Coucou à tout le monde, BartOon deux an plus tard

[BartOon]

Bonjour.
Je dois dire que ça fait un petit moment que je tombe sur ce site, en faisant des recherches sur la compatibilité des appareils électriques français au Québec, pour les diverses informations sur l'immigration, la résidence permanente, le fameux PVT... enfin je m'inscris aujourd'hui.

Mes démarches se bousculent, ... [SPoiler]...les dossiers étant disponibles pour le PVT version 2009, je crois que c'est le grand saut, mais je suis serein, le Canada, plus particulièrement le Québec, la ville du Québec et Montréal, sonne comme une évidence, aussi bien pour trouver un équilibre professionnel que personnel.
Si je suis la présentement, c'était pour féliciter Nhoz et sa lettre très personnalisée, que j'adore, la lettre de motivation qui m'amène une fois de plus sur le site, donc je m'inscris.

Je me présente, je m'appelle Stéphane P. j'ai 28ans, et je pense m'installer au Québec, par le PVT dans un premier temps et ensuite une résidence permanente.[/SPoiler].

Première chose qui se remarque, pas génial le speech, titre mauvais, en voulant le retrouver ien avait cinquante mille, mais bon, authentique, toujours ! Et je dirai quasiment pas de fote :bond
Je vais pas me prendre la tête, ia un paquet de chose sur ce post ci Impressions - Sondage

[SPoiler]Tant qu'à faire upper le post, on va y participer.
Au passage, il y une fonction "Outils de la discussion" » "S'abonner à cette discussion..."

1. A votre arrivée, comment vous êtes-vous senti à l'égard de votre nouvelle ville ?
Heureux, la ville étant à la hauteur de vos espérances.
Le centre-ville oui, c'est moderne, ce n'est qu'un avis qui n'engage que celui qui l'écrit, dès que tu sors de dit centre-ville c'est moins flashy, il y a de très belles rues mise à part ça dans certains coins, mais les appart' grincent

2. Qu'avez-vous pensé de l'étape « auberge de jeunesse » ?
Je n'y suis pas passé, esquive de l'auberge, voir question suivante

3. Les démarches pour trouver un appartement ont-elles été simples ?
Oui, j'ai trouvé très rapidement.
Depuis la France, coloc pour les trois premiers mois, et pour les mois suivants recherche aussi simple, plus de stress inutile que de difficulté. Les montréalais sont majoritairement facile à vivre, ils ne s’encombrent pas trop de pas grand chose, un compatriote me rapportait qu'il a changé de ville en un clin d'œil, il a tout vendu, laisser son ancien appart pour un nouveau avec des autres meubles achetés ici et là

4. Quel type d'emploi avez-vous recherché ?
J'ai toujours cherché dans mon domaine.
De la chance, juste au moment où je m'attendais à postuler chez Couche-Tard, un entretien passé des mois avant a été payant, ingrat n'est pas ingrat ici enfin officiellement

5. Votre situation professionnelle a-t-elle évoluée depuis votre arrivée ?
Oui, j'ai une meilleure place mais dans la même société. Simplement en me faisant embaucher en interne dans la société dans laquelle je travaillais par SSII (en impartition, vq)
Depuis je suis revenu à un poste similaire à ce que j'avais eu en France niveau responsabilité technique, comme j'avais lu en une année, mais je m'estime grand chanceux

6. Avez-vous trouvé l'appartement de vos rêves ?
En quelques sortes oui, je m'y sens bien.
Planchers qui grincent, cuisine aménagée années 50, avec des plans de travail pour des tailles de personne des années 50, isolation années 50, électrique disons 60, et les appareils électro-ménagers 90 ... et ce ne sont que les points positifs non ia un tas de choses sympa dans l'appart, on l’embellit au fur et à mesure en attendant le condo

7. Quel a été votre sentiment dominant au cours des 2 premières semaines ?
Je me suis senti perdu, déboussolé.
Je n'ai pas réalisé que mon expérience en PVT commençait, je me sentais en vacances.
Un peu des deux, c'était nouveau seul, et moi je ne suis pas une fille qui c'est fait sauter dessus par de gentils Messieurs charmants pour me faire le tour de la ville, amis laissés en France, des autres trucs qui se sont tassés depuis mais pas stabilisant pour l'époque. Un coloc américain qui parlait mieux français que moi anglais.
Et en même temps c'était l'été, les montréalais étaient chaud bouillants comme à tous les premiers rayons de soleil, une ville qui était, et qui l'est toujours, super green, la nouveauté galvanisante, de nouvelle rencontre super sympa mais ces couill*** ils sont tous partis ouinnn, enfin voilà, les deux, grisé par la peur pendant des petites vacances.

8. A vos débuts, vous êtes-vous senti seul ?
Je me suis senti seul, loin de mes proches, un peu abandonné dans une nouvelle ville.
Parfois oui, parfois non, selon les moments.
Pas du tout.

9. Vous êtes-vous fait des Amis canadiens dés votre arrivée ?
Non, aucun.
Je me suis fait des connaissances (plus que des amis) à l'auberge de jeunesse ou en sortant.
Oui, je me suis vite fait des amis canadiens.

10. Quel lieu vous a le plus donné l'occasion de vous faire des connaissances canadiennes ?
Le travail

11. Ressentez-vous un vrai manque par rapport à votre ville d'origine, votre famille, vos amis ?
Cela dépend des moments, de mon humeur, des événements qui se produisent ici
Les moments de complicité avec la famille et les amis proches, même peut importe ce que tout le monde dira, moi je pense et je dis que la culture est vraiment pas la même, comme les japonais ne montreront pas une once de sentiment par pudeur, ici aussi, en plus de la façon de causer, ia un état d'esprit

12. Trouvez-vous votre emploi actuel épanouissant ?
Ce n'est pas le poste que j'aimerais occuper toute ma vie mais ça me va.
Oui, mon job est génial !
Encore une fois les deux, la culture de l'entreprise et québécoise y est pour une part, j'en suis pour une grosse part, et les gens qui m'entourent aussi. Le taff est enrichissant par sa liberté de faire en sachant s'y prendre pour se faire entendre

13. Si vous avez pris des cours d'anglais, avez-vous trouvé ça utile ?
Je n'ai pas pris de cours
Le terrain, Montréal ville de travail bilingue, encore plus dans l'informatique, j'ai réussi à me faire passer pour débrouillard et finalement je m’entraîne tous les jours

14. Comment définiriez-vous votre progression en anglais ?
Correcte, il y avait une bonne base même si je ne me l'avoue pas, dans certaines entreprises, surtout au centre-ville parles les deux langues, ou peut être l'espagnol, sinon va à Québec

15. Quel est l'endroit qui vous a le plus fait progresser en anglais ?
Les lecture en anglais
Le travail
La téloche !

16. Au jour d'aujourd'hui, quel adjectif correspond le mieux à votre état d'esprit ?
Interrogatif (ive)
Indifférent(e)
Serein(e)
Je me pose certaines questions

17. Envisagez-vous de rester au Canada ?
Oui, c'est sûr !

18. le PVT (votre situation, votre travail, votre vie sociale, votre environnement) vous apparaissait comme une chose :
Bien plus simple
Fidèle a ce que vous vivez
Je ne suis pas sur d'avoir compris la question, mais oui la vive est plus cool ici

19. Quel bilan pouvez-vous tirer de vos objectifs de bases ?
Atteints

20. Envisagez-vous de faire un autre PVT (Japon, Australie, Nouvelle Zélande) ?
Non, mais cela n'a rien à voir avec mon expérience au Canada.
Je venais ici pour m'installer, en cherchant des choses que j'ai trouvé

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Bon j'ai l'impression d'avoir salop* le sondage, disons que c'est plus explicatif [/SPoiler]

Pour rajouter, en espérant ne pas radoter.

Petite année de PVTiste très tranquille et très posé, à mon image, et surtout dans l'optique que je m'étais fixé, venir m'installer au Québec pour la qualité de vie.

De superbes vacances à mon arrivée, avec un peu d’insouciance de l'été, je conseille à tous de venir au mois de mai, c'est là qu'à mon sens, que l'effervescence du printemps renaît avec le bitume qui redevient visible et l'apparition des tenues légères (à 10° en tee-shirt, presque même moi, réunionnais d'origine, il y a deux ans à 16° je mettais le chauffage). Et surtout dans les grandes villes, les festivals, les parcs, ... les bars, un Paris avec plus de verdure et moins de râleurs. Donc un été sympathique, avec quelque rencontre, désolé pour celles et ceux avec qui c'était moyen, en particulier avec Mélanie, désolé c'était pour ton retour à Montréal, la pauvre, et ce n'est pas toujours facile mais je pense que le feeling était très défensif pour moi sur le moment cette nouvelle vie m'agressait, j'espère avoir appris à vivre avec, mais bon j'espère ne pas t'avoir laissé un mauvais souvenir. Sinon il y a eu des rencontres plus funky, même s'ils tous morts... enfin repartis en France ou ailleurs, c'est pareil, fiouu les pauvres aussi, Sarkozy et la SNCF, Chhaaaaammouuuuuxxxxx et Yaaaanouuuxxxxxxx, merci les jeunots pour New York et une grosse partie de l'été, Chris le philosophe drogué et bourré, merci pour les sushis, JolieJulie qui se la pète toujours, oui oui même en Australie, je l'entends d'ici, YodAlex le maitre jedi des bars de Montréal, même si je n'es pas vraiment approfondi amicalement, pareillement pour Boubiboulguamanatina, mais quand est-ce qui va arrêter sa mixture au chocolat dégueulasse celui la , et autres croisés ici et la, Ben et Momo pour le roller sur le circuit Gilles Villeneuve, et ceux qui se souviennent pas de moi.

Donc l'été passé, recherche de boulot plus préoccupante, j'ai appris à stressé au Canada, mail bombing, recherche intensive sur internet, prise de contact ici et là, rendez-vous, et prise d'informations dans les différents centre d'accueil des immigrants, prenez tous ce qui faut prendre, mais honnêtement rien ne vaut l'avis d'une vraie personne, je serai même pour instaurer un parrain d'immigration avec quelqu'un qui est dans votre branche professionnelle, pour moi l'informatique j'ai trouvé ça dur, la réalité du marché pour les emplois, pour les taf autres que dit "ingrats", ce n'est pas évident, la réalité de la langue, surtout anglaise, mais même française, le québécoise est proche du français, mais pas identique, il faut tendre l'oreille. Aussi une chose, les boulots de serveurs, selon ma copine (noonn je ne dirai jamais blonde), ici ils sont prisés, parce que de gros pourboires au pourcentage, dans plus la note est élevé, et ne demandant pas de formation ni de qualification spécialisé, donc travail dur à avoir finalement pour un petit boulot. Histoire entendue : un étudiant en doctorat qui a fini son diplôme et qui finalement est resté serveur car touchait mieux en tant que serveur... Faite gaffe à la réalité locale.
Et finalement je trouve une petite mission, où ça se passe super mal, à la limite de l'ulcère à l'estomac en allant travailler, je me fais virer à l'américaine au bout de trois jours, vous savez comme dans les films, "heu Stéphane, tu es une bonne personne, mais tu ne fais pas l'affaire, tu sais c'est le travail qui n'est pas bien, j'ai besoin de quelqu'un de plus technique..." Avec une expérience de technicien de cinq ans dont deux en tant que technicien niveau 2 en France, ben quoi les ordis ne sont pas les mêmes qu Québec... Et pour la cerise, l'agence qui m'employais ne voulait pas me payer, pour des raisons encore plus marantes, et que je vivais sur mes économies depuis quatre mois... En passant groosss merci à Lilti972 represent les DOM-TOM créoles. Merci à tous ce qui ont répondu à mes posts et continueront à répondre je l'espère

Les choses se tassent, une autre mission plus zen niveau employeur, mais pour me rendre compte de la désorganisation de l'informatique au Québec, j'espère que ses paroles ne me vaudront pas de malheurs mais c'est ce que je pense, mais super sympa, les gens sont gentils, comme tous les québécois que j'ai pu rencontrer (même dans le boulot ulcère), ien a des cases coouu...côtes mais toujours courtois, tout sourire, très dans le sens du poil. Et finalement je décroche un vrai taf, indéterminé, niveau 0, mais c'était le deal, en arrivant ici de reprendre au bas de l’échelle, surtout que ça a fini par payer, je suis aujourd'hui niveau 2, et même administrateur junior, avec un salaire vraiment correcte, quasiment 8$ de l'heure en plus, et je n'ai pas commencé au salaire minimum, courage jeunes gens !

Entre temps mon PVT s'est terminé, j'ai fait une demande de JP, en passant que je l'ai obtenu en trois semaines, je m'y été pris en retard, et ils ont été clément de me sauver un tour du poteau, puisque je suis parti en vacances en France, pour revenir et le valider, qui finalement est maintenant une résidence permanente, pour un français, qui râlent toujours autant, mais avec les formes, comme un bon vieux parigo, et certainement en route pour la citoyenneté.


MERCI D'EN ÊTRE ARRIVÉ JUSQUE LA PARCE QUE C'EST UN GROS PATÉ À LIRE