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    Avatar de Antarius
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    Bonjour,

    Je suis de retour en France, oui en PVT on laisse toujours sa place à un autre arrivant. Même si l'idée du retour et par moment juste ennuyeuse. Sachant que j'ai plus préparé mon retour durant mes derniers jours sur place, que le départ.

    Mai 2012 Departure :

    Ca y est PVT in the pocket, décollage pour une arrivé à Montréal dans l'après midi.
    Arrivé à l'immigration, toute histoire de visa à été réglé en 15min.

    Direction le quartier de Rosemont ou j'avais une collocation pour 1 mois, bien accueilli dans une collocs de 4 personnes.
    De fil en aiguille, j'adorais ses colocs et l'appartement. Une pièce qui sert a rien, un aménagement de la pièce et paff! Une chambre dans un quartier que je commençais à apprécier.

    Quelques semaines après mon arrivée et les diverses carte NAS, banque et j'en passe. Je décide de faire valoir mon diplôme français qui pou moi dans un pays comme le Canada valait vraiment quelque chose.
    Direction la CCQ, en grève.... jusqu'a Septembre... Ha.. Ba ca commençais bien. Donc je me représente en Septembre et demande de faire une équivalence.

    On me passe une dame au téléphone qui me dit qu'il faut un BEP Français et 5 ans d'expérience dans le domaine pour être compagnon. Toute les fiches de paies et aussi les diplômes, que ce n'était pas sur d'avoir l'équivalence après que la commission ce soit reuniset que ça coutait 150 dollars. Je lui explique que j'ai le BEP mais que je n'ai que 2 ans d'expérience. Que j'ai fait un BAC PRO, un BTS et une Licence dans le domaine.
    La dame a été direct, ce ne sera pas possible car je ne remplis pas complètement les exigences. Je n'ai pas les 5 ans d’expériences demandées.

    Déçu et un peu frustré, j'ai décidé de ne pas me laisser abattre pour autant. Je m'avais laissé une place dans la tête ou ça ne marcherai pas. Mais le retour à la réalité et assez dur j'avouerai.

    Mais j'avais déjà trouvé un boulot entre temps, car je n'était pas resté à attendre derrière l'équivalence fantôme. Je bossais dans une boulangerie en temps que boulanger et après vendeur. J'a démissionné car un responsable me faisait faire n'importe quoi, sachant que pour moi faire ça était vraiment pas hygiénique pour une boulanger.

    Septembre -Novembre : sans emploi

    J'avais des économies qui ont fondu, après avoir payer mon loyer et des courses il me restait 9 dollars dans le compte et 5 dollars dans les poches. Sachant que je cherchais activement un boulot depuis septembre. Faute à pas de chance ? Peut être, car elle a refait son apparition mi novembre. J'ai réussi à trouver 3 jobs qui pouvait se compléter.... Travailler 16h par jour.... C'est juste possible.. Et ça jusqu'à la début Janvier. A Montréal si tu veux, tu peux

    Fevrier Le mois noir :

    La collocataire qui tient le bail de l'appartement m'annonce, je ne peux pas te donner l'argent que je te doit pour l'hydro. J'ai chier dans mes calculs.
    Tu a chier dans tes calculs ?? On te donnait tous une partie pour l'hydro....
    Donc je me suis retrouvé à payer 700 dollars d'Hydro et résilier le contrat pour pas avoir a payer les mois suivant.

    Mars je déménage, je ne peux pas rester avec quelqu'un alors que je serai obliger de payer mes loyer et qu'elle m'a juste voler car l'Hydro était à mon nom. Obliger de payer sinon c'est toi qui a des problème après.

    Avril et Mai, deux mois qui ont été agréable et j'ai aujourd'hui une envie d'y retourner

    Des épreuves, j'en ai eu et j'en ai une encore aujourd'hui qui s’appelle l'amour.. Je pense que c'est la chose la plus dur culturellement, mais aussi du fait qu'une Québecoise à sa façon de penser et que lorsque deux personnes qui ont du caractère se rencontre, ça devient vraiment une sorte de bataille d'enfant pour savoir qui va surpasser l'autre XD. L'avenir nous dira...


    J'ai adoré cette expérience malgré les problèmes et des fois la dureté de la vie. Mais j'en ressors grandi et je la referait avec plaisir cette expérience! J'ai aimé la vie à Montréal durant cette année qui c'est écoulé à une vitesse grand V.

    Anta