Max, après 3 ans et demi à Hong-Kong
Max fait partie des pionniers du PVT Hong-Kong. Il est parti quelques mois seulement après la mise en place de l’accord entre la France et la région administrative de Hong-Kong. 3 ans et demi plus tard, il y est toujours, mais s’apprête à rentrer en France.
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Salut, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Alors moi c’est Maxime, j’ai 27 ans, je viens de Concarneau, en Bretagne. Avant d’arriver à Hong-Kong, j’avais déjà fait un Working Holiday Visa (PVT) en Australie pendant 1 an avec ma copine. Là-bas, j’étais vraiment en mode baroudeur, je n’ai pas du tout travaillé dans la restauration (le secteur dans lequel je travaillais en France). J’ai beaucoup voyagé aussi, en van.
On a travaillé dans différents endroits, essentiellement dans le fruit picking. Rentré en France, j’ai eu envie de repartir avec ma copine. Et c’est pour ça que je suis venu à Hong-Kong.
On a travaillé dans différents endroits, essentiellement dans le fruit picking. Rentré en France, j’ai eu envie de repartir avec ma copine. Et c’est pour ça que je suis venu à Hong-Kong.
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Pourquoi avoir choisi Hong-Kong ?
J’ai choisi Hong-Kong parce que je voulais bouger en dehors de l’Europe. Hong-Kong venait de mettre en place le PVT. Ça me semblait être une opportunité intéressante, pour voir comment était Hong-Kong. De plus, j’avais un copain qui était sur place et qui m’a conseillé de venir car il y avait du travail et que la ville était très sympa. Étant originaire de la petite ville de Concarneau, je voulais voir à quoi ressemblait la vie dans une mégalopole comme Hong-Kong. Je m’y suis d’ailleurs très vite fait. Même si vous venez de Paris, c’est complètement différent, c’est juste trop bien !
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Est-ce que tu avais des appréhensions par rapport à Hong-Kong ?
Pour l’anglais non, car j’étais allé en Australie avant. On m’avait prévenu qu’ici, les gens parlaient anglais en plus du cantonais, donc ça ne m’a pas posé de problème. Pour le boulot, j’étais quasiment sûr d’en avoir en arrivant. Du coup, je suis parti assez serein. Et puis, étant donné que mon pote était sur place, on pouvait plus facilement trouver un logement à notre arrivée.
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Comment se sont passées tes premières semaines à Hong-Kong ?
Les premières semaines étaient plutôt agitées. Les premiers jours, il a fallu faire toutes les démarches : ouvrir un compte en banque, faire la demande de visa car je suis venu en touriste, trouver un logement et découvrir la ville. J’ai trouvé que les démarches étaient assez simples. J’ai pu ouvrir un compte dès que j’ai eu un contrat de travail.
J’ai commencé à travailler assez rapidement, au bout de 2 ou 3 jours après avoir obtenu mon visa, dans un restaurant français : la Crêperie. Étant donné que je suis breton, c’était un avantage pour moi de savoir faire les crêpes ?.
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Comment t’es-tu logé à ton arrivée ?
À l’arrivée, ma copine et moi avons pris un serviced apartment. C’est un petit studio qui est meublé, avec tout ce qu’il faut dedans, qui revient moins cher qu’un hôtel mais un peu plus cher qu’un vrai appartement. L’avantage du serviced apartment, c’est que c’est pour le court terme, ça nous laisse le temps de trouver un logement par la suite. On a dû s’engager à louer le serviced apartement pendant une semaine au minimum.
J’avais choisi de m’installer sur l’île de Hong-Kong, où les loyers sont un peu plus chers que de l’autre côté, à Kowloon. Mon serviced apartment coûtait 10 000 HK$ par mois (environ 1 100 euros) et ça ne comprenait que le strict nécessaire : un lit et une salle de bain. C’était une surface très petite, mais pour le prix, ça faisait l’affaire.
Par la suite, j’ai d’abord envisagé d’essayer de trouver un appartement sans passer par une agence, ce qui m’aurait évité de payer les frais d’agence. Mais finalement, j’ai décidé d’aller dans une agence dans le quartier que j’avais visé, Sheung Wan, et ça a été très simple : l’agent m’a fait visiter quelques appartements dans la foulée. J’ai dû visiter 4 ou 5 appartements avant de trouver le bon. Tout est allé très vite. Les agents immobiliers sont vraiment très réactifs et peuvent vous emmener directement voir les appartements dans la journée. Par contre, il y a une commission à payer et elle équivaut à la moitié d’un mois de loyer.
On avait déjà un boulot quand on a pris notre premier « vrai » appartement et il nous coûtait 10 000 HK$, le même prix que le serviced appartment, mais il était un peu plus grand. Intégrer un nouveau logement coûte cher : il faut prévoir une moitié de loyer à payer pour les frais d’agence, ainsi que le premier mois d’avance et une caution qui correspond à un mois de loyer aussi (caution qu’on récupère normalement à la fin). Donc il faut avoir suffisamment de fonds quand on arrive, pour payer tous ces frais.
Au bout d’un an, ma copine et moi avons décidé de prendre un appartement plus grand parce qu’on se sentait un peu à l’étroit. On a trouvé un appartement dans le même quartier, dans la même rue, à 13 000 HK$ (environ 1 400 euros), avec une surface qui faisait quasiment le double (autour de 30-35 m²). Ce second appartement, on l’a trouvé via le même agent que la première fois.
J’avais choisi de m’installer sur l’île de Hong-Kong, où les loyers sont un peu plus chers que de l’autre côté, à Kowloon. Mon serviced apartment coûtait 10 000 HK$ par mois (environ 1 100 euros) et ça ne comprenait que le strict nécessaire : un lit et une salle de bain. C’était une surface très petite, mais pour le prix, ça faisait l’affaire.
Par la suite, j’ai d’abord envisagé d’essayer de trouver un appartement sans passer par une agence, ce qui m’aurait évité de payer les frais d’agence. Mais finalement, j’ai décidé d’aller dans une agence dans le quartier que j’avais visé, Sheung Wan, et ça a été très simple : l’agent m’a fait visiter quelques appartements dans la foulée. J’ai dû visiter 4 ou 5 appartements avant de trouver le bon. Tout est allé très vite. Les agents immobiliers sont vraiment très réactifs et peuvent vous emmener directement voir les appartements dans la journée. Par contre, il y a une commission à payer et elle équivaut à la moitié d’un mois de loyer.
On avait déjà un boulot quand on a pris notre premier « vrai » appartement et il nous coûtait 10 000 HK$, le même prix que le serviced appartment, mais il était un peu plus grand. Intégrer un nouveau logement coûte cher : il faut prévoir une moitié de loyer à payer pour les frais d’agence, ainsi que le premier mois d’avance et une caution qui correspond à un mois de loyer aussi (caution qu’on récupère normalement à la fin). Donc il faut avoir suffisamment de fonds quand on arrive, pour payer tous ces frais.
Au bout d’un an, ma copine et moi avons décidé de prendre un appartement plus grand parce qu’on se sentait un peu à l’étroit. On a trouvé un appartement dans le même quartier, dans la même rue, à 13 000 HK$ (environ 1 400 euros), avec une surface qui faisait quasiment le double (autour de 30-35 m²). Ce second appartement, on l’a trouvé via le même agent que la première fois.
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Pourquoi as-tu choisi le quartier de Sheung Wan ?
J’avais choisi Sheung Wan parce que c’est le quartier des Français, des expats français, avec beaucoup de boutiques et de restaurants français (et donc des opportunités d’emploi). C’était aussi très proche de mon travail, et pas loin de Central. Pour moi, c’était le quartier idéal : il n’est pas non plus trop peuplé par rapport à d’autres quartiers, et les prix restent plus abordables qu’à Central.
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Comment s’est passée la recherche pour ton premier emploi ?
J’ai eu la chance d’avoir un contact pour mon premier emploi grâce à un copain qui était déjà à Hong-Kong. J’ai fait un entretien par Skype avec le patron de La Crêperie. Il m’a demandé de venir pour faire un essai et au bout d’une semaine, il m’a dit que ça serait bon.
Je suis resté à la Crêperie pendant 6 mois et je bossais 54 heures par semaine. J’ai démissionné car j’ai eu envie de changement. Pour le deuxième boulot, j’ai fait du porte-à-porte, surtout dans les restaurants français. Ça a été très vite. Dans la journée, j’ai réussi à avoir plusieurs entretiens et j’ai décroché un boulot dans un bistrot français, la Cabane, dans le quartier de Central. Là-bas, mon contrat prévoyait que je bosse 40 heures (mais en fait je bossais un peu plus). À la Crêperie, j’étais crêpier, cuisinier. Pour mon deuxième boulot, j’ai pas mal évolué. Je suis arrivé comme cuisinier et j’ai pris assez vite la position du sous-chef, et quelques temps après, j’ai pu prendre le poste de chef, ce qui était une sacrée évolution pour moi !
Je suis resté à la Crêperie pendant 6 mois et je bossais 54 heures par semaine. J’ai démissionné car j’ai eu envie de changement. Pour le deuxième boulot, j’ai fait du porte-à-porte, surtout dans les restaurants français. Ça a été très vite. Dans la journée, j’ai réussi à avoir plusieurs entretiens et j’ai décroché un boulot dans un bistrot français, la Cabane, dans le quartier de Central. Là-bas, mon contrat prévoyait que je bosse 40 heures (mais en fait je bossais un peu plus). À la Crêperie, j’étais crêpier, cuisinier. Pour mon deuxième boulot, j’ai pas mal évolué. Je suis arrivé comme cuisinier et j’ai pris assez vite la position du sous-chef, et quelques temps après, j’ai pu prendre le poste de chef, ce qui était une sacrée évolution pour moi !
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Comment as-tu fait pour rester à la fin de ton PVT ?
À la fin de mon PVT, j’avais envie de continuer à vivre à Hong-Kong mais pour rester ici, il a fallu que je trouve le sponsor pour mon visa de travail. Il faut trouver un patron qui vous fasse confiance et qui soit prêt à financer la demande de visa [ndlr : le prix du visa de travail n’est pas très élevé, mais les employeurs préfèrent souvent faire appel aux services d’un avocat pour présenter la demande à l’immigration hongkongaise] et investir sur votre profil.
À la fin de mon Working Holiday Visa, il a fallu que je justifie de mon expérience afin que mon sponsor (le second restaurant où j’ai travaillé) puisse présenter une demande pour le visa de travail. Je l’ai obtenu assez rapidement, environ 1 mois et demi après.
Les conditions pour obtenir le visa de travail, c’est d’avoir une qualification pour le job (diplôme, expériences professionnelles dans le domaine). De plus, il faut démontrer qu’on ne prend pas le travail d’un local. Travaillant dans un restaurant français, j’avais les compétences qu’un local n’avait pas, en cuisine française, et ça m’a aidé à obtenir le visa.
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Qu’est-ce que tu apprécies dans la vie quotidienne à Hong-Kong ?
Ce que j’apprécie à Hong-Kong, c’est le fait que ce soit une ville super active et qu’en 30 minutes de transports, on puisse complètement s’évader de la ville et se retrouver dans la nature. Il y a vraiment beaucoup de choses à faire en ville ou en dehors. J’aime le fait que la ville soit très concentrée et qu’on puisse faire beaucoup de choses très rapidement et très facilement. Il y a toujours du monde à Hong-Kong, j’aime le fait que ce soit aussi actif. Au niveau des sorties, c’est une ville qui ne dort jamais. La vie nocturne est assez intense. Il y a aussi pas mal de treks et de visites à faire.
Pour ceux qui viennent en touristes, il y a pas mal d’endroits à visiter, comme le Big Buddha à Lantau, par exemple. La ville en elle-même vaut le détour. On est ébahi devant chaque building. Il y a le côté urbain et le côté très nature. On peut aussi partir faire une excursion à Macau.
Après, quand on vit ici, comme partout, une fois qu’on a fait les activités touristiques, on ne les refait que lorsque la famille ou les amis viennent nous rendre visite. Et puis, à Hong-Kong, on est proche de plusieurs destinations en Asie, où il est assez simple d’aller.
Après, quand on vit ici, comme partout, une fois qu’on a fait les activités touristiques, on ne les refait que lorsque la famille ou les amis viennent nous rendre visite. Et puis, à Hong-Kong, on est proche de plusieurs destinations en Asie, où il est assez simple d’aller.
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Parle-nous du climat !
Concernant la température, j’ai un peu de mal car il fait très chaud, très humide. C’est très chaud la plupart du temps et il pleut beaucoup. On transpire facilement.
L’hiver, il peut faire froid, 10 degrés (rires). Le ressenti est assez froid parce que c’est humide. Mais ça ne dure qu’un mois dans l’année, en janvier ou février.
Le reste de l’année, on est obligé d’allumer les clim’ (entre le mois d’avril et octobre/novembre en gros). Avoir un déshumidificateur à la maison, c’est indispensable, disons 9 mois dans l’année.
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Que penses-tu du coût de la vie à Hong-Kong ?
On peut manger pour très peu cher comme pour extrêmement cher. Si vous consommez local, ça ne vous coûtera vraiment pas cher. Si vous voulez avoir un mode de vie un peu plus à l’européenne, forcément, ça va coûter plus cher car les produits sont importés d’Europe, d’Amérique ou d’Australie.
À Hong-Kong, les gens mangent beaucoup à l’extérieur car tout le monde n’a pas forcément la place d’avoir une cuisine chez soi. Je mange souvent local car c’est bon et ça ne me revient pas plus cher que si je devais faire à manger à la maison et acheter mes ingrédients au supermarché. Je mange plus d’un repas sur 2 à l’extérieur. Le budget le plus important reste le loyer, car c’est une des villes les plus chères au monde en terme de le logement. Les transports sont très peu chers. Et pour le shopping, c’est comme dans toutes les villes du monde, les prix restent les mêmes.
À Hong-Kong, les gens mangent beaucoup à l’extérieur car tout le monde n’a pas forcément la place d’avoir une cuisine chez soi. Je mange souvent local car c’est bon et ça ne me revient pas plus cher que si je devais faire à manger à la maison et acheter mes ingrédients au supermarché. Je mange plus d’un repas sur 2 à l’extérieur. Le budget le plus important reste le loyer, car c’est une des villes les plus chères au monde en terme de le logement. Les transports sont très peu chers. Et pour le shopping, c’est comme dans toutes les villes du monde, les prix restent les mêmes.
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Dans quels quartiers sors-tu ?
Comme je le disais plus tôt, la vie nocturne est très intense. Il y a 2 quartiers sur l’île de Hong-Kong où les gens ont l’habitude de sortir : Lan Kwai Fong et Wan Chai. À Hong-Kong, les gens sortent à partir du mercredi jusqu’au samedi. C’est plus calme les autres jours.
Lan Kwai Fong vaut le détour en soirée. C’est un peu considéré comme la rue de la soif. Il y a énormément de bars, de discothèques et de restaurants. Les jeunes touristes, aussi bien que les locaux, viennent y faire la fête.
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Quels quartiers conseillerais-tu aux pvtistes ?
Je conseille le quartier de Sheung Wan et tout l’ouest de Hong-Kong Island (de Sheung Wan à Kennedy Town). Sai Ying Pun est un quartier très sympa, il y a beaucoup de restaurants. C’est un quartier d’expatriés aussi, la vie est un peu plus calme. Les loyers restent accessibles et ça reste proche de Central et des endroits pour faire la fête.
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Que fais-tu quand tu ne travailles pas ?
Pendant mes jours de congés, je mange à l’extérieur, midi et soir, je profite assez régulièrement de la plage qui est facile d’accès (en 30 minutes en bus), au sud de l’île. Parfois, je vais faire quelques marches sur les îles qui se trouvent aux alentours de Hong-Kong. En prenant un ferry, on y est assez facilement, en moins d’une heure. Je profite de mes amis et je fais la fête.
Une plage que je recommande sur l’île de Hong-Kong, c’est Chung Hom Kok. Ça n’est pas la plage la plus connue, elle est un peu plus difficile d’accès que d’autres plages, mais je l’aime bien car elle est moins touristique. On doit faire une petite marche de 5 à 10 minutes pour la rejoindre en descendant dans la forêt. Pas très loin, la plage de Repulse Bay, une des plages les plus populaires, attire beaucoup de touristes : des cars de touristes débarquent sur la plage pour prendre des photos.
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Tu as eu l’occasion de voyager autour de Hong-Kong ?
J’essaye de voyager au maximum en Asie dès que j’en ai l’occasion, dès que je peux prendre des vacances ou un long week-end. En général, le minimum est de 12 jours de congé par an à Hong-Kong. Moi j’ai la chance d’avoir droit à 4 semaines.
Ça m’a permis d’aller plusieurs fois aux Philippines, en Thaïlande, au Cambodge, une fois en Chine ou encore à Bali. En Chine, je suis allé à Guangzhou qui est assez proche de Hong-Kong, pour un week-end. Cependant, c’était la période de Chinese New Year et je pense que ça n’était pas la période la plus appropriée : beaucoup de commerces étaient fermés, et la ville était un peu morte du fait que les gens étaient en vacances et étaient partis rejoindre leur famille.
Pour moi, la première destination où aller, ce sont les Philippines, parce que c’est à 2 heures d’avion de Hong-Kong, que la vie n’y est pas très chère, que les gens sont super accueillants, et que les paysages sont magnifiques. Moi qui aime les activités nautiques et aquatiques, c’est le paradis pour la plongée, pour les sports nautiques, pour se relaxer, et pour les cocktails aussi !
Si vous voulez bouger pour faire la fête, il vaut mieux vous tourner vers Boracay : c’est une petite île qui est faite pour faire la fête, pour les jeunes et pour les activités nautiques. Autrement, El Nido, sur l’île de Palawan, est l’un des plus beaux endroits que j’ai pu voir à ce jour. C’est le paradis, pour ses eaux cristallines et pour faire de la plongée. C’est un petit village, on a l’impression d’être au bout du monde.
Quand je pars, j’essaye de prendre au minimum une semaine pour pouvoir profiter du pays.
Quand je pars, j’essaye de prendre au minimum une semaine pour pouvoir profiter du pays.
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Après 3 ans et demi sur place, tu t’apprêtes à quitter Hong-Kong, qu’est-ce qui va te manquer, et qu’est-ce qui ne te manquera pas ?
Ce qui me manquera, ce sont tous les amis que je me suis faits à Hong-Kong, la vie intense, le fait que la ville ne dorme jamais, qu’à minuit, si j’ai faim, je peux descendre chercher à manger, que beaucoup d’endroits sont ouverts tard le soir, ce qui est un avantage pour moi étant donné que je travaille dans la restauration et que je finis tard. Les différentes cultures, l’ouverture des gens aussi, la diversité de la nourriture qu’on peut trouver à Hong-Kong…
En revanche, d’autres éléments ne me manqueront pas : la chaleur, la pollution, l’humidité et le fait que certains locaux sont parfois impolis.
En revanche, d’autres éléments ne me manqueront pas : la chaleur, la pollution, l’humidité et le fait que certains locaux sont parfois impolis.
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Peux-tu nous en dire plus sur les démarches que tu as faites pour quitter Hong-Kong ?
Au départ de Hong-Kong, les démarches restent plus simples que les démarches que j’ai dû faire en quittant la France.
La première, c’est de payer les impôts que vous devez (ils sont beaucoup moins élevés qu’en France).
Étant donné que je n’ai pas l’intention de revenir travailler à Hong-Kong, j’ai aussi pris mes MPF, ce qui correspond un peu à la retraite chez nous et à laquelle on cotise tous les mois, surtout après l’année de PVT. Pour récupérer cet argent, il faut déclarer sur l’honneur qu’on quitte Hong-Kong et remplir un formulaire afin de transférer l’argent sur un compte en banque français. En ce qui concerne la fermeture du compte en banque, c’est très simple, ça prend une minute.
Le transfert sur votre compte français est plus simple, mais vous pouvez aussi changer votre argent en liquide (la somme maximale autorisée est de 10 000 euros). Pour changer des dollars hongkongais en euros, je suis allé au bureau de change que je considère le plus intéressant : c’est une entreprise qui s’appelle Berlin Exchange. C’est là que vous aurez le taux le plus intéressant.
Pour le logement, on s’engage généralement sur une période de 12 mois minimum. Au bout d’un an, on n’a plus qu’un préavis d’un mois à donner pour quitter son appartement.
Concernant les meubles, j’ai réussi à les vendre assez facilement sur le site Asia Expat, où beaucoup de gens mettent des articles en vente, ainsi que sur des groupes Facebook. Je n’ai eu aucun mal à vendre mon mobilier et mon matériel électronique depuis chez moi en quelques jours. Je m’étais d’ailleurs meublé et équipé au fur et à mesure via ce site Internet.
Pour l’eau et l’électricité, c’est tout simple aussi, il suffit de résilier ses contrats trois jours à l’avance. Il faut retourner au bureau de l’électricité pour qu’ils vous rendent votre deposit (caution) et que vous régliez les dernières factures. C’est vraiment simple.
Concernant le téléphone, j’ai eu une carte prépayée pendant 3 ans et demi, donc je n’ai eu aucune démarche particulière à faire.
Pour Internet, en général, on prend un engagement de 2 ans. Après, il y a un mois de « notice » pour résilier sont contrat par Internet. Si vous venez pour une plus courte période, vous avez aussi la possibilité de reprendre le compte de quelqu’un en faisant changer le nom sur le contrat. Il y a aussi des offres sur Asia Expat pour reprendre des abonnements Internet.
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Quels conseils donnerais-tu aux pvtistes qui souhaitent partir à Hong-Kong ?
Foncez !
Que ce soit pour une expérience de 6 mois, 1 an ou plus, je pense que ça vaut la peine de venir découvrir cette ville extraordinaire, avec toutes les différentes cultures qu’on peut y rencontrer. C’est un peu le New York de l’Asie. Si vous avez les qualifications nécessaires, vous n’aurez pas trop de mal à trouver un travail, étant donné que le taux de chômage ici est assez faible.
Que ce soit pour une expérience de 6 mois, 1 an ou plus, je pense que ça vaut la peine de venir découvrir cette ville extraordinaire, avec toutes les différentes cultures qu’on peut y rencontrer. C’est un peu le New York de l’Asie. Si vous avez les qualifications nécessaires, vous n’aurez pas trop de mal à trouver un travail, étant donné que le taux de chômage ici est assez faible.
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Quels sont tes projets désormais ?
Je compte rentrer en France et trouver un emploi dans un restaurant dans ma ville natale, avant de tenter ma chance pour le PVT Canada. Si ça ne marche pas, j’aimerais aller faire un PVT au Mexique (PVT qui a été mis en place il n’y a pas longtemps). Je pense que je vais continuer à voyager encore un ou deux ans avant de rentrer m’installer en France. J’ai encore envie de profiter, découvrir d’autres cultures, d’autres pays, voir autre chose.
Marie
J'ai quitté pvtistes.net depuis le 30 avril 2021. Je ne suis donc plus en mesure de répondre en MP ou sur le site
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(8) Commentaires
Super expérience à Hong Kong, ça donne envie ! (bon pour moi ça sera juste un voyage, trop vieille pour le PVT malheureusement !).
Merci pour ce témoignage très instructif. Serait-il possible d’en savoir un peu plus sur les salaires ?
Salut Nofel,
Tu veux parler des salaires dans la restauration ? Dans le job de Max ?
Salut Marie,
Oui tout à fait, dans la restauration à Hong Kong (en moyenne).
Salut,
N’hésite pas à regarder ce post que j’avais fait sur le sujet, c’est en gros à peu près la même chose actuellement : https://pvtistes.net/forum/lemploi-et-le-benevolat/125726-vous-cherchez-un-boulot-dans-la-restauration-hong-kong-pendant-votre-pvt.html
Si tu as besoin d’infos en plus, n’hésite pas à répondre à cette discussion en mettant « @lamarie » dans ton message et je devrais recevoir une notification.
PS : si tu as de l’expérience en restauration et que tu te débrouilles pas trop mal en anglais, tu devrais facilement trouver un job dans ce domaine, et même être en mesure d’avoir plusieurs choix.
Salut,
Merci beaucoup pour tes informations !
Merci Maxime pour ton témoignage, je suis certain que ça aidera les futurs pvtistes qui s’envoleront pour Hong-Kong ??
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