Discussion: Article - Les voyages encore et toujours...
- 04/11/07, 11:00 #1J’ai reçu un joli message privé ce matin. Je voulais me contenter d’une réponse personnelle et deux pages et demi de mots se sont assemblés sur ma feuille blanche. Pour ceux qui ont l’habitude de me lire, rien de bien nouveau dans cet article. J’ai le sentiment – et vous aussi sans doute – que j’écris toujours (souvent disons…) sur la même chose. Cet article n’échappe pas à la règle, j’espère tout de même que vous l’apprécierez sans avoir l’impression de lire un précédent texte de moi…
« Ton texte me remplit de larmes », j’aurais presque envie de t’écrire la même chose, ça me touche, et sur ce texte ('Je fuis"), vous êtes quelques uns à m’avoir fait de beaux compliments, qui me font très plaisir car ces mots, je les ai écrits avec passion, je les ai ressentis, je les ai écrits d’une traite, sans rien changer, sans gribouiller, sans me relire…
Ce que je fuis ? Disons qu’à l’heure actuelle je ne fuis rien mais que je fais le constat que souvent, j’ai envie d’avoir ce que je n’ai pas. Je voyage, alors mon lit, mon appartement, ma famille, mes amis me manquent cruellement. Je suis posée, alors les paysages, les rencontres à foison, l’aventure m’attirent et mon regard sur ma vie a un goût familier, trop familier.
Ce genre de constats me fait me demander si un jour, je réussirais à trouver un équilibre qui me comble vraiment.
Si je regarde bien autour de moi, je ne connais pas beaucoup de gens foncièrement heureux, c’est peut-être aussi cette observation qui m’amène à m’inquiéter sur mon futur bonheur.
Je te rejoins tout à fait sur le fait que l’on doit croquer la vie à pleines dents, j’en ai de plus en plus conscience.
Il y a 11 mois, je prenais l’avion et aujourd’hui, en un claquement de doigts, je suis à un mois de la fin de mon PVT. Surtout, bien en profiter, rencontrer des gens, vivre des trucs forts, même si on pleure en quittant des lieux, des gens, des amoureux. Elle résume bien mon année cette dernière phrase et c’est le mélange de tout ça qui fait que cette année a été la plus belle de ma vie, la plus forte en émotions, en sentiments, en peines, en remises en question, en nostalgie, en joies.
J’ai fait un séjour chez des moines bouddhistes qui m’ont expliqué que la vie doit être faite de choses simples et que tout amusement, sentiment quel qu’il soit doit être banni, car une fois terminé, c’est la chute libre, la déception, la tristesse. Oui mais dans cette tristesse, dans cette déception, il y a des larmes de bonheur, il y a le visage de ces gens, la beauté de ces paysages, la magie de ces paysages découverts avec ces gens, il y a cette impression (réelle) que le temps passe à une vitesse folle, qu’on ne profite pas assez des moments intenses que l’on vit, et ce constat m’encourage à continuer ma vie de globe trotter.
Pas question pour moi de vivre chaque jour la même chose, ou du moins de vivre cette même chose au même endroit qu’avant, ce qui m’amène à la Chine où les gens, la culture, la langue, rompront la routine qui s’installera sans doute dans ma vie si je décide de m’installer dans une ville précise.
Après deux ans hors de France, ce que je retiens, c’est que parfois, il faut savoir foncer tête baissée, sans trop penser, en luttant contre ses craintes car à coup sûr le résultat sera beau ! Il y aura des galères - il en faut ! Sans elles, c’est du lisse, c’est du plat, c’est du chiant, c’est un manque d’enrichissement, c’est une vision faussée de la vie, oui car ces voyages sont des métaphores de la vie, des routes qui durent plusieurs mois et que l’on quitte pour d’autres.
Sur ces routes, il y a des belles choses comme des moins belles, il y a de l’excitant et du franchement ennuyant, il y a de l’action comme des périodes d’accalmie, tout compte, il faut tout prendre, ou rien !
Je retiens aussi que tout est plus spontané, que le temps ne permet pas autant de choses que lorsque la vie d’aujourd’hui est la même que celle d’hier et celle de demain. Le temps est précieux pendant un voyage, les rencontres sont rapides, les paysages passent derrière la vitre d’un train, sur le bord d’une route, à 130km/heure, le temps d’une après midi.
Une photo, c’est immortalisé ! C’est immortel dans notre esprit alors que ça n’a la consistance que de quelques secondes, de quelques minutes… A nous de les saisir !
Pour les gens, c’est la même chose, ils passent, il ne faut pas les laisser passer, ce serait à s’en mordre les doigts. Pas de lendemain ? Oui, mais pas d’hier, c’est éphémère, c’est sans repère, c’est sans galère, c’est intense, on y pense, on agit, on apprécie, on se retourne et c’est déjà fini !
Une photo ? Plus ! Une sensation, un sentiment, essuyé par un autre passant, qui sera lui-même effacé, mais sous la craie, c’est gravé, leur nom, leur sourire, leur humour, leur amour, votre complicité. Et pourquoi c’est fini alors si c’est si beau ? Parce que tu voyages…
La spontanéité se mêle à la tolérance, à un certain je m’en foutisme, à une ouverture d’esprit, à un souci d’adaptation. On recherche un job, pas le job de l’année, juste de quoi gagner de l’argent pour partir vers d’autres choses. On fait ce qu’on aurait peut-être pas fait en France, ou alors si on ne trouve pas, on prend un bus de nuit, on y dort très moyennement, en écoutant sa musique. On regarde par la fenêtre, on voit le paysage défiler, on se demande vers quoi on va, on a un peu peur, de moins en moins avec le temps. On trouve un job dans une ferme, on ramasse des fruits, on est sales, on s’abîme le dos. Il n’est pas question de briller en société, d’annoncer fièrement à famille et amis le nouveau titre qui est accolé à son nom. Il s’agit de survie, d’envie de plus de voyages encore.
Spontanéité oblige, désir de vivre les choses au maximum également, on dépense tout l’argent durement accumulé une fois la route reprise. On en profite, on ne se tracasse pas, on est plus fauché que jamais dans notre vie, on se fait héberger, on se fait aider, on vit de façon très rudimentaire et on repart pour quelques semaines de travail intensif qui seront récompensées par plus de kilomètres dans un bus, par plus de personnes rencontrées, par plus de paysages admirés !
Tout prend son sens, les priorités apparaissent plus évidentes que jamais, la situation financière qui a été/est ou sera la nôtre est sans doute la meilleure leçon de vie que l’on puisse connaître et les rencontres que l’on a faites/fait ou fera nous prouve que l’on peut encore croire en l’humanité, si ! Vraiment !
Enfin, le voyage nous emporte loin d’eux, loin de notre ville.
Parfois, ils ne nous manquent pas plus que ça, on l’admet. Ce qu’on est en train de vivre est tellement… Tellement…
Parfois, c’est plus difficile et souvent c’est en étant loin des gens que l’on se rend compte à quel point on est proche d’eux. Le voyage permet de faire un tri, d’éviter les chichis, de gagner en authenticité, en sincérité et le voyage, c’est aussi l’occasion de leur montrer, à eux, à quel point ce que vous faîtes est passionnant, en les invitant à passer avec vous un peu de temps.Dernière modification par Lilou ; 18/02/08 à 09:50.
- 04/11/07, 12:57 #2J'en ai les larmes aux yeux Lilou.... et je n'ai qu'une envie c'est de partir au plus vite. Ton discours est tellement entrainant! Je m'y croyais dans ce train, dans ce bus pendant des heures afin de traverser le continent, à faire un job rudimentaire mais pour la bonne cause, à profiter de l'instant présent sans revenir en arrière, à rencontrer des poignées de personnes qui marqueront à jamais un séjour à tel endroit...
Merci beaucoup pour ce récit, tu m'as plongé dans le voyage dès mon levée du lit! lol
A bientot
Clarinette
- 04/11/07, 13:26 #3Après un passage sur ton blog pour y retrouver les dernieres mises à jours attendues, voila encore un magnifique texte sur pvtistes (qui en passant meriterait sa place a juste titre aussi sur ton blog)
On s'y croit et si on aime un peu les voyages, on a qu'une envie. C'est de les vivre par soi-même ces belles rencontres, ces baux paysages dont tu parles... ainsi que ces bons et moins beaux moments qui ponctuent les voyages pour les rendre si spéciaux, si beaux finalement. On prend le tout ou rien comme tu le disais.
Que c ela me donne encore plus graaaaave envie d'y etre prochainement, au canada en ou australie!!
BOnne continuation et bon dernier mois en oz!! Enjoy un max (pas un doute quetu le feras au vu de ton récit)
- 04/11/07, 21:56 #4Comme d'habitude tu m'as scotché jusqu'à la fin. Encore un beau récit ! Je brule d'envie de tenter de faire un parcours semblable au tien. Faire le tour du monde, rencontrer des gens de tout lieu et de tout bord, s'imprégner de chaque culture, Souffrir plus (en travaillant) pour profiter plus et apprécier encore plus le réconfort après l'effort ...
La seule chose c'est qu'il faut avoir assez de courage pour ne pas penser à l'après ...
Du courage aussi pour partir comme ça vers l'inconnu mais bizarrement ça me fait moins peur...
Bonne continuation à toi Julie !
- 04/11/07, 22:20 #5Bonsoir Julie,
Je suis nouvelle, je suis tombée sur ton récit en parcourant le site.
J'ai vraiment apprécié te lire et aller jusqu'au bout de ce voyage que tu viens de me faire vivre. Je n'ai jamais eu la chance, et le courage (ou plutôt le courage puis la chance) de voyager, je l'ai fait en quelque sorte à travers ton texte. Tu as décrit excatement ce que je veux vivre, ce que je recherche. L'envie de découvrire pour mieux se découvrire, l'envie de connaître pour mieux se connaître, l'envie de rencontres et d'apprendre, toujours apprendre.
Je le souhaite de tout coeur, et espère à mon tour pouvoir vous raconter mes voyages, mes joies, mes rencontres, mes paysages.....
à bientot, et merci encore
- 05/11/07, 08:00 #6Hello Julie,
Merci encore pour cet article, que te dire, juste que tu resume et ecrit tout ce que je ressent, encore et toujours, tout ce que je repond aux gens qui me remande pourquoi ? tu repars quand ? tu fais quoi sur place ?
Ton texte prend tout sonn sens, alors que je me cherche un ou deux ( j'en ai deja deux tu vas me dire ) boulot afin de survivre, ici encore une fois.
Tout reprendre a zero a chaque fois, je le savais mais cette fois si est un peu plus dur que les precedente, je ne te souhaite pas la meme chose, peut etre que je me fais vieille, un peu plus chaque jour, qui sait ... quel sera le prochain voyage, vers quel ailleurs ? Pour toi la Chine, je te souhaite enormement de bonheur la bas, de rencontres, d'apprentissage, de tout ce qui remplit nos coeurs de globe trotteuse ... encore et toujours. Je n'avais pas reallise que tu n'avais plus qu'un mois en Australie, ce que je donnerais pour prendre le premier avion et te rejoindre la bas, la terre des reves me manque, mais comme d'autres pays me manquent aussi .. j'assume les galeres dans le present.
Toutes mes penses Lilou,
vio ( de l'autre cote du pacifique )
- 06/11/07, 15:42 #7Moi aussi j'ai lu ce message et il ne me touche qu'à moitié. Ok, c'est bien les voyages mais il ne faudrait pas croire que les gens qui n'en font pas ne sont pas intéressants. On peut découvrir quelque chose d'étranger à travers les livres, le cinéma, les voisins, le travail, la vie de tous les jours, en fait.
Je pense qu'il existe des gens incroyablement intéressants qui n'ont jamais voyagé. Je pense qu'une personne intelligente, qui regarde le monde avec curiosité, peut être aussi intéressante qu'une autre, qui aura vu tous les pays mais n'aura rien compris, n'aura pas su observer pour comprendre une chose : la richesse est à portée de main, l'autre, c'est tout ce qui n'est pas moi et qui me fait comprendre qui je suis.
Si vous pensez que la vie de tous les jours, c'est la même chose qui se répète, c'est que vous êtes pauvres, que vous ne vous posez pas de questions sur les autres, sur ce qu'ils ressentent, sur ce qu'est leur vie. Le voyage vous sert alors de loupe : il vous faut voir les choses de façon grossies pour qu'elles arrivent jusqu'à vos yeux.
Certaines personnes n'ont pas besoin de cela. Car elles ont une richesse intérieure, qu'aucun voyage ne vous fera acquérir si vous n'êtes pas déjà un peu curieux. Si vous ne savez pas inventer chaque jour quelque chose de nouveau, votre voyage ne sera qu'un moment de répit dans une vie ennuyeuse, et il sera sans doute ennuyeux lui-même. Une fois la loupe retirée, vous vous sentirez vide. Alors que c'est tout le contraire qui devrait se produire. Multiplier les voyages, à quoi bon?
Mon séjour, je le vois comme une façon de mieux revenir, pas de repartir éternellement vers d'autres destinations, et finalement, ne rien construire.
Henry miller a fini sa vie dans une cabane, en haut d'une falaise, loin de Paris, qu'il avait aimé. Je crois qu'à partir d'un moment, changer de lieu géographique devient inutile, parce que vous voyagez tout le temps en imagination. C'est cela qui compte.
Ce qui doit pas nous empêcher de considérer le PVT comme un enrichissement.
Je veux juste dire qu'on n'est pas globe trotter parce que la vie quotidienne est vide, on est globe trotter par nécessité de laisser des choses derrière soi pour en vivre d'autres, qu'on laissera tomber pour d'autres. C'est une question de stabilité psychologique, ça n'a rien à voir avec la richesse intérieure.
- 06/11/07, 18:20 #8Salut Marie,
Vu que je n'ai pas envie de rentrer dans un débat sans fin je vais me contenter de te coller quelques proverbes:
"Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur des hommes."
(proverbe maure)
"Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie."
(Lamartine)
Tu peux être riche interieurement sans avoir voyagé comme tu dis ce n'est pas la question.
On ne voyage pas non plus forcément parce que notre vie est ennuyante.
Alors pourquoi multiplier les voyages ? Ouverture d'esprit, culture, langues, histoire, sociabilité, débrouillardise, découvertes, nature, ...
Alors bien évidemment tu peux avoir tout cela sans forcément bouger de chez toi en lisant des livres ou en regardant Planete ou Discovery Channel mais ca n'est pas comparable avec le fait d'y aller soi même, toucher, palper, voir, parler, s'imprégner (et blablabla).
Je comprend que tu ne partages pas ce point de vue mais comme on dit: "Faut de tout pour faire un monde" !
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- 07/11/07, 11:16 #9Bonjour,
Merci pour ton message Marie.
Cela fait du bien de vider son sac !
Après 2 PVT (11 mois en Australie et 8 mois au Canada), je suis en France depuis près de 11 mois avec une demande de permis de travail en cours pour repartir à Vancouver.
Il est vrai que la plupart des gens que je croise, me demandent pourquoi je suis parti ! (et pourquoi je repars).
Que dire ? Comment résumer plus d'un an et demi de ta vie en quelques phrases ?
Surtout que pour la plupart des personnes qui ont ou qui vont aller en PVT aux 4 coins du globe (Australie, Canada, Japon et Nouvelle-Zélande) ce seront des moments riches et denses.
Riche en terme de découverte sur soi et sur autrui.
Dense en terme de rencontres et de partage.
Comment voulez-vous comparer 1 mois de mon ancien travail en tant qu'agent d'accueil dans une banque avec le mois que j'ai passé dans le bush Australien à attraper des taureaux sauvages, à pêcher le barramundi, à faire des clôtures en barbelés...
Je peux parler des heures durant de mes différentes expériences. Je parle d'expériences et non de voyages car il est très différent de partir en vacance quelques semaines dans un pays que d'y séjourner même à court terme; Expériences professionnelles certes peu valorisantes sur un CV comme le souligne Marie (d'ailleurs la plupart n'y figure pas) mais oh combien importantes.
Enfin bref, je vais essayer de ne pas m'éterniser sur des pages et des pages.
Je veux juste dire à celles et ceux qui ne sont pas encore partis de foncer !!
Nous avons la chance d'habiter un pays ayant des accords avec d'autres pays. Ces accords nous permettent de travailler à l'étranger.
Alors partez à l'aventure !
Vous ne reviendrez pas comme Indiana Jones avec le Graal, mais avec une richesse intérieure qui n'a pas de prix et qui n'est coté sur aucuns marchés.
Enjoy and take it easy.
- 07/11/07, 13:18 #10
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- 10/11/07, 06:04 #11Je suis bien d'accord avec toi Ameline, c'est sans doute en ça que mes voyages m'enrichissent. Cela dit, j'aimerais répondre à ce que dit Marie, je ne dis pas que les gens qui ne voyagent pas ne sont pas intéressants. Avant de voyager, j'ai connu des gens qui sont toujours à mes côtés même si à des milliers de kilomètres, et ce sont les personnes les plus importantes de ma vie, bien plus que toutes celles qui font la valeur de mes voyages aujourd'hui, l'un n'empêche pas l'autre, je pense.
Ma vie ne m'a jamais ennuyée, j'ai réussi à partir vers autre chose suffisamment tôt, alors peut-être que si j'étais restée, oui, elle m'aurait ennuyée, alors peut-être que oui, je suis pauvre et je ne sais pas saisir tout ce qui s'offre à moi tous les jours, mais disons que j'ai conscience que dans quelques années, j'aurais suffisamment le temps de m'y attarder lorsque j'aurai trouvé l'endroit qui me convient et la personne qui me convient également pour commencer ma vie posée.
Aujourd'hui, je recherche à voir le monde et les gens, à découvrir ce qui me semblaient si intouchables lorsque j'étais en France, à voir de mes propres yeux ce que parfois on voit à la télévision ou dans les journaux, et mon voyage en Asie est particulièrement visé par ce que je viens de dire.
En tout cas, j'espère qu'en écrivant ce que j'écris, je ne suis pas perçue comme madame je sais tout, madame je sais ce qui rend heureux et madame je sais ce qu'est la vie qu'il faut vivre, c'est juste ma vision des choses, les voyages m'apportent tellement, j'en ai besoin et si je suis pauvre de ne pas savoir profiter de ce qui m'entoure sans bouger alors sans doute que je vais m'enrichir au fur et à mesure, par ces voyages qui me font comprendre beaucoup de choses, par des gens qui comme toi, ont un point de vue différent sur la vie, c'est en ça que c'est bien de discuter sur ce genre de sujets...
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