1. #1
    Avatar de dumpoucci
    Marie 41 ans

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    Et voilà, c'est fini. Bon c'est fini depuis un certain temps déjà. Près de 3 mois. Pouah que ça passe méga vite. Et 3 mois que je ne m'étais plus mise à écrire. Et ben ça fait bizarre. Alors j'ai décidé un truc encore plus bizarre, voir méga bizzare: vous raconter ma vie. Ouh là. N'ayez pas peur, je ferai vite et je vais résumer. Parce que si je raconte tout tout de mon année à Montréal, ben on est pas sorti de l'auberge...Et pis fallait quand même que je fasse un tit article pour le clôturer cette année de PVT.

    J'ai donc profité de l'écriture de l’article de clôture de mon blog pour vous le faire partager ici. Au moins pour un certain temps. Jusqu'à ce qu'on revienne! Bon c'est pas encore fait, car à chaque fois qu'on est méga supra organisés, que le dossier est enfin complet, ben l'immigration se met à inventer de nouveau trucs pour rallonger le délais. Là, c'est les tests de langues. Mouais. Heureusement, ils ne demandent pas l'écrit, on aurait été mal barré... On avait déjà prévu d'organiser 1 à 2h de dictée par semaine... Mais il n'y a que que l'expression orale: on est sauvéééééé!Mhm. Bref. En tout cas, même 3 mois après, on a qu'une envie: repartir. Tout le monde ici me demande pourquoi. Aghhhh!!! Mais j'en sais rien! Oui je sais ça paraît souvent super bizarre, mais pour être franche, je me fous un peu du pourquoi du comment. La seule chose à comprendre c'est qu'on veut repartir. Non? Si. Même si on a tous les deux retrouvé du travail, un appart, une petite vie de banlieusard tranquillou. C'est juste que... il fait trop chauuuuuuud!!!! Fred ne peut plus mettre son Canada Goose.Parce qu'un Canada Goose sous +15°C, ça la fout mal.Ou ça fout la honte. Les deux quoi. Même si ici c'est the mode générale, ben non, ça le fais pas. Non j'déconne. Ya pas que ça. J'ai même pas pu mettre mes super jolies mitaines en forme d'ours blanc. Snif. Bon ok, ya pas que ça non plus.

    Disons que cette année a été tellement enrichissante, tant au point professionnel que personnel. J'ai, pour ma part, appris énormément de choses, sur moi même, sur les autres. Même si je n'ai pas changé (j'ai même l'impression que je suis piiiire qu'avant: si si! franchouillarde oblige....), j'ai beaucoup, beaucoup réfléchis quant à ce que je veux dans la vie. Et pour le moment, je veux faire ma vie ailleurs. Après, on verra.
    Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas (et boudiou que yen a pour une antisociale comme moi...), j'ai écris un blog dès le départ de mon immigration. Bon au départ, c'était pour vendre des bouquins. Mais vu l’intérêt général de mes Paulo Coelho et autres Zola, j'ai décidé que je l'écrirai pour envier les autres. En gros pour foutre les boules à ceux qui sont restés. Oui je sais, je suis méga gentille. Une grande copine quoi. Au moins je pense aux autres. Et puis en fait, ce blog m'a permis de faire le bilan de mon année, jour par jour, de me rendre compte de tout ce que cette expatriation m'a apportée. Mais ça ne m'a pas permis de répondre à cette question: pourquoi je suis partie. Aucune idée. Enfin disons la même que pour l'envie de repartir.

    Le principal, c'est que nous sommes arrivés à 3 dans cette petite ville de Montréal, un soir d'octobre 2010. Et que notre cerveau y est encore (enfin pour moi, pour Bill mon chien, il me l'a pas encore confirmé...).
    Trois premiers mois de découvertes de la ville, même si on la connaissait déjà dans les grandes lignes avec un séjour touristique l'année précédente, trois mois de recherche de boulot, de questionnement "Mais qu'est ce qu'on fous là?!". Puis, une sorte de quotidien s'est installé. Boulot, sorties, amis. Et surtout l'envie de vivre au jour le jour. De faire tout ce qu'on s'était en quelque sorte interdit auparavant. Et entre nous, qu'est ce que c'est bon de faire exactement ce qu'on désire! Changer de boulot? Ok, j'ai démissionné trois fois en 8 mois. Partir une fin de semaine? Ok, on loue une voiture et on y va. Manger gras? Ok, c'est partiiii! C'est parti aussi pour l'achat d'une balance et des "mais pourquoi j'ai mangé ça hier soiiiir????".
    Mhm. Bref.
    Cette année a donc été le centre d'une remise en question sur moi même et sur ce que je veux faire: profiter de la vie!Disons, qu'on a pratiquement tout eu cette année là: la recherche intensive de boulot, les voyages un peu à droite à gauche, le boulot et surtout deux décès très proches, amicaux et familiaux et un retour précipité en France cet été. Pour être franche, ce sont ces derniers évènements qui font beaucoup réfléchir. Notamment sur la présence de sa famille et de ses amis à plus de 6000km de là. Est-ce qu'on serait prêt à gérer ça de nouveau si on s'installe définitivement? Chacun le vit différemment. Mais pour ma part, ça c'est confirmé en une crise de panique en France, disparue dès les premières heures au retour à Montréal...

    Mais bon, trêve de "moment émotion", je pourrais rapidement vous résumer mon séjour comme je l'ai fait au mois de septembre sur mon blog. Parce qu'après un an (enfin plusieurs mois, on a tous connu ça), c'est le moment des bilans...
    Et un an ça passe vite. Horriblement vite. Alors on fait style on est super bien organaïzed et on fait des listes. Enfin, j'ai fais des listes. Et entre la liste du "ce qu'on doit faire" et du "fait!" avec un soupçon de fierté, je suis un peu perdue. Car quand même, après 9 mois ici, on a dû en faire des choses non? En fait on s'en rend pas trop compte. On a plus l'impression qu'il nous reste encore tout plein tout plein de trucs à faire... Bon on va quand même essayer de ne pas lister notre vie mais des fois, hein, entre nous, ça fait grandement du bien de mettre des petites croix devant " a fait du canot" (oui oui c'est vrai!!!) ou " doit aller voir les baleines" (comment j'ai troooop envie!).
    Bref, alors voilà, the liste of les choses qu'on a réussi à faire. Bon pas trop de "ouahh..." parce que je sais, on a une vie trop trop remplie... mais je veux pas faire de jaloux hein? Alors j'ai mis ici qu'un petit résumé. Oui je sais, je suis trop modeste.


    Liste I did it (pour les french: je l'ai faiiiiiiit!!!!!)




    Une franchouille sportive Parce- que je suis une supra-méga sportive. Ça se sait et ça se voit. (je sens qu'on rigole...?!)
    • Du chien de traîneau. Même que j'ai un 8° sens avec les huskies moi...
    • Du canot au Lac supérieur du Mont Tremblant. Même que avec Fred, et ben on a même pas coulé!
    • Assister au red Bull Iced Crashed (ce truc je sais jamais dans quel ordre vont les mots...), sans se prendre un patin dans la face
    • Faire du patin à glace. Ouais, je suis la Suria Bonalli du Québec. En plus blanche. Et moins douée.
    • Faire de la raquette en pleine nuit. En fait on avait pas les raquettes, juste les flambeaux. mais c'est déjà ça. On a même eu droit à des chamallows au feu de bois...
    • Assister à un match de hockey. Voire même à plusieurs. La prochaine fois on s'abonne et on économise pour s'offrir les Canadiens!
    • Assister à un match de football ricain pour la finale de l'Est. Bon super long, on a rien compris aux règles, mais supers hotdogs. Et Montréal a gagné. Enfin ça on s'en fout.
    • Assister à une course de chiens de traîneaux. J'ai déjà dit que j'avais un 8° sens avec les huskies?
    • Faire toute une saison de ski! Et aller au ski après le boulot. Ca c'est la classe intégrale.
    • Faire des superbes randos dans les parcs nationaux canadiens. Sans vous dire la tête que j'avais à la fin de la rando...

    Une frenchouille voyageuse Parce- que je suis une véritable globe-trotteuse. Une globe trotteuse quasi trentenaire et qui ne se ballade plus en bus mais en voiture... (on rigole encore?!) Pardon, nous n'avons plus les mêmes valeurs.
    • Assister au carnaval de Québec. Bon je suis pas en photo avec Bonhomme mais je vous assure, j'y étais!
    • Visiter Ottawa. Et passer deux heures au Musée des civilisations.
    • Visiter enfin Toronto, Kingtson et les chutes du Niagara!!! Ouais là ca pète hein? Là vous zetes supra méga jaloux. Hein?
    • Aller dans les Cantons de l'est et faire le tour des lacs et dormir dans une vieille auberge au bord d'un lac!
    • Visiter les alentours de Montréal. Ben ouais, ya pas que Montréal dans la vie. Enfin quoique...
    • A vu tous pleins de chutes: montmorency, niagara, rawdon, et les toutes petites dont on se souvient jamais des noms...
    • Aller à Bosse- Thon! Et assister à une parade patriotique dans le fin fond du bled de la Nouvelle Angleterre. Et avoir donné envie au frenchouille l'envie de retourner aux us!
    • Aller en Gaspésie et en Nouvelle- Ecosse. Et 5760km en 17 jours.




    Une frenchouille cultivée Ah ouais ça existe?! Ben ouais. C'est pas parce-que je lis Voici et Cosmo que je connais pas Michel Tremblay... Qui ça?
    • Assister à des matchs d'impro. Depuis le temps que je voyais ça sur la câble avec ma tote mère... de la pure culture québécoise!
    • Suivre le plupart des festivals Montréalais: nuit blanche, nuit des musées, Fête des neiges, Divers Cité... bref j'en oublie pleins tellement y'en a. 'Suis cultivée mais avec une (toute?) petite mémoire...
    • Aller dans les 3/4 des musées Montréalais. Tellement que maintenant, je peux plus y rentrer de nouveau...
    • Avoir lu... 15 livres en 9 mois! Ouah. Suis étonnée de moi- même.
    • Assister au Horror Picture Show. Et se rendre compte que je suis nulle en anglais.
    • Parler franglish. Et ouais, c'est pas donné à tout le monde ça.
    • Parler acadien. Et franchement, j'assure.




    Une frenchouille super gourmande Ça, j'ai hésité à le mettre dans la thématique "culture". Parce- que la bouffe, c'est quand même une énorme tradition culturelle. Non? rassurez-moi.
    • Manger des trucs qui paraissent super bizarre aux frenchies: le pudding- chômeur, la poutine, le pâté chinois, les crêtons, les fêves au lard, les oreilles de crisse... Ouais, pour manger, je suis la 1ère. J'aurais d'ailleurs dû le mettre en first position. Parce- que la bouffe c'est quand- même méga hypra important dans la vie non? Surtout la poutine.
    • Manger un truc encore plus bizarre, même pour les québécois: une poutine au foie gras. Et ouais, je fais pas les choses à moitié moi.
    • Manger (et oui que manger!), dans une cabane à sucre. Et faire style qu'on adôôôre les tires sur la neige...
    • Manger... et tenter de s'arrêter de se peser. Aïe. Dur.
    • S'être fait péter la panse avec un MacHomard. Pas donné à tout le monde hein? Bande de jaloux.

    Une frenchouille qui découvrent la vie Tout simplement parce- qu'on fait des découvertes vraiment...intenses au Canada... Si si je vous assure.
    • Découvrir le monde de la moufette. Ça c'est méga intense. Au moins maintenant, je sais à quoi ça ressemble une moufette. Et l'odeur de la moufette. Et comment s'en débarrasser. Enfin ça presque.
    • Découvrir le monde des bobo citadins. Car oui maintenant je me considère comme une bobo. Bon sans Picard à côté ni vélo ou voiture électrique. Mais je fais du tri sélectif, je mets tous mes déchets végétaux dans un compost et j'ai un jardin! On fais des BBq partie de homard (siouplait...). Qui dit mieux? En fait, je vieilli, tout simplement.
    • S'habiller en cagasse Montréalaise. On verra si j'ai attrapé le virus l'hiver prochain...
    • Ouah, c'était pas...un ours qui traversait la route là, juste devant nous, là en courant?! Euh...si.

    Une frenchouille qui bosse Oui oui ça existe. J'ai bien dit une, pas un.
    • A bossé sous - 28°C pendant un mois (un mois!!!!) à donner des journaux à 6h du matin. Heureusement qu'il y avait le ski après...
    • A travaillé bénévolement. Oui, ça mérite d'être listé quand même non? Et pour un super salon d'art!
    • A enfin eu son poste au Musée des Beaux- Arts. Après un mois sous - 28°C, je le méritais!
    • A terminé en beauté pour un des festival les plus importants de Montréal. Et s'est vraiment éclatée.
    • A enfin 3 mois de pures vacances. Non, pas de chômage. De vacances! En été en plus!

    Et là,je suis partie en vacances, qui devaient me permettre de faire ma liste des "I will do it" (je vais le faiiiire pour ceux qui don't speak l'anglais). Sauf que en vacances, je suis méga flemmarde. C'est bien connu, moins on en fait...moins on en fait. Sauf que là, ben j'en ai trop fait. Sauf ma petite liste. Alors les premiers points de cette fameuse liste "I will do it!!!":
    • Envoyer mon dossier de rp.
    • Ne plus être abonnée à Pôle Emploi...( euh ça...pas sûr, je commence déjà ma 2eme inscription en moins de 3 mois
    • Manger du fromage. Et du pain. Et reprendre tous les kilos perdus au Québec( qui a dit qu'on grossissait en Amérique du Nord?)
    • Continuer à vivre au jour le jour et profiter de la vie.
    • Croire en soi. Et ça, c'est valable pour tout le monde!
    • ne plus écrire de post perso sur ce forum. Ben vi, je dois assurer mon rôle d'antisocial quand même...

    Dernière modification par dumpoucci ; 20/08/12 à 14:37.


  2. #2
    Avatar de gael44
    gael 32 ans

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    beau résumé qui donne envie de partire. Merci

  3. #3

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    T'as oublié New York dans tes voyages !

  4. #4
    Avatar de Wood
    Dylan 34 ans

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    Le Canada, ça rend optimiste ? On dirait bien ... Faut quand même rester pessimiste de temps en temps.

    Je vois même pas une ligne de pessimisme dans ton récit ! C'est trop beau en faite Un peu trop d'ailleurs ... Genre heureusement que t'as pas fait un road trip en US parce que là, Nicolas Hulo il vaut pas grand chose à côté

    En tout cas, fabuleux récit Ca donne envie.

    Juste une question: L'envie de bouger, partir à l'improviste, voyager, changer de boulot, les sorties, etc ... C'est si imprévisible que ça, parce que bon, chez nous, c'est pas du tout comme ça. C'est assez rare de ce dire, demain je quitte le boulot, je prend le bus/train et je go dans le nord du québec ou encore, ce w-e je visite la ville etc ...

    En faite, ma crainte, c'est d'avoir une routine la-bars, de genre rester chez soi, sortir uniquement le w-e. Je crois que le boulot et les relations doivent jouer beaucoup. D'un autre côté, tu n'es pas partie seul, ça change terriblement la donne

  5. #5
    Avatar de dumpoucci
    Marie 41 ans

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    C'est clair que partir à deux (ouh là j'ai failli oublier mon chien.... à 3 donc...) ce n'est pas du tout pareil que partir en solo. Et je dirais qu'on a plus tendance à être routinié à deux que seul. On sait que lorsqu'on rentre après le boulot, on a son homme (et son chien oui...) qui nous attend. Personnellement, je pense que la routine est un passage obligatoire dans une vie, et moi comme les autres, j'y suis passée. J'avais d'ailleurs écris un article à ce sujet là!
    Concernant le fait de changer de travail, je l'ai fais là bas comme je le fais aussi ici. 1ere différence: ici c'est la fin de mes contrats de travail qui m'obligent à chercher autre chose, là bas, c'est moi qui ait décidé de changer. 2eme différence: quand tu es en séjour temporaire, tu profites beaucoup plus que si tu sais que tu séjournes à temps plein quelque part. 3eme différence: la mentalité vis à vis du travail est différente. Changer d'emploi assez souvent est (d'après mes propres expériences) assez mal perçu en France. Ça commence (doucement...très très doucement...) à changer. Et c'est surtout que je ne recherche pas en ce moment un emploi stable, contrairement peut être à certains.
    Puis, l'envie de bouger, à droite à gauche, je le faisais aussi en France. C'est disons, un peu une manière de vivre. Mais je ne dis pas (et je ne le fais pas!) que je pars tous les 4 matins! Un an c'est court, mais ça laisse tout de même un certain temps pour s'organiser.
    Et puis pour l'optimisme... demande à ceux qui me connaissent si je le suis...oh là là là... Je dis toujours, je ne suis pas pessimiste, je suis réaliste. Et la réalité, dans mon cas est là: certains évènements, comme le fait d'être venue avec un objectif (travailler dans un musée par exemple) et d'y être arrivé, ou la mort de personnes proches, te font énormément réfléchir quant à ta capacité à gérer ce genre de situation. Et donc plutôt que de voir les choses en noir "mais pourquoi ça m'arrive à moi?" ou "je n'y arriverai jamais", phrases ô combien ancrées en moi il y a plusieurs années, voir même et je ne vais pas mentir, pendant cette année, je préfère désormais je dire que tout est possible. Quant on veut, on peut. Dans la mesure du possible bien sur. ;-)
    Mais si tu veux quelques expériences négatives, oh j'en ai! J'ai mis trois mois à trouver un emploi dans mon domaine, et encore, en tant que commis, bref pas le boulot de mes rêves, mais dans la structure désirée. Mes horaires de boulot étaient, on va dire, très inégaux selon les semaines. Je pouvais faire 15h/ semaine et 64h la semaine suivante. Il fallait donc que ma situation personnelle (sans enfant et sans un besoin urgent de minimum 1500$/mois) soit modulable avec cet emploi du temps. Je pouvais terminer parfois à 2h du matin, sans être payée plus. Sinon, j'en ai fais un boulot pourri: donner des journaux à la sortie du métro au mois de Janvier. Et bien ça te rend compte de la réalité du marché du travail québécois, surtout en échangeant avec tes collègues de travail. J'ai été, pendant un mois, l'amie des chauffeurs de bus et des itinérants! Mais plutôt que de m'auto-flageller vis à vis de ma situation professionnelle, ça m'a appris que j'étais capable de rester sous -28°C pendant 4h debout... Mais bon, au bout d'un mois, j'ai démissionné... ;-)
    Après, au niveau des manques, excepté la nourriture, je n'en ai au aucun. Et je n'ai pas été malade, donc je ne peux pas parler du système de santé ou autre chose qui pourrait paraître négatives...

    Et puis en même temps, faire un bilan une fois rentrée, permet justement de relativiser énormément. Les seuls moments noirs qui ont été très difficiles pour moi ont été le travail (c'est d'ailleurs pour cette raison que je veux y retourner, me donner une deuxième chance de trouver un "vrai" travail) et la proximité de ses proches lors d'un évènement grave. Ah oui là où vraiment mais vraiment j'ai cru qu'on y arriverait jamais a été le jour où mon chien s'est fait arrosé par une mouffette... On a mis plus d'un mois à enlever l'odeur et on a maudit le canada de faire de cet animal un protégé de toute tentative d'extermination...aghhhh!!!

    Bon pour être un peu plus sérieuse et "réaliste", le pessimisme, je l'ai ici, depuis que je suis rentrée si tu veux tout savoir. J'ai certes trouvé du travail en à peine une semaine, mis un mois et demi à trouver un logement mais notre situation est la même, voire pire qu'avant notre départ. Je n'arrive pas à avoir de contrats de plus de 3 mois par exemple. J'ai l'impression que rien ni personne n'a changé. Disons que je suis revenue au point zéro et que je n'en vois pas la fin: des minis contrats à répétition et des employeurs qui ne comprennent pas pourquoi avec ton niveau d'études tu ne veux pas passer de concours et devenir fonctionnaire. Alors dans ces moments là, je pense à mon voyage aux usa et qu'on a arrêté de parler de Nicolas Hulot, qui c'est sûr représentait l'optimiste n°1 de ces présidentielles... Non j'déconne. Quoique...
    Dernière modification par dumpoucci ; 03/01/12 à 21:45.

  6. #6
    Avatar de Wood
    Dylan 34 ans

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    Ah j'aime lire des pavés, ça me fait penser à moi !

    C'est clair que trouver un travail dans son domaine c'est pas évident du tout. Surtout quand on veut faire un travail bien précis et qui compte beaucoup pour soit. Moi je suis encore aux études (en dernière année), je viens de passer 4 mois dans un a.s.b.l de contrat de rivière, ils ont embauché quelqu’un et sur trois semaines de temps, ils avaient reçu plus de 70 candidatures et le diplôme prône bien entendu mais l'expérience pas pour autant, au contraire les jeunes sont ciblés pour certains emploies, quand il faut commencer de zéro.
    Bref j'ai pu constater à quels points trouver un emploi, c'est pas évident ...

    A part des échos et autres informations, je ne connais pas précisement le marché du travail canadien, plus flexibles, plus riches aussi mais différent ... Sachant que moi c'est le domaine forestier, trouver de l'emploi nécessitera du réseautage, c'est presque obligatoire. La forêt recouvre plus de 50% du territoire et il y a des centaines de propriétaires privées, des o.s.b.l, des entreprises, ... Mais les embauches, c'est pas toujours sur le net.
    Donc moi clairement, au début, après équivalence de diplôme (ouais, la merde ...), j'ferai du bûcheronnage, histoire d'être en contact avec des gars du milieu. C'est un peu mon but. Je sais qu'au début, le temps de me faire à la mentalité, j'oserai pas trop l'ouvrir. Genre, j'suis pvtistes belge, je cherche du taf entant que technicien forestier, vous avez un emploi pour moi ? On verra, j'en suis pas encore là, non non.

    Je crois que si on part sans réel but, on risque de rester pied à terre et se perdre ... Pour ça, je me prépare plus d'un an à l'avance ! Histoire de voir le positif et surtout le négatif, afin de me préparer. J'aime pas trop les imprévus, quoique, c'est parfois pas décevant !

    C'est pour ça que moi, je ne sais pas encore où je vais aller au Québec parce que Montréal, Québec, c'est métropole mais il y a du bois aussi ! Enfin moins que Chicoutimi par exemple ...


  7. #7

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    J'avoue.. des pavés! J'ai pas tout lu, mais dans ton listening je pense avoir fait 50%... Ca me fait culpabiliser un peu.. Bon après je suis pas trop dans les délires touristiques et tout ca.. Dès que j'ai fini mon PVT en Australie, c'est à dire dans 2 ou 3 ans.. Je reviens tout de suite à Montréal.. =)