Réponses
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Alexandra4
01/05/17, 16:48
hello ! exactement ce que je ressens dans beaucoup d`occasions lors desquelles je parle avec des québécois. Je ne comprends pas vraiment pourquoi.
je ressens aussi une sorte d agressivité masquée genre des gens que je rencontre pour la première fois, qui se mettent a critiquer la France immédiatement, " en France les gens sont racistes (entendu par plusieurs personnes différentes), en France les gens sont pas civilisés (sic), en France même pour aller a la poste tu dois faire des courbettes, en France personne n est en sécurité, les Français sont des voleurs/ menteurs/arnaqueurs (huh ??? aussi entendu plusieurs fois ou alors des critiques infondées par rapport a une certaine malhonnêteté des Français ) . Et cela alors que je ne dis rien sur le Québec a ces personnes, ni de positif ni de négatif. Je comprends pas pourquoi ils sont sur la défensive comme ca. C est très frustrant aussi parce que quand j essaie de dire ah bon tu trouves ? qu' est ce qui te fait dire ca ?, la conversation s arrête aux critiques, assenées comme des vérités sans aucun argument
et dernier truc, je veux pas prendre des grands mots ou généraliser, mais perso j ai été refusée a deux emplois pour lesquels j étais qualifiée parce que " on prendra d abord un québécois" et "vous êtes pas québécoise la ? ben alors non".
voila je sais que ca sert pas à grand chose de ventiler ici, mais ca soulage de râler
hello ! exactement ce que je ressens dans beaucoup d`occasions lors desquelles je parle avec des québécois. Je ne comprends pas vraiment pourquoi.
je ressens aussi une sorte d agressivité masquée genre des gens que je rencontre pour la première fois, qui se mettent a critiquer la France immédiatement, " en France les gens sont racistes (entendu par plusieurs personnes différentes), en France les gens sont pas civilisés (sic), en France même pour aller a la poste tu dois faire des courbettes, en France personne n est en sécurité, les Français sont des voleurs/ menteurs/arnaqueurs (huh ??? aussi entendu plusieurs fois ou alors des critiques infondées par rapport a une certaine malhonnêteté des Français ) . Et cela alors que je ne dis rien sur le Québec a ces personnes, ni de positif ni de négatif. Je comprends pas pourquoi ils sont sur la défensive comme ca. C est très frustrant aussi parce que quand j essaie de dire ah bon tu trouves ? qu' est ce qui te fait dire ca ?, la conversation s arrête aux critiques, assenées comme des vérités sans aucun argument
voila je sais que ca sert pas à grand chose de ventiler ici, mais ca soulage de râler
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Luz
01/05/17, 21:10
Et bien moi je n'ai étudié qu'un an à l'UDEM en cours du soir et je n'ai jamais eu cette impression si au cas où cela effraie les gens
Moi au contraire de certains profs j'ai eu le droit "j'ai pas de soucis à me faire pour vous, en France vous avez l'habitude de très bien rédiger", même une camarade québécoise avec qui j'ai bossé sur plusieurs travaux m'a fait le même compliment sur ma rédaction. Je n'ai jamais ressenti de rejet et pourtant on fait de nombreux travaux de groupes. Et j'ai bénéficié de beaucoup d'entraide de certaines personnes. En effet, le sytème étant différent on se perd un petit peu au début
Après peut-être que la différence était que je suivais un certificat le soir, et que les gens bossaient la journée à côté de leur programme. Mais ils étaient du coup de bonne volonté, même très investis et ils s'entraidaient. On avait même eu un prof français très pédagogique en économie. Sa méthode était très appréciée. Je pense que les québécois savent qu'on peut quand même leur apporter. Il ne faut pas l'oublier.
Par contre il est vrai que je me suis heurtée à la mauvaise foie de certaines personnes de mon équipe. Je me rappelles d'un projet lors de ma toute première session et deux filles de mon équipe avaient un peu balancer sur moi soit disant sur mes mauvaises méthodes ou mon peu de recherches ou encore que je n'avais pas participer. J'ai même entendu de jolis jurons sur les maudits français Elles avaient même raconter à un prof (qui s'en foutait) dans les détails ce que je leur avais confié une fois que j'avais eu un soucis et que je n'avais pas pu venir à une (seule) réunion de groupe. J'avais pris la peine d'intégrer un groupe de travail 100% québécois pour mon premier travail de groupe, je me suis dit c'est un pas vers cette culture aussi, ayant que des amis français fallait bien que je commence à les côtoyer un peu plus : dans mon groupe, 4 québécoises vs 1 française 
. C'est 2 d'entres elles qui m'ont fait ces soucis. Mais les 2 autres étaient de mon côté et m'ont défendu énormément car elles, elles appréciaient mon boulot. On s'auto-notait entre nous et elles m'avaient bien défendu. Le prof a remis aussi les choses en place et j'ai eu finalement la note que je méritais. Alors oui il y a parfois des jeunes québécois solidaires lol vs parfois de l'individualisme, le manque de franchise. Ils ont peut être du mal à assumer certaines situations. Mais je reste super contente de mon année à l'UDEM. Je suis toujours en contact avec quelques camarades québécoises que j'ai revu pour partager un café. Bref, on peut tomber sur des gens très bien. Sur des profs très bien aussi. Moi cela a été un vrai échange. Ils sont parfois un peu curieux mais je réponds avec plaisir sur ce qui est de culturel et pareil je me gênais pas pour leur en poser mais avec tact quand même. Faut mettre des superlatifs haha.
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Alexandra4
04/05/17, 01:36
Hahaha oui c'est vrai qu'on a pas du tout les mêmes habitudes. Et on se rend pas compte à quel point elles ont la vie dure
Pour les portes, je crois finalement qu'en plus de 18 mois, j'ai fini par m"adapter et je ne les tiens plus non plus (rofl) !!! et vu le nombre de français qu'il y a à Montréal j'ai dû en mettre dans la face à plusieurs de mes compatriotes
))
ça fait des situations cocasses quand même, j'ai deux anecdotes sur le fait de tenir la porte à Montréal
1. La fois où on m'a prise pour la préposée à la porte (j'ai tenu la porte et la personne derrière moi est simplement passée à côté, rentrant dans le batiment, profitant que lui tienne la porte ouverte, sans se retourner, sans merci, rien. donc euh... elle a dû penser euh... ben je sais pas !)
2. La fois où on m'a prise pour une folle (je tenais la porte et ça durait plus longtemps que la demie seconde normalement nécessaire. alors qu'inconsciemment je savais que la prochaine personne marchait vraiment pas loin derrière. Je me tourne, toujours tenant la porte. la personne s'était arrêtée et attendait que je (lui) lâche la porte (en pleine face) pour entrer... donc euh.. elle semblait vraiment pas savoir pourquoi je tenais la porte !)
Mais ce choc culturel est des deux côtés, je parlais avec un américain (pas québécois mais bon) qui m'exposait qu'en france selon lui les gens étaient arrogants, genre une fois il est allé dans un monsieur bricolage, en panique parce qu'il avait une fuite. il est allé direct chez le vendeur en lui disant en gros "j'ai une fuite avec ce truc x, qu'est ce que je dois faire", le vendeur français l'a regardé, lui a dit "bonjour. (silence apparemment long)Comment on peut vous aider?" et lui avait trouvé ça arrogant et trouvait aberrant de devoir passer par des formules de politesse avant d'exposer un probleme ou de pouvoir avoir une solution...
le choc culturel existe c'est sûr
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Marie
04/05/17, 19:17
À Hong-Kong, c'est la même, les gens ne tiennent pas la porte. C'est sûr que c'est étonnant, surtout quand on a cette habitude en France (une habitude plutôt cool je trouve). C'est pas spécifique aux Canadiens, dans plein de pays on tient pas la porte... Et c'est pas la mort.
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Adelia80
04/05/17, 21:21
Personnellement, je trouve cela tout simplement insupportable !!! lol
Autant c'est pas la mort de ne pas la tenir, autant c'est pas la mort non plus de la tenir et c'est en plus un geste plutôt sympa!! ;-)1
