- 11/12/11, 10:52 #1Après le bilan de mes deux premiers mois océaniens, disponible de par ici (https://pvtistes.net/forum/nouvelle-...tit-bilan.html), je me fais fort de revenir maintenant sur ma période On ze road/Backpackers (qui n'est pas finie d'ailleurs !).
Cela fait donc quasiment deux mois que je me balade dans les merveilleuses contrées de l'Ile du Sud, petit paradis qui n'est pas sans rappeler l'Alaska (pour ceux qui connaissant) au niveau des paysages, sans avoir décidé d'un itinéraire autre que d'aller vers le Sud au fur et à mesure et de bouger de ferme en ferme au gré des opportunités.
Voici donc, vaguement rangé en divers catégorie, le Xème d'un Petit journal Pvtiste
Se déplacer
N'étant doté que d'un modeste permis yukonnais qui a fait bondir les responsables locaux, j'ai renoncé à investir dans une voiture (pas envie de me tuer !). D'autre part, j'ai une sainte et absolue horreur des voyages en bus organisés et je me suis donc tourné fort logiquement vers la solution la plus simple: le Hitchhiking (ou autostop pour les francophones).
Jusqu'à présent, tout se passe pour le mieux et je n'ai jamais eu aucun souci à me faire prendre. Cela dit, je respecte quelques petites règles:
- Je suis toujours souriant, même quand ça fait 30 minutes que j'attends. Je me doute que les automobilistes ne veulent pas embarquer un mec qui fait la gueule !
- J'essaie, dans la mesure du possible, d'être un tantinet présentable.
- Je ne garde jamais mes lunettes de soleil.
- J'ai toujours mon (gros) sac à dos posé devant moi, avec son drapeau canadien dessus, histoire de montrer aux gens que je n'ai pas de bagages planqués supplémentaires.
- Je me positionne toujours à la sortie des bleds (genre à l'entrée de l'autoroute), près d'une ligne droite et avec un espèce conséquent pour être vu de loin et pour que la voiture puisse s'arrêter sans prendre de risques.
- Je ne monte pas d'office dans la voiture: j'interroge d'abord le driver pour savoir où il va !
- J'essaie de communiquer au maximum une fois embarqué, de parler, d'intéresser. En laissant un bon souvenir, je prépare le terrain pour les prochains !
- Je remercie toujours et propose très souvent un café pour conclure l'échappée sauvage.
- Enfin, je ne refuse jamais un lift offert, même pour vingt bornes, c'est toujours ça de pris !
J'ai eu le droit d'être embarqué par une mamie québécoise, un chauffeur de (gros) truck texan, ancien marine de l'US Army, par des routards anglais, un babacool allemand, pas de mal de kiwi... et pour le moment, aucun scénario catastrophe.
Cela dit, il ne faut pas oublier que je suis un mec et je ne saurais dire s'il en irait de même pour les demoiselles voyageant seules (même si je n'ai eu aucun écho négatif...).
Le HelpX
Quatre ferme pour quatre expériences fort diverses mais vraiment intéressantes !
Pour ceux qui ne connaitraient pas, c'est comme du Woofing mais en moins cher et plus varié (non, ce n'est pas du Troll !), vu que non limité à l'agriculture biologique.
En gros, vous vous inscrivez sur le site et vous avez dès lors accès à une liste d'hôtes prêts à vous accueillir - à noter que seule la version payante - 20 dollars pour deux ans - permet de voir toutes les infos, dont les reviews.
J'ai successivement et en deux mois:
- Couru après des moutons pour Lamb Tailing/Mustering dans les Marlborough Sounds
- Bossé dans un élevage bovin destinés aux abattoirs dans le Canterbury
- Fait le bucheron et le jardinier en banlieue de Christchurch
- Nourri des chèvres et des lamas dans l'Otago tout en recoupant du bois et de la viande (Butcher Style).
Les conditions sont assez claires la plupart du temps, avec un temps de travail d'environ 4 heures par jour pour la bouffe et le logement.
Je me fixe une petite ligne de conduite avant de prendre contact avec les hosts:
- Toujours lire les avis des gens étant venus avant
- Prendre les offres actualisées
- Ne contacter que celles qui m'intéressent vraiment
- Ne contacter qu'un ou deux hosts à la fois maximum
- Fuir celles où il est question de 6 heures par jour et/où de ménage avec durée minimum supérieure à un mois.
- Eviter les trucs pas assez descriptifs et qui sentent un poil l'embrouille.
Bien sur, le projet HelpX est une réalisation vraiment géniale. Cependant, et la nature humaine étant ce qu'elle est, certains petits malins (aka magouilleurs) y ont vu une façon de recruter gratos des travailleurs corvéables à merci et qu'il ne faut même pas payer... Vous vous rendrez très vite compte si cela vous arrive et je vous encourage fortement à vous en aller dans ce cas as soon as possible.
Cela étant, je n'ai vraiment pas à me plaindre jusqu'à présent de ce que j'ai vécu, étant donné la masse d'expérience que j'acquiers et du panard que je prends à bosser en extérieur.
L'argent
Et bien ma foi, si je n'appréciais pas de boire un godet de temps à autres, je n'aurais quasiment rien dépensé en deux mois et en fait le seul poste budgétaire conséquent est celui des nuits en Auberges entre deux fermes, quand je n'ai pas trouvé de Couchsurfing ou bien que j'ai eu la flemme de chercher en amont...
A noter que je ne crache pas non plus sur un repas Junk Food quand je retrouve la civilisation et qu'il a fallu que je rachète quelques petits vêtements dont un Second Hand de Dunedin...
Bref, pas de soucis majeurs pour l'instant !
Le boulot
On va faire simple: j'en ai cherché deux jours à Dunedin, j'ai rien trouvé donc je ne m'acharne pas et je continue ma route tantôt (sauf surprise !).
Par contre, ceux qui sont motivés peuvent courir dans la région de Blenheim pour les vignes et du côté d'Ashburton (sud de Christchurch) pour les usines, ça recrute semble-t'il à tout va.
En vrac- L'été arrive et il va faire boudiou de chaud.
- Faire Noël sans neige ni hiver, c'est franchement bizarre.
- Toujours réserver une chambre avec d'arriver à Christchurch sinon c'est l'enfer.
- Les moutons sont d'une stupidité effarante, les chèvres sont pas connes et les lama se foutent de tout.
Le futur
Je suis présentement à Dunedin et m'apprête à descendre cette semaine vers Invercargill, non loin de Catlin, de Stewart Island et d'autres coins absolument merveilleux
C'était Cédric, à vous les Studios !
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- 11/12/11, 11:13 #2Très sympa tout ça, avec tes petites touches d'humour
Pour avoir fait du stop en Australie quelques fois, c'est vrai que ça peut être plus stressant car on peut tomber sur quelqu'un de pas net mais on a également plus de gens qui s'arrêtent. Petite anecdote, je faisais du stop avec un pote, les quelques voitures qui passent ne s'arrêtent pas, mon pote a soif, il va acheter un truc à boire dans le petit shop derrière. A peine il est parti qu'une voiture s'est arrêtée, j'ai crié son nom, il a couru, hop on est monté dans la caisse Donc il y a du + et du - à être une nana 
- 11/12/11, 19:29 #3
Merci de nous faire partager ton expérience, tu as l'air de prendre du bon temps!
Ne t'inquiète pas pour Noël au soleil, c'est vrai que c'est bizarre mais pouvoir se baigner et faire bronzette le 25 décembre c'est super!
bonne continuation!
- 13/12/11, 17:15 #4
AAAhhh j'adore! Tu est l'image qu'un voyage ne coute pas forcément cher (bon oui le billet n'est pas donné) mais sur place les dépenses sont minimes et pour un jeune qui n'a que 2000€ en poche et qui veut voyager c'est tout à fait possible!!! bonne continuation et raconte nous vite la suite (dans 4 mois et quelques... )
- 13/12/11, 23:32 #5
Merci Cedric !!! pour ton feedback. ça me rassure un max. Moi je pars en NZ dans moins d'un mois et c'est vrai que c'est pas mal stressant d’être dans l'inconnu. Du coup tu m'as pas mal éclairé. Merci bcp.
Au début je voulais presque acheter une voiture mais là tu m'as convaincu je vais faire du Hitchhiking. Mais du coup meme en faisant du pouce t'arrive quand meme a bien visiter tout le pays et à aller où tu veux?
Continu bien ton trip.
Bat
- 13/12/11, 23:59 #6J'ai quand même quelques sources de revenus alternatives hein mais c'est vrai que si j'étais sérieux, je ne dépenserais quasiment rien.
Quasiment mais ça restreint quand même un petit peu certains choix et ça rend quand même dépendant dans une certaine mesure. Mais de pas soucis pour bouger d'un bled à un autre
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