Chers pvtistes,
Je reviens d'une rando autour du mount Rosbson, c'était absolument fabuleux...
Bientôt sur mon blog.
Je reviens sur le wwoofing, car j'ai reçu quelques messages me demandant des précisions, et les coordonnées de mes hôtes, ce qui est délicat, car chaque wwoofer est censé adhérer au programme en s'acquittant d'une cotisation et il s'engage alors à ne pas révéler les coordonnées précises des hôtes aux non-membres.
Même si par principe je n'aime pas trop ces règles et qu'il est facile de retrouver mes hôtes en lisant mon blog et en cherchant un peu, je peux brièvement expliquer pourquoi cette règle est importante.
Le wwoofing est un programme entièrement bénévole, animé par des passionnés qui ne tirent aucune forme de profit de leur engagement. Le wwoofing est une forme alternative de relation au temps, au travail et à l'argent. EN adhérant au programme, chaque wwoofer et chaque hôte soutient l'idée qu'une autre forme de voyage est possible. La plupart des hôtes ont fait des choix de vie courageux, ils ne sont pas en quête de main d'oeuvre gratuite et il faut absolument se défaire de toute idée style "lutte des classes" ou "je voyage gratos sur le dos des hôtes" quand on wwoofe, sinon on passe à côté de l'essentiel.
Dans mon blog, je parle des gens que je rencontre, la plupart ont des sites web, et ils sont tous dans la liste qui vous est donnée en adhérant au programme, sur internet wwoof.org ou dans deux auberges de jeunesse, une à Vancouver, l'autre à Victoria. Le booklet m'a coûté 40 $ et je suis content de payer pour soutenir cette magnifique idée. Je fais confiance aux voyageurs, pvtistes et wwoofers potentiels qui se baladent sur le forum pour comprendre et respecter cela.
Une autre précision pour celles et ceux qui cherchent du boulot et se posent des questions sur leur niveau d'anglais :
Il y a celui moi trois sortes de travail :
- Le travail saisonnier, (serveur, entretien, agriculture, vente) qui ne demande qu'une compréhension basique de la langue, sauf les postes d'accueil, et encore.
- Les métiers manuels, qui correspondent à des savoir-faire et qui voyagent assez bien. Il faut néanmoins apprendre rapidement un vocabulaire technique différent ou d'autres mesures. En tant que charpentier, je travaille avec les unités standard nord-américaine, pouces, pieds, yards... On s'y fait cependant assez vite, une équerre reste un angle droit et l'aplomb est toujours vertical, même ici...
Il y a de toute façon une telle pénurie de main d'oeuvre qualifiée que n'importe quel plombier ou électricien expérimenté peut vite se faire entre 20 et 30 dollars de l'heure.
Les enseignants FLE peuvent trouver des postes dans les classes de french immersion ou les cours pour adultes. Voir le blog "hello stephanie" pour le récit d'une prof de langues à Vancouver.
Les professions intellectuelles, (médecins, ingénieurs) sont règlementées et difficiles d'accès. Je ne suis pas pro du domaine donc je n'en dirai pas plus. J'imagine que pour des raisons évidentes, l'anglais doit être quasi parfait pour être compétitif. Mieux vaut trouver du taf dans une boîte québecoise et essayer de se faire muter sur un projet en CB.
- Les autres boulots, ceux que l'on met des années à trouver en France, qui ne correspondent pas vraiment à un métier ou qui n'ont pas vraiment d'équivalent ici. Malheureusement, mieux vaut se faire une raison. Si tu n'as pas une expérience béton et un excellent niveau d'anglais, c'est mort, car la compétition est rude. J'ai par exemple rencontré une fille sur Vancouver, statisticienne en France, qui travaillait dans une épicerie fine du marché de Granvile Island, faute de pouvoir trouver le même type d'emploi.
Voilà !
A bientôt.
François
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