Je lis quelques fois les posts du forum et je tenais à faire partager mon expérience, qui vont assez dans le sens de dams69, pilika et de beetljuce02.
Je tiens à préciser que j'ai déjà fait un PVT en Australie et j'en garde un très bon souvenir.Tous n'a pas été facile mais c'est avec regrêt que j'ai dûe quitter l'Australie. J'ai aussi vécue à Londres et à Barcelone. Prise par le virus des voyages et de l'expatriation, je décide de faire une demande de PVT pour le Canada. Destination Toronto. Arrivée, il y a 6 mois. Et sur le départ, avec une grande impatience de rentrer. Ah, si il n'y avait pas eu de neige en France...Ca serait déjà fait...
Je me garderais bien de faire un commentaire sur la beauté de la ville et sur les gens ici et leur mentalité : je pense qu'on a tous une opinion qui est subjective et c'est à chacun de se faire son opinion.
La première semaine, tous avait mal commencé pour moi, puisque je vais dans une auberge de jeunesse qui ne desinfecte pas les matelas ( le clarence castle pour ne pas la nommer) et je me retrouve couverte de bouton suite à des piqures de "bed buck" qui sont des puces qui sévissent dans toutes l'amérique du nord notamment à NY et à TO. Résultat: direction le médecin, plus de 100$ de frais, sans compter les médicaments, non remboursé par GLOBAL PARTNER car ils sont malins, ils ne remboursent pas les problèmes dermatologique...alors que la CFE et APRIL m'aurait remboursé...Deux erreurs en une semaine, tous va bien...
Une semaine pour me remettre de mes émotions, pour changer en urgence d'auberge de jeunesse, je suis allée au HI TORONTO que je recommande cela dit en passant, pour changer d'assurance santé, et je me mets à la recherche d'un appartement en colocation. Les colocations ici ne sont pas comme en France: en France, on se met en colocation entre amis, ici, c'est simplement pour partager le loyer. J'ai de la chance, j'ai prévu un bon budget pour tenir ici car je sais que la vie est très chère et je trouve assez rapidement une colocation dans downtown pour 900$ par mois, tous compris. Il est illusoire de penser qu'ici on peut avoir une chambre en colocation pour pas chèr en centre ville. J'ai deux colocataires que je ne vois jamais. Donc pas de prise de tête. Contrat mois par mois, payement en espèce: c'est monnaie courrante ici.
Viens alors le moment de la recherche de travail. J'ai l'expérience de l'Australie et je sais que les expatriers, pour la plupart d'entre nous devons faire des boulots alimentaires. Je le sais, j'accepte. En Australie, j'ai mis deux semaines à trouver du travail. J'ai travailler à Londre : Une semaine pour trouver du travail. J'ai travailler à Barcelone : Un mois pour trouver du travail en cherchant pas tellement

Ici, à Toronto, capitale économique du Canada et en n'étant pas éxigente, en faisant tous les jours les annonces, le porte à porte, j'ai mis plus de 3 mois... Hors le problème, c'est qu'ici la vie est extrêmement chère (bien plus chère qu'à Paris et ce que ce soit au niveau des vêtements, de la nourriture, des sorties, du cinéma, la carte de bus, le téléphone portable, bref TOUS EST PLUS CHER)
Je suis surprise, je fais des entretiens, on ne me rapelle jamais, même dans les starbucks, tim horton. Et je suis bilingue avec des expériences dans le domaine de la restauration à Paris, à Sydney, à Barcelone, à Londres... Et avec le loyers, la nourriture, l'assurance santé, les sorties, je vois mes économies fondrent...
Rapidement, je change de colocation : je trouve une colocation à 620$ mais loin du centre ville: J'économise 280$ de location, je réduis toute mes dépenses, même sur la nourriture, et finalement, je trouve un travail dans un bar en centre ville: Je suis contente, ouf car je n'avais presque plus d'économie mais pas de chance : le bar est sur downtown, j'ai 121$ de carte de bus à rajouter. Quand on est serveuse ici, on est payée au pourboire. On peut très bien gagner sa vie mais quand on travaille : Tous les matins, j'apelle à 9h pour savoir si je vais travailler: en période pleine, ça va mais en période creuse, pas d'argent...De ce faîtes, j'ai aussi du prendre à côté un mi-temps : femme de ménage, payer au minimum du minimum...
Quand on part à l'étranger et qu'on accepte de faire des petits boulots, c'est aussi pour profiter de la ville, des gens, de faire des sorties...Hors ici, la vie est tellement chère que c'est difficile de sortir. Je pense que tous les Français qui vivent ou qui sont venus à Toronto le savent.
Alors, que faire? Accepter de survivre ici ou décider de dire stop et rentrer en disant honnêtement, oui, je me suis trompée. J'ai décidé de rentrer. Mais cela ne m'a pas dégoûtée des voyages même si je reste sur un mauvais souvenir au Canada et à Toronto.