À votre arrivée au Chili, vous devrez rapidement vous occuper de la question de la téléphonie. Obtenir un numéro de téléphone local vous simplifiera certaines démarches, en particulier pour la recherche d’emploi si vous envisagez de travailler pendant votre PVT.

De plus, voyager sans connexion Internet peut être difficile. Vous souhaiterez donc probablement accéder rapidement à des données mobiles.

L’indicatif téléphonique

L’indicatif au Chili est +56. Pour appeler un portable il faudra ajouter 9, pour un fixe, l’indicatif de la ville.

Depuis la France :

  • appeler un fixe : 00 + 56 + indicatif ville (sans le 0) + numéro
  • appeler un portable : 00 + 56 + 9 + numéro

Depuis le Chili :

  • de fixe à fixe : numéro
  • de portable à fixe : indicatif de la ville + numéro
  • de portable à portable : numéro
  • de fixe à portable : 09 + numéro

Forfait ou carte prépayée ?

Tout d’abord, assurez-vous d’avoir un téléphone débloqué, c’est-à-dire prêt à recevoir une nouvelle carte SIM pour laquelle il n’a pas forcément été configuré. Ensuite, procurez-vous une SIM (appelée “Chip” au Chili) dans n’importe quelle boutique vendant des accessoires de téléphonie (et non pas celles des opérateurs…).

Vous trouverez différents opérateurs : Entel, Movistar, Claro, Wom… Entel est l’opérateur le plus recommandé dans le pays, grâce à sa couverture réseau très satisfaisante qu’on soit au fin fond de la Patagonie, sur l’île de Pâques ou dans le désert d’Atacama. Un point non négligeable !

Alors, carte prépayée ou forfait ? La réponse va déjà dépendre des documents que vous avez en votre possession. En effet, si vous ne possédez pas encore votre cedula sur laquelle figure votre RUT, il vous sera impossible d’accéder à “un plan”, le forfait. Vous devrez donc vous rabattre sur les “prepago”, que vous pouvez recharger sur Internet, dans les pharmacies, les supermarchés, etc.

Par contre, dans le cas inverse, la cedula vous permettra d’accéder à un forfait mensuel basique (qui finalement ne diffère pas tant de la carte prépayée, puisque vous devez “recharger” chaque mois le forfait – de la même manière que le prepago -, il n’y a pas d’engagement ou de prélèvement automatique). Toutefois, tous les forfaits ne sont pas accessibles : si vous souhaitez obtenir une offre supérieure, vous devrez présenter un contrat de travail.

À vous de comparer les offres et de choisir ce qui vous correspond le mieux, mais généralement, qu’il s’agisse d’une offre prépayée ou d’un forfait, vous aurez des applications comme Facebook et WhatsApp en illimité.

Appels internationaux et Internet

Les forfaits chiliens et les cartes prépayées ne proposent pas d’option internationale, ou alors cette dernière est hors de prix. Afin de contacter vos proches en France et dans le reste du monde, il est plus simple d’utiliser Internet ; que ce soit depuis votre forfait ou l’un des innombrables spots wifi du pays (auberges de jeunesse, parcs publics, cafés, gares…).

Au Chili, la plupart des commerces, entreprises et individus utilisent WhatsApp comme moyen de communication. Vous pourrez ainsi vous appeler de manière classique ou en visio, partager des photos, des documents ou des messages vocaux. Attention tout de même à certaines cartes prépayées qui ne prennent pas en compte les appels en visio.

Si vous ne souhaitez pas prendre de numéro local

Si vous n’avez pas l’intention de souscrire à un abonnement téléphonique local, consultez notre chapitre Ouvrir une ligne téléphonique en PVT.

Les eSIM pour vos voyages à l’étranger

Les cartes SIM locales ne vous permettent pas d’avoir de données internet à l’étranger. Si pendant votre PVT, vous souhaitez voyager dans d’autres pays, vous pouvez utiliser une eSIM de voyage.

Avec notre bon plan Holafly, vous pouvez bénéficier de -5 % sur votre forfait eSIM données illimitées à l’étranger. Pour plus d’information consultez la page dédiée de l’offre.

Annaïk

J’ai atterri sur Pvtistes.net en 2010 alors que je préparais mon PVT en Nouvelle-Zélande, j’y ai trouvé de nombreux conseils et une communauté dynamique. J’y passe encore plus de temps depuis mon retour en essayant de rassurer et répondre au mieux aux questions des futurs globe-trotteurs de l’hémisphère sud et en participant régulièrement à des rencontres sur Rennes !

Mon année chez les kiwis (novembre 2010 à novembre 2011) a été riche en rencontres et découvertes, et principalement tournée vers le tourisme et le WWOOFING. Une fois piquée par le virus du voyage, l'idée de faire un deuxième pvt était récurrente. J'ai fini par sauter le pas en janvier 2016 en partant pour Santiago au Chili. Une deuxième expérience complètement différente, où j'ai plus travaillé que voyagé mais tout aussi intéressante!

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