Jackson, de Vancouver à Paris en PVT

Bonjour, je m’appelle Jackson. Je viens du Canada et j’ai 28 ans. J’ai fait des études en économie et en études francophones.

Pour mon PVT je me suis installé dans la région parisienne. Ayant poursuivi les études francophones comme matière à la faculté, j’ai toujours voulu aller vivre quelque part où on parle français (j’ai grandi au Canada anglophone). Et puisque la grande majorité de mes professeurs étaient français, j’ai décidé de déménager en France pour découvrir la culture derrière cette langue que j’apprends depuis presque 20 ans.

Je suis actuellement en PVT donc ce n’est pas encore fini. J’ai Paris comme ville d’établissement, mais ponctuellement je profite du réseau ferroviaire européen pour visiter d’autres villes. Jusqu’ici, j’ai fait Lille, Strasbourg, Bruxelles, Anvers, et Rome. En février 2024, je pars au Portugal pour la première fois et j’ai bien hâte.

Deux choses me viennent à l’esprit. La première, c’est ma confiance dans la langue française. Avant mon PVT, le français n’était qu’une langue à l’école. Même si je pouvais bien lire et écrire, je ne me sentais pas forcément à l’aise à avoir des conversations informelles avec de vrais francophones. Tout a changé depuis mon arrivée en France et je suis bien fier de mon évolution. La deuxième chose serait que le PVT m’a donné un deuxième chez moi. Quoi qu’il arrive dans l’avenir, que je reste ou que je rentre au Canada, je pourrai dire qu’il y a un endroit à l’autre bout du monde où je me sens chez moi. Et ça c’est spécial.

La première comédie musicale Spamalot que j’ai vue à Paris était géniale. Déjà parce que j’étais fier de moi d’avoir presque tout compris, mais aussi parce qu’elle m’a fait tellement rire. Les voix des acteurs étaient vraiment sublimes aussi. Ça m’a vraiment marqué comme expérience.

N’essaie pas de revivre ou de recréer les expériences des autres que tu vois sur les réseaux sociaux. Tu peux y trouver de l’inspiration, certes, mais réfléchis bien à ce que toi tu veux faire de ton séjour. Quand on essaie de trop suivre les pas des autres, on risque d’être déçu. N’oubliez pas qu’ils ne nous montrent que ce qu’ils choisissent de nous montrer. La vie à l’étranger est beaucoup plus que juste de jolies photos.

Pour l’année 2024, je compte voyager autant que possible. Sur ma liste, j’ai le Portugal, la Côte d’Azur, la Turquie, le Japon, la Chine, le Canada, et peut-être quelques autres régions de France. On verra si je réussirai à tout faire ! Même si cette expérience me plaît énormément, je me vois rentrer au Canada éventuellement pour être près de ma famille. Mais je reste ouvert à toute possibilité.

C’est une anecdote de ma première fois en France, il y a quelques année, mais elle m’a vraiment marqué. Ma famille d’accueil est venu me chercher à l’aéroport. Dès que je suis descendu avec mes bagages, la mère s’est penchée vers moi pour faire la bise et j’ai paniqué. J’étais bien prêt à lui faire un câlin ou à lui serrer la main, mais à recevoir un baiser sur la joue… pas du tout. Par réflexe, je me suis reculé et tendu la main. Si vous voulez en savoir plus : Bonjour et bise : comment les étrangers peuvent saluer les Français.