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    Fagbohoun 36 ans

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    Montréal
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    Voici le retour de mon expérience à Montréal. J’y suis arrivé en novembre 2018 dans le cadre de l’expérience québécoise après avoir eu la chance de trouver une entreprise depuis la France.A mon arrivé, je suis resté dans 2 airbnb le temps de trouver un appartement.
    Pour le logement, j’ai trouvé mon premier appartement au bout d’un mois et ai pas eu à déposer de caution. Plus tard, j’ai compris que c’était la période de mon arrivé qui a été en ma faveur. Au mois de novembre, il y a moins de personnes qui immigre au Quebec, donc les propriétaires font moins les grincheux avec les potentiels locataires. J’avais aussi un salaire considéré comme élevé pour le Canada mais par rapport à la France, je gagnais clairement moins.

    Les bons cotés:

    • Montréal est une superbe ville pour y vivre. Les appartements sons spacieuses et sont parfois loués avec plein d’installations récréatives (salle de sport, sauna, spas).



    • En ce qui concerne les sorties, Il y en a de nombreux. Impossible de s’ennuyer avec les nombreux festivals, activités culturelles, spas, parcs.
    • Sociabilité: Il est possible de créer des liens en participant à des activités. J’ai toutefois remarqué qu’il était plus facile de se lier d’amitié avec les étrangers que les locaux mais c’est normal. Il faut un lien de connexion pour démarrer une amitié.
    • La facilité d’accès au crédit. En un an après avoir immigré au Canada, j’ai pu acheté mon appartement avec uniquement 5% de mise fonds, d’ailleurs j’ai fait une vidéo ou j’explique comment j’ai réussi à acheter l’appartement ici 1er investissement immobilier [6 choses à savoir] - YouTube


    • Progression de carrière. J’ai vu plusieurs personnes promu senior, voir manager au bout 4-5 ans d’expérience donc un bon port quand on débute sa carrière. Ca l’est moins quand on a déjà plusieurs années d’expériences ailleurs.



    Les mauvais cotés:

    • La nourriture: c’est assez cher comparé à la France (j’ai faillit me faire vendre 3 tomates IGA à 16$)
    • Les opportunités d’emploi: il y en a beaucoup plus en France si vous avez de l’expérience. Du fait qu’il y a moins d’entreprises et moins de concurrence, les salaires sont bas par rapport au cours de la vie. Il est toutefois facile de trouver du travail quand on accepte d’être sous payé en comparaison avec la France, l’Europe et les états-unis.


    Comme dans tout pays il y a du bon et du mauvais. Il ne faut pas voir le Canada comme un eldorado ou les choses sont plus faciles. Si on aime pas l’aventure ou qu’on cherche la facilité, on aura plus de mal à s'y plaire. Mon travail d’un an m’a permis d’obtenir mon CSQ, de faire ma demande de résidence et d’acheter un appartement. Je ne sais toutefois pas encore si je resterais car niveau travail (on gagne mieux ailleurs) mais pour entreprendre, il semble avoir de bonnes opportunités. Du coup, en attendant la sortie de ma résidence permanente, je compte un peu voyager et revenir créer une entreprise.

    Au passage, je me demande si le fait d'avoir un CSQ m'autorise à rechercher du travail, à n'importe quel moment, même si mon permis de travail actuel se termine et que je quitte le pays. Quelqu'un aurait il la réponse par hasard?
    Dernière modification par Pliz ; 06/08/20 à 23:49. Motif: -color rgba