Tu as trouvé un job en tant que guide de randonnées à cheval… Tu nous racontes ?
En partant au Chili je n’avais pas de plan et vivais au jour le jour. Le seul « objectif » que j’avais, c’était de profiter de ce voyage pour monter à cheval à nouveau. J’ai fait de l’équitation de mes 8 à mes 20 ans à peu près, et avais dû arrêter faute de temps et d’argent.
Je suis arrivée en octobre 2019 en Patagonie pour faire un trek de 5 jours dans le parc national Torres del Paine, et finalement j’y suis restée 4 mois ! Je suis tombée amoureuse de la région, qui est vraiment magnifique, donc j’ai cherché un volontariat dans une estancia pour y rester un mois de plus.
J’avais dans l’idée de partir à Ushuaia en Argentine après ce volontariat, mais j’ai dû rester plus longtemps pour des raisons administratives. Et pendant ce laps de temps je me suis fait de très bons amis. Je n’avais plus vraiment envie de partir alors j’ai commencé à chercher un travail. Là-bas, ça marche beaucoup avec le bouche-à-oreille et, en disant autour de moi que je cherchais, plein de gens me donnaient des contacts de personnes qui cherchaient un réceptionniste pour son hôtel, un serveur pour son restaurant, etc.
À l’origine, je cherchais un boulot dans la ville de Puerto Natales et un Chilien que j’avais rencontré à l’estancia m’a dit « mais pourquoi tu ne travailles pas dans le parc Torres del Paine avec les chevaux ? Tiens, j’ai le numéro du chef des écuries envoie-lui un whatsapp ils cherchent souvent du monde ».
Et voilà, je me suis retrouvée « baqueana », donc j’emmenais les touristes en balade à cheval dans ce magnifique parc national. J’aurais payé pour faire ça, et là c’était carrément mon job. L’ambiance était super, on était une centaine d’employés à être logés dans le parc, et tout le monde était assez jeune. C’était un peu compliqué au début de trouver ma place dans l’équipe qui bossait aux écuries car j’étais la seule fille sur 14… Mais rapidement je me suis adaptée, et j’ai vécu l’expérience à fond.
Le boulot était hyper physique, le matin il fallait attraper les chevaux pour les balades de la journée, les préparer, ensuite on partait plusieurs heures selon la balade, on déjeunait, et rebelote l’après-midi. Sachant que le soir il y avait toujours des fêtes clandestines organisées dans les petites maisons où on vivait, c’était vraiment fatigant. Mais je n’ai jamais été aussi épanouie de ma vie.
(2) Commentaires
Top de bosser avec les chevaux la bas👍
J aimerai trop faire une grosse rando en Patagonie
Merci pour ton témoignage et bon vent pour la suite🇫🇷
Super témoignage ! Dommage pour le séjour écourté. Bonne chance pour la suite!
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