvt en se disant qu'on va faire une vraie différence professionnellement parlant à son retour.... c'est se berner de douces illusions.
Si je devais rentrer à l'issue de mon pvt, par choix ou obligation, je resterai très très prudente et humble sur la façon d'exploiter mon pvt, en ne le portant surtout pas en étendard... de même que je "l'épurerai" quant à son contenu professionnel.

Par exemple, J'ai été vendeuse dans un magasin western, et maintenant on a monté une boite et je bosse sur contrats pr une boite de consulting....
Pas sure que je parlerai de l'expérience en retail pr répondre à toutes les offres pck il y en a certaines pour lesquelles j'estimerai que ca peut me desservir.

Voila mon avis de pvtiste à Calgary

Je sais pas trop, je pense que ca depend dans quoi tu bosses.
Je bosse en hotellerie et je pense que cela va valoriser vraiment mon CV.
Les hotels dans lesquels j ai bosse a montreal et dans lequel je bosse au canada sont de niveau inferieurs a ceux dans lesquels j ai bosse en France (ici 2* en France 3 et 4*).
Mais une experience a l etranger, et surtout une au canada anglophone n est pas negligeable.

Apres, je bosses dans ma branche aussi, et c est clair que dire que tu as bosse chez wallmart, c est pas forcement super valorisant, mais ca depend aussi sur qui tu tombes comme recruteur.

Et puis ca dépend beaucoup du type de parcours que tu as au canada.

Si tu fais serveur, c'est forcement moins valorisant que dans un bureau, qui est moins valorisant que emploi dans ton domaine.

Après, la peur de la bougeotte ca existe.

Pour le fait de ne pas le valoriser, je ne suis pas d'accord, même si tu dois paraitre modeste en France, ca n'empeche pas de se mettre en valeur, c'est plus subtile.

Tu ne met pas : bilingue, tu mets parfaitement bilingue, un an en immersion complète.

Après, c'est vrai que si tu met 6 mois a trouver dans ton domaine, je pense qu'il vaut mieux prendre les 18 mois du DP après, pour avoir vraiment une expérience complète.

Bon allez un peu de bonne humeur. Vouai j'ai trouvé un job en Cdi après deux semaines de recherche en rentrant du Canada dans ma branche, la librairie en temps de crise pi je suis chef de rayon alors je touche du bois alors qu'avant de partir j'enchainais les missions d'interim et les ptis boulots cher ingrats. L'importance du pvt? Aucune idée surtout que j'ai fait pas mal de woofing pour bouger à travers le canada et pendant ma période sédentaire à ottawa j' etais security guard chez securitas... donc bon on relativise, c'est à moi que le pvt a le plus apporter au niveau personnel plutôt que professionnel.
Mon conseil: partez le coeur léger sans arrière pensée, vous verrez bien en rentrant.

Je pensais vraiment qu'en rentrant le fait de noter bilingue sur mon cv m'ouvrirai des portes, eh bien pas du tout!

J'ai un dipôme d'assistante de direction, et des expériences significatives à Toronto, pourtant ma candidature n'a était retenue que pour des poste d'hôtesse d'accueil!
Je viens tout de même de trouver un emploi d'assistante administrative et commerciale, dans une grosse boite, ce n'est pas vraiment ce dont a quoi je m'attendais, mais on me donne ma chance et des responsabilités so...

Il est quand même bien malheureux que notre expérience à l'étranger ne soit pas reconnue, alors que de l'autre côté on m'a donnée ma chance avec et sans expérience au préalable.

Cela depend evidemment du secteur dans le quel on bosse, de son experience, de son age... Il est vrai que de nos jours parler Anglais est devenu banal et que l'on fait plus la difference avec une 3eme langue. Mais bon parfaitement maitriser l'Anglais reste un atout, surtout en France ou le niveau reste assez moyen.

Maintenant parler Anglais ne fait pas tout. Ce n'est pas toujours necessaire selon les emplois et lorsque l'Anglais est necessaire pour une certaine fonction il l'est en plus de bien d'autres competences ! Donc ne pas se focaliser dessus en pensant que c'est la recette magique.

Pour ma part je suis toujours en PVT mais j'aimerai faire part d'une experience prealable a mon PVT. A la fin de mes etude en Marketing, realisant l'importance de parler Anglais pour ne pas passer a cote de bonnes opportunites, je suis parti 1 an a Londres. J'ai eu l'opportunite de bosser pendant 9 mois en tant que Property Manager, ce qui etait bien mieux sur le CV que d'avoir fait serveur. A mon retour en France, j'ai trouve un job dans mon secteur au bout de 2/3 semaines. Le poste etait tourne vers l'international donc le fait de parler Anglais a ete decisif dans l'obtention du job. (encore une fois parce que j'avais aussi les autres competences exigees pour le poste).

Bref, tout ca pour dire que partir en PVT et parler Anglais c'est pas magique mais ca peut etre tres utile selon les cas. En tout cas je vois pas de cote negatif. Le cote bougeotte n'existe pas si c'est votre 1ere experience du genre. Maintenant si ca fait 5 ans que vous changez tous les 6 mois, la oui ! Mais c'est pas a cause du PVT.

Sinon je rejoins l'avis de Pierre, si on ne trouve pas un job dans notre branche des les premiers mois ici il vaut mieux enchainer sur le DP pour acquerir une experience significative.

Et puis, même au niveau de l'anglais, je suis sur que ca servira...

Prenez une pile de CV... Première chose, il dégage tout ceux qui parlent pas anglais... vous y êtes encore. Avant le PVT vous étiez éliminés.

Ensuite, une fois dans une entreprise(je dis pas que c'est facile) si vous parlez un peu de votre expérience à l'autre bout du monde, votre patron peut être intéressé. Si il pense ouvrir une filiale quelque part, ou discuter avec des clients importants, quelqu'un qui parle couramment et qui comprend tout, c'est quand même mieux qu'un mec qui n'a jamais fait autre chose que des cours en France. Et le coté débrouillard peut être apprécié... genre lui on sait qu'il saura se faire à la vie, donc on l'envoie en expatrié, il aime ca en plus...

Et je pense que le plus important ici, c'est la compréhension et non le parlé... tout le monde saura se faire comprendre plus ou moins bien auprès d'un client. Par contre, il sera vite énervé si personne n'arrive a le comprendre.

Et même si ce n'est pas quelque chose de super utile, être dans ceux que le patron appelle quand il a besoin d'une relecture de son email anglais qui va décider de l'avenir de la boite, c'est en fait super bien pour une carrière, on peut se mettre en valeur comme ca sans intermédiaire.

L'important n'est pas qu'il pense que vous parliez anglais au retour. L'important pour le recruteur, c'est qu'il voit que vous vous êtes bougés le derrière et que vous n'êtes pas resté dans les jupons de votre mère...
Bref ça fait tout, sans vous connaitre il saura que vous êtes quelqu'un de débrouillard et dynamique car vous avez eu le courage de partir à l'autre bout du monde dans l'inconnu et que vous vous en êtes sorti

Je ne l'ai pas encore fait mon PVT, mais c'est ce que j'ai pu en tirer après avoir discuté avec differents recruteurs de boites d'interim

enfin, à relativiser quand même, ça dépend dans quels secteurs...
surtout par les temps qui courent et vu la mentalité des recruteurs français, 6 mois ou 1 an, c'est parfois peu à valoriser

J'ai eu un entretien aujourd'hui pour un poste vraiment parfait, exactement ce que je recherche.
Premier entretien hier super et aujoud'hui le second qui ne devait être qu'une banalité d'un quinzaine de minute,
il n'aura durer que 5 min montre en main! Pourquoi? A la question où est ce que vous voyez dans quelques années,
j'ai répondu que je ne savais pas vraiment pour le moment mais qu'il était certain que j'aimerai repartir à Toronto.

1 heure plus tard la boite d'intérim m'annonce que je ne suis pas retenue pour le poste, à cause du fait qu'ils ne peuvent
pas compter sur quelqu'un qui compte s'en aller, honnêtement j'en suis rester sur les fesses!
Je dois ajouter que j'étais censé commencer dans la demi heure qui suivait voir au plus tard au lendemain. Je suis dégoutée

---------- Message ajouté à 22h00 ---------- message précédent à 21h54 ----------

Désolé pour les fautes d'orthographes, j'ai vraiment eu une journée de crotte...

Je comprends que tu sois dégoutée mais avec la réponse que tu as donné tu ne pouvais ésperer rien d'autre! A ce genre de question il faut toujours dire que tu te vois ds la ville où tu postules et dans cette entreprise s'ils te donnent ta chance (je banalise la réponse mais c'est un peu ça).
Surtout ne jamais dire que tu comptes peut etre partir ds qq mois ou années ou que par ex pr les femmes que tu comptes faire un enfant dans les mois ou années à venir!
C'est triste mais la franchise ne paie pas souvent lors des entretiens d'embauche.
Je te souhaite bonne chance pour la suite