Chloé : un an d’études dans un lycée coréen
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Peux-tu te présenter brièvement ?
Bonjour ! Je m’appelle Chloé, j’ai 18 ans et j’habite à Bordeaux. Cette année, je suis en Terminale Littéraire. J’aime lire, écrire, ne rien faire entre amis, apprendre des langues, les framboises et le rap islandais. L’an dernier, je suis partie en Corée du Sud en tant que lycéenne d’échange par l’association YFU (Youth For Understanding) et c’est de ça dont je vais vous parler aujourd’hui.
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Comment et quand as-tu découvert la Corée ? Qu’est-ce qui t’a attiré dans ce pays ?
D’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été passionnée par l’Asie ! J’aimais la musique, les mangas, les dramas, etc. Je ne me préoccupais pas trop de quel pays il s’agissait jusqu’à ce que je devienne vraiment accro – dans mes années de collège – à quelques musiques qui se sont avérées être de la k-pop (notamment du BIGBANG). De fil en aiguille je me suis vraiment intéressée à la Hallyu (culture populaire coréenne) et puis à la langue, l’Histoire, etc.
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Tu as décidé de faire une année de lycée en Corée, pourquoi ce choix ?
A la base c’était surtout pour la langue. J’ai commencé à apprendre le coréen au lycée en France, comme LV3 et ça a vraiment été un gros coup de coeur. J’avais tellement envie de progresser et je savais que le meilleur moyen, c’était d’être dans le pays. Du coup je passais des heures à essayer de trouver un moyen de partir là-bas aussi longtemps que possible et aussi vite que possible. J’ai entendu parler des échanges lycéens, d’abord du Rotary Club puis d’AFS et enfin de YFU et quand j’ai vu qu’ils proposaient la Corée du Sud, j’ai foncé !
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A-t-il été facile de convaincre tes parents de te laisser partir ?
Contrairement à ce qu’on pourrait croire… aucun problème de ce côté-là ! Je suis quelqu’un de vraiment passionnée et déterminée alors quand j’ai quelque chose en tête, je me donne les moyens de réussir. Mes parents étaient peut-être un peu réticents au début, ils ont dû se dire que c’était une lubie qui allait passer mais avec le temps ils se sont sûrement dit quelque chose comme : “Mince ! Mais c’est qu’elle va vraiment partir à 9 000 km ?”
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Par quel organisme es-tu passée et quelles ont été les démarches à effectuer en amont de ton départ ?
Je suis passé par YFU (Youth For Understanding).
Avant de commencer l’inscription, j’ai surtout fait beaucoup de recherches puis j’ai téléphoné, envoyé des mails, etc. pour avoir les réponses aux questions que j’avais encore en suspens. En suite, la pré-inscription se fait en ligne, directement sur le site YFU, je me souviens avoir rempli des dossiers, passé un entretien, avoir été mise en contact avec une fille qui était partie avant moi… Puis il y a eu le “Week-end de décollage” avec tous les autres lycéens qui partent un peu partout dans le monde, on discute ensemble, on partage nos expériences, c’est vraiment sympa comme moment ! Enfin, ça se concrétise avec la demande de visa, les coordonnées de la famille d’accueil et du lycée. Puis le départ.
C’est une procédure qui peut être un peu fastidieuse avec beaucoup d’attente entre chaque étape, donc je préfère ne pas vous endormir à la détailler mais j’avais écris un article là-dessus, je laisse le lien si certains souhaitent le consulter : Procédure d’inscription.
Notez quand-même que l’inscription se passe différemment pour chacun, je ne partage que mon expérience, rien d’universel.
Avant de commencer l’inscription, j’ai surtout fait beaucoup de recherches puis j’ai téléphoné, envoyé des mails, etc. pour avoir les réponses aux questions que j’avais encore en suspens. En suite, la pré-inscription se fait en ligne, directement sur le site YFU, je me souviens avoir rempli des dossiers, passé un entretien, avoir été mise en contact avec une fille qui était partie avant moi… Puis il y a eu le “Week-end de décollage” avec tous les autres lycéens qui partent un peu partout dans le monde, on discute ensemble, on partage nos expériences, c’est vraiment sympa comme moment ! Enfin, ça se concrétise avec la demande de visa, les coordonnées de la famille d’accueil et du lycée. Puis le départ.
C’est une procédure qui peut être un peu fastidieuse avec beaucoup d’attente entre chaque étape, donc je préfère ne pas vous endormir à la détailler mais j’avais écris un article là-dessus, je laisse le lien si certains souhaitent le consulter : Procédure d’inscription.
Notez quand-même que l’inscription se passe différemment pour chacun, je ne partage que mon expérience, rien d’universel.
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Financièrement, combien t’a coûté cette année scolaire et comment as-tu fait pour réaliser ce projet ?
On ne va pas se mentir, les échanges lycéens coûtent leur prix. Il me semble que j’avais payé 8 000 € mais les prix affichés sur le site ont changé. Il y a des possibilités de bourses mais je n’étais pas bénéficiaire, alors on s’est serrés la ceinture et on a vidé nos économies, mais ça en valait en peine.
Dans mon cas, je vivais seule avec ma mère dans la maison de mes grands-parents donc ne pas avoir de loyer a permis de mettre de côté plus facilement. Ma mère a aussi fait un emprunt à la banque, donc on a réussi à s’en sortir. J’avoue que si c’était à refaire, je chercherais peut-être une solution plus abordable mais en étant mineure, les possibilités sont vraiment minces donc c’était un peu à prendre ou à laisser.
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Avais-tu déjà voyagé en Corée avant ce grand départ ?
J’ai pu partir en voyage scolaire avec mon lycée pendant 2 semaines alors que j’étais déjà en plein dans la procédure d’inscription de YFU. C’était un super voyage dans un contexte vraiment particulier, pour le coup ! On est partis en octobre 2016, une vingtaine d’élèves. On a passé 2 jours à Séoul puis on est allés chez nos correspondants à Daejeon. En février, ils sont venus en France, ça aussi c’est de super souvenirs !
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Comment s’est passée ton arrivée là-bas ?
Les premiers jours étaient super, je me suis sentie bien tout de suite, notamment grâce à ma famille d’accueil qui était au top. J’avais déjà un certain niveau de coréen, du coup la communication n’était pas mon principal problème. Le courant est tout de suite passé ! Notamment parce qu’ils étaient des grands amateurs de café et de patate douce… et moi aussi. Comme quoi, il n’en faut pas beaucoup pour créer des liens. De plus, ils ont su balayer toutes mes craintes très vite ! Je suis quelqu’un d’assez autonome voire solitaire en France, j’avais peur que ma famille d’accueil ne me laisse pas assez de liberté. Au final, ils m’ont laissé me débrouiller seule dès le premier jour.
Ma mère m’a accompagné aux bureaux YFU Corée le matin, j’y ai rencontré les autres étudiantes d’échange et je suis rentrée seule en bus (bon… j’ai bien failli manquer l’arrêt mais c’était top de m’avoir laissé essayer !). J’ai passé une première semaine avec les autres étudiantes d’échange. On n’était pas beaucoup, tout juste 6 (deux Américaines, une Canadienne, une Autrichienne, une Belge et moi), mais j’ai bien aimé ces moments ensemble.
Après ça, je suis entrée au lycée, en plein milieu de leur année scolaire. Les premières semaines c’était beaucoup d’adaptation, à tous les codes du lycée mais aussi à tous les codes culturels que je ne connaissais pas. Moi qui pensais être calée sur la culture coréenne, je suis tombée de haut en entrant au lycée. C’était clairement un monde un peu à part. En tout cas, au début c’est surtout beaucoup de curiosité, les élèves sont passionnés juste par le fait de voir une étrangère se balader dans le lycée, le plus drôle c’était la cantine. Ils se retournaient tous tour à tour puis ils discutaient entre eux. En bien ou en mal ? Ca reste un mystère… mais bon j’espère quand même en bien !
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Quelles sont les choses qui ont été les plus difficiles pour toi ?
Ironiquement pour une lycéenne d’échange, le plus difficile à été le lycée.
La mentalité lycéenne est particulière et vraiment différente de la France. J’étais dans une classe de première année (équivalent de la Seconde en France) qui avait fait sa rentrée il y a tout juste 6 mois, alors que je devais rentrer en terminale en France. Je ne cherche absolument pas à les rabaisser ou quoi que ce soit de semblable, c’était juste une histoire de culture mais je me sentais un peu comme “une adulte parmi des enfants”. Ajoutez à ça le barrage de la langue, j’avais évidemment du mal à m’intégrer. Je me suis rassurée en me disant que je n’étais pas la seule, l’étudiante d’échange allemande aussi avait du mal, on a d’ailleurs choisi de me mettre dans sa classe pour cette raison. Du coup, même si je garde de très bons souvenirs du lycée et que je me suis fait de très bons amis là-bas, je me suis aussi pas mal ennuyée pendant mes heures au lycée.
La mentalité lycéenne est particulière et vraiment différente de la France. J’étais dans une classe de première année (équivalent de la Seconde en France) qui avait fait sa rentrée il y a tout juste 6 mois, alors que je devais rentrer en terminale en France. Je ne cherche absolument pas à les rabaisser ou quoi que ce soit de semblable, c’était juste une histoire de culture mais je me sentais un peu comme “une adulte parmi des enfants”. Ajoutez à ça le barrage de la langue, j’avais évidemment du mal à m’intégrer. Je me suis rassurée en me disant que je n’étais pas la seule, l’étudiante d’échange allemande aussi avait du mal, on a d’ailleurs choisi de me mettre dans sa classe pour cette raison. Du coup, même si je garde de très bons souvenirs du lycée et que je me suis fait de très bons amis là-bas, je me suis aussi pas mal ennuyée pendant mes heures au lycée.
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Qu’est-ce que tu as le plus aimé ?
Ma famille d’accueil, sans hésitation. Ils étaient vraiment adorables et si mon année s’est aussi bien passée c’est à 100 % grâce à eux. Je n’aurais sûrement pas autant apprécié mon année sans eux. Je m’entendais particulièrement bien avec ma mère d’accueil. J’ai passé beaucoup de temps avec elle et on discutait vraiment de tout et de rien. Mon père d’accueil était aussi vraiment très gentil et il faisait vraiment de très très bons cafés ! J’avais aussi une petite sœur d’accueil, Hana, qui était interne à l’école donc je ne la voyais pas beaucoup. D’autant plus qu’elle n’était pas très bavarde et qu’elle avait des cours en Hakwon (des instituts dans lesquels vont la plupart des lycéens coréens pour étudier le soir et le week-end). Malgré tout, je l’appréciais vraiment beaucoup et j’ai hâte de les revoir tous.
Dans un esprit plus général, j’ai aimé toute la liberté que j’avais. Je suis beaucoup sortie toute seule, j’ai visité des tonnes de musées, de quartiers, de cafés et d’endroits un peu spéciaux sans en parler à personne, juste pour moi et pour passer le temps comme je le voulais. Mais n’allez pas croire que j’ai passé mon temps à faire de l’introspection non plus, j’ai eu la chance de me faire de très bons amis ! Si j’avais un peu de mal avec le lycée, je me faisais des amis d’une facilité déconcertante en dehors. J’ai suivi des cours de coréen le dimanche. Ça a été un super moyen de rencontrer du monde. Il y avait des gens de partout, de tout âge mais on avait tous en commun d’avoir quitté notre pays. J’ai noué de très bonnes amitiés là-bas. J’ai aimé sortir, aller voir des concerts, visiter des musées, manger (beaucoup manger)…
J’ai particulièrement adoré Bukhansan (북한산), une montagne au nord de Séoul. J’y suis allée deux fois et je compte bien réitérer l’expérience. J’aime bien la randonnée et c’est une montagne que j’apprécie particulièrement. Je la trouve magnifique, le paysage change à chaque saison, il y a des chemins vraiment tranquilles tout autour pour y faire des balades, des chemins un peu plus ardus en hauteur, puis toute la muraille qui fait le tour, des passages à la corde… bref, si vous avez l’occasion de vous rendre en Corée, je vous conseille vraiment de vous équiper, prendre de quoi boire et manger et d’aller la découvrir.
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Quelles sont les différences majeures que tu as pu remarquer entre la vie au lycée en Corée et en France ?
Y a des dizaines de choses que je pourrais noter. Le lycée en Corée et le lycée en France c’est clairement deux mondes différents. Il y a plein de petites différences mais ce qui me vient en tête en premier c’est déjà : la différence entre garçons et filles. Rien que la liste alphabétique est séparée avec d’abord les filles puis les garçons. En cours si les profs ne les font pas s’asseoir à côté : on a une moitié de classe de garçons et une autre moitié de filles. C’est assez impressionnant au début. Il y avait aussi un côté vraiment très stéréotypé qui j’avoue m’a un peu tapé sur le système toute l’année : les filles aiment le maquillage, les garçons aiment le sport. Les filles ne font pas de sport et les deux ne se mélangent pratiquement pas. C’était ultra flagrant dans la première classe où j’étais, un peu moins dans la deuxième mais dans tous les cas, je trouve que c’est une limite beaucoup plus marquée qu’en France. Je ne vais pas rentrer dans un grand débat mais niveau égalité des sexes, je pense qu’on est loin du compte.
Sinon, pour parler de quelque chose de plus positif, la relation entre prof et élève est beaucoup plus forte qu’en France. Je suis sortie plusieurs fois au restaurant avec des profs, on a leur numéro de téléphone, ils nous parlent de leur vie, etc. C’est vraiment particulier comme relation mais j’ai trouvé ça beaucoup plus sympa qu’en France où d’une année sur l’autre certains profs ne reconnaissent plus leur élèves.
Je retiens aussi le fonctionnement des clubs que je trouvais top, ça permettait de se sentir beaucoup plus impliqué dans la vie du lycée. Enfin, j’aimais le côté plus tranquille du lycée coréen. On change nos chaussures, les filles ont toutes leurs petits plaids, chacun a sa table et son casier attitré, on peut boire, manger, faire chauffer de l’eau (c’est important pour les ramens, le café et le thé). C’est vraiment plus agréable comme ambiance.
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A-t-il été facile de te faire des amis ? Qu’en est-il de la barrière de la langue durant les cours et avec tes camarades de classe ?
Comme je l’ai dit plus haut, l’intégration au lycée était un peu compliquée dans le sens où je n’ai pas vraiment su “entrer dans un groupe” mais je me suis fait de très bons amis dans les autres classes grâce au club. Je faisais partie du club théâtre et j’ai vraiment eu une super accroche avec les autres. J’étais aussi très proche de l’étudiante d’échange allemande dans ma classe, Luise. On a eu que quelques mois ensemble mais c’était de très bons souvenirs.
Enfin, je suis surtout devenue amie avec une fille qui prenait le bus scolaire avec moi le matin : Jae Hui. C’est devenue ma plus proche amie en Corée, elle avait le même âge que moi et même si on avait vraiment rien en commun, le courant est tout de suite passé ! Résultat, elle apprend le français à l’université, maintenant.
La barrière de la langue c’était vraiment quelque chose qui pouvait bloquer, notamment au lycée. Etrangement j’avais plus de mal à parler là-bas qu’en dehors. Sûrement parce que les lycéens ont tendance à parler vite et en petit groupe donc la parole s’enchaîne trop vite pour s’intégrer quand on a des difficultés à parler. Malgré tout quand c’était juste entre deux ou trois personnes j’arrivais à tenir des conversations normales. En cours, si je me décidais à suivre, j’arrivais à comprendre. Surtout que j’avais déjà vu certains cours en France, en science notamment, en géographie, parfois en histoire et en anglais (à savoir que tout était en coréen dans les cours d’anglais).
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Quels souvenirs marquants gardes-tu de cette expérience ?
Difficile d’en sortir seulement quelques uns. Dans ma tête c’est un peu comme un tout mais du coup je vais en choisir quelques uns qui me viennent en tête pendant que j’écris :
Je garde un souvenir très marquant de la visite de la prison de Seodaemun (서대문형무소). C’est vraiment un endroit particulier qui reflète un peu ce qui reste de la colonisation japonaise. Même si c’est loin d’être la première chose qu’on visite lors d’un voyage en Corée, je pense que c’est un endroit qui mérite d’être plus connu, surtout par ceux qui s’intéressent à l’Histoire de la Corée et à cette période encore très marquée dans la mémoire des Coréens.
Quelque chose de plus ou moins marquant, en tout cas que je suis contente d’avoir “expérimenté”, c’est l’église. Je suis athée mais ma famille d’accueil était croyante alors j’allais avec eux à l’église tous les dimanches. C’était un peu étrange au début, parfois fatigant (surtout quand on doit se lever à 7 h du matin un jour de plus par semaine) mais je ne regrette pas d’avoir vécu ces moments. Les gens y étaient vraiment gentils et c’était très différent des messes auxquelles j’avais pu aller en France.
Autre chose, dans un esprit un peu plus politique : les manifestations pour la démission de Park Geun-Hye. C’était vraiment impressionnant ! Des policiers sur des dizaines de kilomètres dans tout le centre de Séoul, des manifestants en nombre massif, de jour et de nuit…! Surtout quand on compare avec nos manifestations françaises.
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Quel est ton rapport avec la Corée aujourd’hui ? As-tu d’autres projets de départ ?
Je suis toujours une grande amoureuse de la Corée, c’est un pays dans lequel je me sens vraiment bien, qui continue de m’attirer et je ne pense pas que ce soit prêt de s’arrêter de si tôt.
Niveau projet “concret”, je repars cet été, pour 3 semaines, avec des amis. Cette fois au programme c’est vacances et détente ! J’ai vraiment hâte de (re)découvrir la Corée sous un nouveau jour, avec tout le recul que j’ai pris sur mon année mais aussi de la faire découvrir à mes amis et de revoir tout ceux que j’ai laissé là-bas.
Niveau projet “un peu moins concret”, j’espère avoir l’occasion de repartir dans les années qui arrivent, peut-être en échange universitaire, en école de langue ou bien en PVT mais j’ai encore le temps d’y penser !
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Quels conseils donnerais-tu à un lycéen qui voudrait vivre le même expérience ?
Déjà bon courage à lui ou à elle ! Il faut beaucoup de courage pour se lancer dans une aventure comme celle-ci. Partir seul, jeune, sans sa famille, ses amis, sans connaître la langue, les codes de la culture, etc… c’est difficile !
Mes conseils, que ce soit en Corée ou ailleurs, je pense qu’il faut être ouvert d’esprit, s’imprégner au maximum et surtout en profiter à fond. Des bons comme des mauvais moments, ils vont rester dans votre mémoire pour toujours et c’est une expérience qui va changer votre vie, qui va vous changer vous, donc faut la vivre à 200 % et se donner les moyens de le faire.
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J’ai dédié un blog à mon année en Corée, c’est plus touristique qu’autre chose, mais si ça peut en intéresser certains : Chloeunji. Sinon, même si je suis très peu active dernièrement, j’ai aussi une chaîne youtube !
Nunaya
Youtubeuse de 2014 à 2021 et rédactrice web "Asie" depuis 2016. Passionnée par l'Asie depuis de nombreuses années, je suis partie en PVT à Tokyo et à Séoul où je suis finalement restée 3 ans et demi.
Je partage mes expériences et mes passions sur ma chaîne Youtube NUNAYA WORLD.
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