Connais-toi toi même.
Il avait raison le bougre...
To be continued...very soon
Il est drôle de penser que plus on s'éloigne des gens, plus on se rend compte que l'on tient à eux.
La proximité fait que peut-être, on ne montre pas ce que l'on ressent vraiment, ou maladroitement.
Mon envie de rentrer fait parfois surface, mais mon désir de rester ici est plus fort .
Je ne ressens pas vraiment de manque, bizarrement, et jusqu'à présent j'ai été épargné par ce que certains appellent " un coup de cafard ou un coup de blues ".
Certains d'entre vous l'ont sûrement vécu, et je ne pense pas être à l'abri, bien au contraire.
Cela prouve que notre organe/muscle appelé coeur fonctionne toujours à plein régime.
C'est dans la douleur, parfois, que l'on comprend un jour, que nous avons besoin d'autrui.
Nous avons eu chacun notre lot de mauvais moments à passer, certains plus difficiles que d'autres, et notre perception de la vie s'en trouve à tout jamais changée.
Nous apprécions d'autant plus les bons moments, qui peuvent se résumer parfois simplement à un simple repas entre amis, ou à se retrouver blotti dans les bras de la personne que l'on aime.
Profitez de chaque moment auprès de vos proches, qu'ils soient amis, membres de la famille, femme, enfants, parents...c'est encore plus vrai quand on se retrouve si loin de chez soi.
Je crois que les québécois ressentent les choses comme cela: ils profitent de vous, sur le moment, dans l'instant, mais d'une manière affectueuse, chaleureuse, vraie et réelle.
Ils attendent que vous profitiez d'eux en retour, qu'une réciprocité s'établisse et que le temps d'un instant, d'une journée, d'une semaine, vous vous laissiez aller à ressentir les choses simplement, sans calcul.
Bien sûr, généraliser serait un peu facile, réducteur et trompeur, car beaucoup de facteurs plus complexes rentrent en jeu, mais c'est ce que j'ai ressenti sur le moment, avec certains d'entres eux.
Je ne crois pas que l'on peut appeler cela de la superficialité, voir un manque de profondeur dans les relations, nous fonctionnons différemment dans notre approche avec les gens, la manière que nous avons de nous tourner autour et de nous parler, de nous apprivoiser délicatement.
La simplicité est de mise ici, et c'est tant mieux. Des rapports directs avec les gens, sans tourner autour du pot.
Mais attention aux retours de bâtons, prenez votre temps pour vous y faire, je pense qu'une petite période d'acclimatation est nécessaire....pour mieux en profiter.
Vous serez surpris par le nombre de gens que vous rencontrerez...
L'histoire touche à sa fin, presque.
Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai écrit tout cela, et je ne préfère pas le savoir.
Écrire est parfois un bon exercice pour se rappeler que l'on parle parfois beaucoup trop pour ne rien dire, et que l'on n'écoute peut-être pas assez.
Le silence a du bon, lui aussi.
Il repose votre langue et nourrit votre conscience.
Tiens me voilà philososphe maintenant.
Nous finirons par ceci aujourd'hui:
LE QUESTIONNAIRE DE KAMEL PROUST:
(avec l'aimable autorisation de l'auteur)
-si j'étais un remède, je serais un sourire.
-une maladie: la mort
-un fruit: la banarachide ( mélange de banane et de beurre de peanut )
-un animal: l'être humain
-un don: rendre les gens heureux
-un pays: la terre
-une femme: celle dont je tomberais amoureux, un jour qui sait.
-une qualité: mon caractère
-un défaut: mon caractère aussi
-une expression québécoise: je vais te parler dans le casque
-une phobie: le vide
-un titre de film: de battre mon coeur s'est arrêté
-une chanson: voyage, voyage de désireless
-une émission pour enfants: croque vacances
-un endroit: dans les bras d'une personne que j'aime
-une personne célèbre: ma maman
-mon poète favori: mon petit neveu de 2 ans
et bien d'autres choses encore.
je finirais un jour peut-être.
To be continued...