20 ans à vos côtés pour réaliser votre projet PVT !
Localisation
Corbeil-Essonnes, France
Profession
pvtistes
Bonjour, peux-tu te présenter ?
Bonjour, je m’appelle Nolène, j’ai 25 ans, et j’habite en région parisienne, plus précisément, en Seine-et-Marne. Actuellement, je suis vendeuse indépendante. J’ai voyagé en Guadeloupe, Espagne, Suisse, Belgique : des pays où l’on parle plus ou moins français et où les conditions de vie ne sont pas tellement différentes.

Et maintenant je connais Taïwan, Hong-Kong et Macao.
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Qu’est-ce qui t’a motivée à partir à Taïwan plutôt que dans un autre pays ?
J’ai fait le choix de partir à Taïwan car j’avais déjà passé des vacances d’un mois dans ce pays. Lors de ces vacances, j’avais vraiment apprécié les paysages, la population et le style de vie des Taïwanais. L’objectif, à travers ce PVT, était cette fois-ci de ne plus vivre cette expérience en tant que touriste, mais plutôt comme une Taïwanaise.

Je savais aussi que le coût de la vie était plus bas par rapport à d’autres pays de l’Asie beaucoup plus connus, comme la Corée ou le Japon. C’était un point essentiel pour moi, étant donné que je n’avais pas eu beaucoup de temps pour économiser.
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Peux-tu décrire ton arrivée à Taïwan ? Quelles ont été tes premières impressions ?
Mon arrivée à Taïwan a eu lieu le 25 octobre 2023, à l’aéroport de Taoyuan. En effet, il faut savoir que l’aéroport n’est pas dans la capitale. J’ai pris un vol de 23 h avec Air France, qui comprenait une escale à Séoul, ce qui a rendu le voyage très long, d’autant plus que mon hôtel était dans la capitale. Une fois arrivée sur le sol taïwanais, je n’avais pas vraiment l’esprit très enjoué ou très triste mais plutôt très fatigué. Mon seul objectif était d’arriver à l’hôtel et de faire une mini sieste, car il ne faut pas non plus oublier le décalage horaire.

J’ai choisi de réserver une semaine d’hôtel dans la capitale pour faciliter mes recherches d’appartements. Pour rejoindre cet hôtel, j’ai préféré prendre le bus, ce qui permet une immersion directe dans le pays. On y voit directement les nombreuses forêts tropicales, les routes remplies de scooters et de taxis jaunes comme aux États-Unis.

J’avais déjà prévu une playlist de musiques qui me rappelaient ce pays et c’était une manière pour moi d’officialiser cette nouvelle vie, loin de la France. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai vraiment réalisé que l’aventure commençait, mais aussi que j’étais bien loin de ma famille et de tout ce que je connaissais jusqu’à présent. J’étais partagée entre une joie immense et une crainte. Car à part l’hôtel que j’avais réservé pour une semaine, je n’avais aucun plan B pour la seconde semaine.

J’envisageais toutefois si c’était vraiment compliqué, de faire du Worldpackers, mais j’étais toujours mitigée à l’idée d’aller chez des personnes que je ne connaissais pas. Il y avait une petite peur pour ma sécurité.

En revanche, dès mon arrivée, j’ai remarqué que les Taïwanais n’avaient pas changé : ce sont des personnes très sympathiques, accueillantes et toujours prêtes à aider. On se sent très vite en sécurité.

Quand je suis arrivée dans le pays, je m’attendais déjà à la chaleur une fois sortie de l’aéroport. Et c’est vraiment la chose qui m’a le plus marquée le jour de mon arrivée. Après avoir quitté l’automne de la France, je retrouvais de nouveau une température tellement agréable.
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As-tu été confrontée à la barrière de la langue ? Si oui, comment as-tu fait ?
Oui, bien sûr ! Et pour moi cela fait partie de mon voyage. J’avais l’ambition d’améliorer mon anglais. C’est assez étrange, car j’aurais pu choisir un autre pays pour le faire. Mais j’avais remarqué lors de mes vacances qu’ils simplifient vraiment l’anglais et moi qui avais vraiment un niveau quasiment nul, c’était parfait.

Il faut savoir que je ne parle pas non plus le mandarin. Donc, a priori, le voyage ne devait pas être simple. Mais dans la capitale, il est facile de parler aux personnes car de nombreux jeunes apprennent l’anglais et parlent parfois mieux que nous.
Sinon, les applications de traduction deviennent très rapidement nos meilleures amies. Au départ, je cherchais toujours à avoir du réseau pour traduire ce qu’ils me disaient et aussi pour être sûre que mon anglais soit compréhensible. Puis, au fur et à mesure du voyage, il y a des petites phrases que j’ai pu reproduire en mandarin. C’était assez drôle de les voir surpris lorsque j’essayais de parler mandarin.

L’un des aspects les plus compliqués lorsqu’on ne parle pas la langue à Taïwan c’est pour commander dans des restaurants. La plupart du temps, ce n’est pas traduit, et l’on doit indiquer sur une feuille ce que l’on souhaite manger, à condition de comprendre ce qu’on prend. Et là, la seule idée que l’on peut avoir à ce moment c’est prendre une photo pour traduire, sauf que les traductions ne sont pas toujours exactes ou ne donnent pas envie.
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As-tu eu des difficultés à t’adapter à la vie quotidienne, comme la nourriture, les transports ou la langue ?
Je n’ai pas eu de difficultés majeures dans ma vie quotidienne à Taïwan, si ce n’est le manque de fromage. Car il est très cher, étant donné que c’est un produit importé. Mais par la suite, j’ai pu travailler dans un restaurant suisse où il y avait du fromage partout, donc j’en ai bien profité. D’ailleurs le nom du restaurant est Alphütte, vous pouvez y aller sur mes conseils et dire que vous venez de la part de Nolène. Il se pourrait que vous croisiez le gérant et qu’il se souvienne de moi.

Pour le reste, j’ai apprécié vivre à Taïwan, car les magasins restent ouverts assez longtemps. Par exemple, les Carrefours ferment aux alentours de 22 h – 23 h, et ce ne sont pas des Carrefour City, car ici, ce sont les 7-eleven qui jouent ce rôle. Et parlons de ces magasins qui changent la vie : peu importe ce que vous cherchez et peu importe l’heure, vous le trouverez là-bas. C’est un passage quotidien dès que l’on sort de son appartement.

Venant de la région parisienne, les transports à Taïwan sont excellents, propres, et les Taïwanais respectent les règles de savoir vivre ensemble.

Il faut savoir que lorsqu’on prend le bus, on badge au début et à la fin du trajet. C’est une information très importante car si on oublie de passer la carte à la fin on est davantage débité la prochaine fois. D’ailleurs, cette carte est utilisable dans tout le pays, ce qui est pratique pour les voyages en transport (bus, métro, vélo, train). Et on peut quasiment tout payer avec cette carte, à condition de la recharger.

En ce qui concerne la nourriture, il faut s’aventurer mais la nourriture taïwanaise est très bonne et différente de la nourriture chinoise. Ils vont avoir leurs spécialités et leurs propres manières de cuisiner. Si j’ai une seule chose à dire dessus c’est : oser goûter, faire confiance et apprendre de nouvelles saveurs.
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Qu’as-tu fait sur place ?
Durant les six premiers mois, j’ai tenté de débuter une activité d’User Generated Content (UGC), donc j’ai surtout vécu sur mes économies et profité de mon temps libre pour voir un peu du pays.

Puis j’ai dû trouver un emploi. J’ai d’ailleurs fait mes recherches sur Facebook. C’était un groupe de la ville où je vivais, et très rapidement, j’ai eu des propositions pour du baby-sitting, du ménage et deux restaurants se sont également proposés. Mon choix s’est tourné vers l’un des restaurants qui était à 30 minutes à pied de chez moi. Ce qui était parfait pour moi, car même en France je n’ai jamais pu profiter d’un emploi à 30 minutes à pied de mon domicile.
À un mois de la fin de mon séjour, j’ai pu partir à Hong Kong sur les conseils de mon responsable.

Apparemment, la population taïwanaise apprécie se rendre à Hong Kong faire du shopping et manger pendant une journée. Il faut savoir qu’il n’y a qu’une heure trente de vol en avion pour une centaine d’euros aller-retour, si on prend un vol low-cost. Une fois là-bas, d’autres possibilités se sont offertes à moi, et j’ai fait le choix d’aller à Macao, via un ferry (pensez à prendre des cachets contre le mal des transports au cas où…) durant une journée, pour voir la petite reconstitution de l’Europe autour des casinos.


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Quelles sont pour toi les plus grandes différences culturelles entre Taïwan et ton pays d’origine ?
Dans un premier temps, c’est l’importance de la famille dans le quotidien des Taïwanais. En effet, cela se marque par l’immense respect envers les personnes âgées ou les aînés en général.
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Quel est ton meilleur souvenir de PVT ? Le moins bon ?
Mon plus beau souvenir ? Je ne pourrais pas en citer qu’un seul. Ils regroupent toutes les petites victoires que j’ai eues durant cette année. Il y a lorsque j’ai trouvé au bout de trois jours un appartement à Tamsui, ma petite ville de cœur. Lorsque j’ai trouvé également un job, qui m’a permis de faire de merveilleuses rencontres que je considère aujourd’hui comme des amis.

Le moins bon souvenir de mon PVT n’est malheureusement pas lié directement au programme PVT. Je n’ai en fait malheureusement pas pu conduire dans le pays, car l’administration française n’a pas reçu mes documents, ce qui m’a bloquée dans mes visites. Et je peux également dire que le jour le plus dur pour moi a été le retour en France. J’en ai pleuré dans l’avion car je savais que je quittais un pays où je me sentais chez moi et où j’avais tout construit par mes propres moyens malgré les difficultés de langages, et sans connaître réellement les codes.
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As-tu des anecdotes spécifiques à Taïwan à nous partager ?
Un Américain d’origine taïwanaise m’a confié que les 7-eleven de Taïwan seraient mieux réfléchis que ceux des US.
Taïwan c’est le croisement de la culture japonaise et chinoise. Aujourd’hui, comme en France, les jeunes sont tournés vers la culture coréenne qui a aussi pris le contrôle du pays.

Au sud de Taïwan, il fait toujours chaud, car le pays est en dessous d’une ligne imaginaire, ce qui fait qu’en décembre, il fait 30 degrés.
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Quels conseils donnerais-tu à celles et ceux qui envisagent de partir en PVT à Taïwan, mais qui hésitent encore à franchir le pas ?
Je dirais que Taïwan est un beau pays, où il fait vraiment bon vivre et qu’on s’y sent rapidement chez soi.
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Enfin, quels sont tes projets après Taïwan ?
Mes projets après Taïwan sont principalement de me marier. J’ai commencé mes préparatifs en étant là-bas. Je suis rentrée en France pour cette raison, car j’avais l’opportunité de recevoir un visa de travail dans le restaurant où je travaillais.

Ensuite, j’aimerais pouvoir visiter d’autres pays de manière intensive, pour pouvoir envisager un futur en dehors de la France. Et je sais que si aucun pays ne rivalise avec Taïwan, j’y remettrai les pieds pour toujours.
Lucie

Je m’appelle Lucie, j’ai 22 ans et je suis en alternance pour deux ans chez pvtistes.net dans le cadre de mon master en communication et marketing.
Mon interview : https://pvtistes.net/interviews/lucie-equipe-pvtistes/
My name is Lucie, I'm 22 years old, and I'm doing a two-year work-study program with pvtistes.net as part of my Master's in Communication and Marketing.
My interview: https://pvtistes.net/interviews/lucie-equipe-pvtistes/

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