Partir, revenir, repartir, revenir.

Je danse au son de cette mélodie depuis presque 10 ans déjà. Je devrais donc avoir l’habitude, non ? Pourtant, aussi facile est-il de s’habituer à un départ, je pense qu’on ne s’habitue jamais vraiment à un retour. Peut-être qu’il s’agit de moi qui pense un peu trop. Ou peut-être qu’on ne parle pas assez du retour, de l’ajustement, du choc qu’il puisse faire. Et même si on en parle, c’est tout de même un peu compliqué parfois.

Pourquoi peut-il être si difficile de revenir chez soi ?

Tout est pareil, tout est différent.

Rentrer chez soi, c’est retrouver des lieux connus, des personnes connues. C’est revoir son ancienne garde-robe. C’est se rappeler de là où se trouvent les couverts chez son papa. Rentrer chez soi, c’est voir que sa meilleure amie n’a toujours pas changé de parfum. C’est retrouver un lit fait, avec son livre préféré à proximité.

Mais rentrer chez soi, c’est aussi voir que le hall d’entrée n’est plus gris mais qu’il est bleu. C’est voir que tes deux meilleures copines ne se parlent plus. C’est se rendre compte de l’absence des êtres chers partis. C’est accueillir de nouvelles personnes dans ta vie, qui sont déjà bien ancrées dans celle de tes proches.

Rentrer chez soi, c’est voir que tout est pareil et c’est voir que tout est différent. C’est comme entrer dans une autre dimension, une dimension qui ressemble énormément à celle de tes souvenirs, mais qui ne fonctionne pas tout à fait de la même façon.

3 années de vie pour moi… et pour eux aussi.

Partir pendant 3 ans, c’est vivre pendant 3 ans. C’est étrange n’est-ce pas ? Avoir l’impression d’avoir vécu mille et une aventures, d’avoir vécu une vie parallèle pas tout à fait intégrée à la sienne.

Et puis, on revient, et on a l’impression de revenir dans le passé, que rien n’a bougé. Pourtant, la vie de nos proches a, elle aussi, suivi son cours. On ne suit pas vraiment les conversations, on ne connaît plus tout le monde, on ne sait plus les moindres détails de la vie des personnes qui sont si importantes pour nous. Tout nous semble abstrait, lointain.

On a envie de tout raconter, de tout partager, de faire vivre ce que l’on a vécu. Mais ce n’est pas possible. Nos histoires aussi semblent abstraites à nos proches. Comment expliquer ce que c’est de conduire sur la Takaka Hill sans l’avoir vécu ? Comment expliquer que Sam & Pam, c’était la dream team au travail ?

Il faut donc accepter. Accepter de ne pas tout comprendre, accepter de ne pas tout pouvoir dire. Et surtout, accepter cette nouvelle croisée où sa propre vie rencontre à nouveau celle de nos proches.

Les normes ne sont plus normales.

Recevoir une dizaine de bisous alors qu’on est devenu une hugger en Nouvelle-Zélande. Vivre en ville après avoir vécu si près de la nature. Se retrouver à nouveau dans une culture plutôt matérialiste alors que toutes nos possessions entrent dans un sac à dos et que la plupart viennent de magasins de seconde main.

Oui, c’est difficile. C’est difficile de concilier ces 2 vies si différentes. C’est difficile de se rendre compte d’attitudes qui nous semblent à mille lieux de notre nouvelle façon de voir les choses. Comment faire lorsque beaucoup de choses ne nous paraissent plus normales ? C’est comme si j’avais oublié les règles du jeu et qu’on me jetait à nouveau dans l’arène des experts.

C’est bizarre aussi parce que, n’est-ce pas ça le voyage ? Apprendre un nouveau jeu ? Ou peut-être que parce que rencontrer une nouvelle culture est justement un des buts du voyage, les différences nous intriguent plus qu’elles nous déboussolent. Alors que chez soi, on devrait connaître le jeu, on devrait le comprendre. Et surtout, il ne devrait pas autant nous déboussoler.

Être confronté à une autre version de soi.

En voyageant, on en apprend beaucoup sur soi. On a un regard moins jugeant, plus bienveillant. Notre esprit est plus ouvert. On remarque certaines normes qui ont dicté notre vie, on les questionne, et on s’en détache.

Voyager, c’est grandir.

Mais revenir peut aussi nous donner de grandes leçons sur nous. Revenir, c’est un peu faire un bond dans le passé. Et en revenant, j’ai eu cette impression bizarre de me retrouver face à face avec une autre version de moi, une version de moi si lointaine mais qui est aussi quelque part au fond de moi.

C’est perturbant. On vit avec soi-même. On en apprend sur soi. On a l’impression de se déconstruire, d’avoir une plus grande conscience de soi. Et puis, du jour au lendemain, on revient et on est projeté face à cette ancienne version. On prend conscience de l’ampleur du changement, comme ça, d’un seul coup.

Se réadapter tout en douceur.

Je ne sais pas pourquoi ce retour est comme il est.

  • Est-ce à cause de la période de ma vie à laquelle je suis partie ?
  • Est-ce à cause de la durée ?
  • Est-ce mon côté un peu anxieux ?
  • Est-ce le contexte et les expériences vécues ?
  • Est-ce tout simplement cette envie d’évasion qui ne me quitte jamais ?

Quand je suis revenue d’un an aux USA à mes 17 ans, j’ai eu l’impression que ce voyage était devenu mon identité. Cette fois-ci, j’ai plutôt l’impression d’avoir intégré une multitude de réflexions, de déconstruction, et donc d’avoir de multiples “moi”. Ce voyage a été un plus grand défi, un beau voyage intérieur qui a vraiment chamboulé ma vie.

Beaucoup pensent que c’est facile de rentrer. Après tout, c’est ici que vous avez grandi, vous êtes entourés des personnes qui vous aiment. Ma famille, mes amis me soutiennent dans chaque projet de voyage et nos relations n’en sont que renforcées. Pourtant, beaucoup de questions restent.

  • Comment faire lorsque chez soi est maintenant dans plein d’endroits ?
  • Comment combiner toutes ses vies ? Toutes ses facettes ?
  • Comment être moi ? La moi de la ville, la moi de la nature ? La moi d’ici et de là-bas ?
    La sédentaire, la voyageuse ?

Je pense que la réponse est le temps.

J’ai besoin de temps pour revoir mes proches. Les revoir un à un pour pouvoir se retrouver et partager de belles choses. Mais aussi pour ne pas me sentir submergée par toutes ces émotions et ces changements.
J’ai besoin de temps pour accepter que je serai toujours en désaccord avec certaines normes mais que c’est ok, qu’on est différents et qu’on peut vivre ensemble dans l’amour malgré tout.

J’ai besoin de temps pour réapprendre à vivre ma vie en Belgique.

Et j’ai besoin de temps pour intégrer toutes ces aventures, toutes ces rencontres, toutes ces émotions, tous ces souvenirs.

J’ai besoin de temps pour combiner toutes ces vies.



Et puis, ça ira. Je reprendrai cette danse folle.

Je repartirai. Et je reviendrai. Encore et encore.

Pamela

Voyageuse belge depuis 2012, j'ai vécu aux USA et aux Bahamas avant de m'envoler vers la Nouvelle-Zélande où je vis depuis 2019. Je partage avec vous mes meilleurs tips NZ grâce à pvtistes.net et vous accompagne dans votre préparation au départ, avant de moi-même prendre à nouveau mon envol...

Belgian traveler since 2012. I have lived in the USA and the Bahamas and I have now been living in New Zealand since 2019. I share my best NZ tips with you and I help you prepare for your big adventure. I will soon be going on to my next one myself...

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(19) Commentaires

Sabrina I |

Merci pour ce témoignage Pamela !
Il fait vraiment écho en moi… J’avais l’impression de trop penser, je me sentais seule dans ce sentiment que tu as si bien décrit !
Voilà qu’une nouvelle aventure au Canada s’ouvre à moi dans les prochains mois. Je suis partagée entre l’excitation et le stress de partir à nouveau.
Le voyage est l’aventure la plus incroyable que j’ai pu connaître jusque maintenant ! On évolue, on se questionne et on apprend tellement de choses sur nous et sur le monde qui nous entoure !
Encore merci pour ces mots et bonne chance pour tes prochains voyages ! 🌸

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Pamela I |

Merci beaucoup pour ton message Marina ! Je suis contente que mon témoignage t’ait parlé. Le voyage nous apporte tellement de choses et nous fait ressentir des émotions incroyables. C’est super chouette que tu puisses à nouveau vivre une aventure au bout du monde.

Profite bien 🌞🌞 et encore merci !

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Adélaïde I |

Salut Pamela,
Waouh, quel témoignage poignant et tellement fort! Merci d’avoir su mettre des mots sur tout ce que je ressentais, tout en apportant une touche de réconfort et d’espoir, pour je l’espère réussir à retrouver un équilibre entre ces multiples versions de soi. D’un sens, c’est « rassurant » de voir qu’on n’est pas seul dans cette situation et que de nombreux PVTistes ressentent exactement la même chose au retour, mais d’un autre côté, c’est également triste et un peu déprimant de voir l’impact parfois négatif que ces voyages ont sur nous et nos vies.
Je suis partie en PVT en NZ de février 2020 à juillet 2021, et je ne m’en remets toujours pas, presque 2 ans après, et je n’ai qu’une idée en tête – y retourner dès que possible et tout tenter pour m’y installer définitivement. Il y a des jours où j’arrive à laisser cette expérience dans le passé, me concentrer sur les beaux souvenirs qu’elle m’a laissée et me dire que j’ai été bien chanceuse de pouvoir vivre cette expérience, mais il y a aussi d’autres jours où c’est impossible de passer outre, je rumine et fais des plans complètement incertains pour le futur, et donc je passe un peu à côté du présent… Je te rejoins sur le fait qu’il faut du temps, beaucoup de temps, et de patience. C’est parfois difficile au quotidien, mais au final, malgré les mauvais moments, ça en vaut 1000x la peine.
Quoiqu’il en soit, les voyages sont une chance et le concept des PVT est juste génial, alors il faut en profiter tant qu’on le peut.
Je te souhaite bonne continuation pour la suite, où que tu sois et quels que soient tes projets 🙂

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Pamela I |

Salut Adélaïde,

Je te remercie pour ton commentaire. Il m’a beaucoup touché ! Je suis contente que mon témoignage ait fait écho chez toi et qu’il t’ait donné espoir. Pour ma part, je ne vois pas forcément le retour comme un impact négatif mais plutôt comme un moment qui nous permet de grandir. Et comme toute croissance, ça fait un peu mal parfois. Je me sens très reconnaissante de tous ces questionnements, malgré les difficultés et les doutes qu’ils peuvent causer, car ils me permettent d’en apprendre un peu plus sur moi-même, de recentrer mes priorités, et peut-être aussi de réévaluer la façon dont j’aimerais mener ma vie.

Je comprends cependant tes doutes et tes frustrations. Il peut être difficile de faire le deuil d’une partie de notre vie, quelle qu’elle soit. Et comme tu le dis très bien, ce deuil peut nous conduire à vivre dans le passé et/ou le futur, en nous faisant parfois manquer le présent.

J’espère que tes projets t’apporteront eux aussi de l’espoir et de l’excitation, mais aussi de la douceur et de l’apaisement.

Belle continuation à toi aussi. Et n’oublie pas que tu n’es pas seule et que beaucoup de pvtistes seraient sûrement content d’échanger sur le sujet si tu le souhaites.

Belle journée

Pamela

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Adélaïde I |

Merci pour ces belles paroles!
Bon week-end à toi 🙂

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Thibault I |

Bonjour à toutes les 2,
J’ajoute une petite réflexion qui m’était venue quelques temps après mon retour en France d’un PVT d’un an au Canada.
Le retour est parfois dur, on est triste, on est déprimé, mais je pense que cette phase est nécessaire. Le retour à la vie quotidienne, à la routine, à une certaine forme d’ennui. Car si l’on passait constamment des moments extraordinaires, on finirait par ne plus en profiter, par ne plus en sentir la saveur. Passer par des moments d’ennui ou de mélancolie nous amène à apprécier d’autant plus les moments de bonheur quand ils se présentent à nous !
Le tout est d’essayer de faire que ces moments de déprime ne soient pas trop longs ou trop intenses mais je sais que parfois, ça n’est pas facile.
Au fait, tu es en Nouvelle-Zélande actuellement Pamela ? (j’ai cru voir ça sur ton profil).
Je vous souhaite une bonne continuation à toutes les 2 et de la réussite dans vos projets ! 🙂

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Pamela I |

Salut Thibault,

Je m’excuse du retard de ma réponse, j’ai dû complètement passer à côté de ton commentaire !! Je suis tout à fait d’accord avec toi 🙂 pas de lumière sans ombre comme on dit ! Et, au delà du domaine du voyage, l’ennui est parfois nécessaire pour reposer nos cerveaux surstimulés 🤓 je suis pour le moment en Asie mais je retourne en NZ dans 2 semaines :).

Belle journée à toi ! 🌞

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Elodie I |

Hello,

Je me suis beaucoup retrouvée dans ton récit. Après avoir vécu dans différents pays , Dubai, Bali, Australie, et voyager dans une trentaine… Oui ont rentre à la « maison ». Mais maintenant ta maison c’est ton esprit, tes expériences, les gens que tu as rencontré, les galères que tu as traversé , les moments de folies, de joie , de colère et de peur aussi. Et lorsque tu voyages, tu vies cela X 1000 alors tu ne seras plus jamais la même personne. Comme tu dis tes perspectives ont changé, ta manière de voir le monde , de voir la vie , les priorités, les gens aussi. Je suis rentrée comme toi en me disant que j’allais me réadapter et puis je suis repartie 2 ans après. Je suis au Canada maintenant depuis 8 ans. Un pays qui collait plus dans l’état d’esprit , l’ouverture d’esprit , à la femme que j’étais devenue.

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Pamela I |

Salut Elodie,

Il est vrai c’est un peu ca la beauté du voyage, avoir sa maison partout avec soi, en soi. Et en même temps, notre maison n’est nulle part. Je suis contente que tu aies pu trouver ta place au Canada et que tu te sens bien là où tu es.

Belle journée 🙂

Pamela

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Charlotte I |

Woaw bravo pour ce Jolie texte ! Cet article me parle tellement car c’est exactement ce que je vie actuellement! Tu as mis les mots sur toutes ses émotions . On a toujours besoin de se reconnecter à ses racines pour mieux repartir !
Bon courage à toi et bonne route 😉

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Pamela I |

Merci beaucoup Charlotte 🙂 bon courage à toi aussi pour cette période pas très facile !

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Sarah I |

Merci pour cet article, je me suis sentie concernée du début a la fin ! (Hormis pour la famille, qui ne m’attend pas malheureusement). Apres 6 ans de voyage autour du globe, j’appréhende beaucoup mon retour en France pour Septembre, je me dis qu’il ne me sera plus possible de repartir pour X raison et j’ai peur de me sentir prisonnière à rentrer.. c’est égoïste de dire que dans un sens, c’est bien de se sentir moins seul a vivre ça, que les voyageurs partagent une experience extraordinaire, mais aussi une même peine

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Pamela I |

Merci pour ton message Sarah 🙂

J’espère que ton retour se fera tout en douceur et que tu pourras garder ton sentiment de liberté et tes envies d’évasion.

Je pense que ca rassure de savoir que d’autres voyageurs ressentent la même chose. En rentrant, on peut se sentir seul et isolé. Alors que si nous savons que d’autres se sentent de la même facon, on y trouve un certain réconfort. Et qui sait, on peut même créer du lien avec d’autres voyageurs.

Bon courage pour ton retour et bonne journée à toi 🙂

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lucile I |

Wo ! merci pour ces quelques lignes! J’aurais voulu voir une petite solution pour cette ré-adaptation dans ta ville. Oui le temps fera les choses, mais c’est parfois long.
Personnellement, je suis rentrée de PVT Canada, en septembre 2020, et je n’arrive plus à savoir qui je suis, ou qui je devrais être. Je ne sais plus ou vivre, ville/campagne, France / étranger, que de questionnement depuis ce retour. Au début je voyais ça comme une période de ré-adapation, mais bon, 2 ans après ça commence à faire long. Et je ne suis pas bien, je ne vi plus les choses pareils. Ma vie française m’ennuie, je me lasse, et les voyages me font vivre, me font sentir vivante, mais j’ai conscience que ce n’est pas une « normalité » et que les voyages sont éphémères, car en vadrouillant mon confort et mes proches me manquent. Difficile d’allier ces deux « moi », et de trouver son équilibre.

J’espère que ça ira pour toi, et que tu trouveras ton équilibre ✌️
Lucile

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Pamela I |

Salut Lucille,

Le temps fait les choses doucement mais sûrement. C’est peut-être plus facile en sachant que je pars à nouveau fin août. Je n’ai toujours pas trouvé d’autres solutions non plus, mais peut-être devrais-je écrire sur cette impression d’avoir 2 « moi » et de comment les faire cohabiter 😉 ?

C’est vrai que 2 années à te sentir comme ca, c’est long, difficile, et ca peut être isolant aussi. Et comme tu le dis, il y a vraiment 2 personnes qui se créent chez certains voyageurs et il peut être difficile de les combiner. Peut-être que cette notion de normalité est aussi à questionner afin de donner la priorité au bien-être malgré qu’il puisse être « déviant »?

Voilà quelques petites pistes de réflexions pour toi, pour moi et pour tout autre voyageur 🙂

J’espère que toi aussi tu pourras trouver un équilibre dans lequel tu te sens épanouie.

Belle journée 🙂
Pamela

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Triskell I |

Merci beaucoup pour ton article, ça fait tellement de bien de voir qu’on est pas seul(e) !
Je suis partie un an en Equateur dans une communauté indigène pour animer une fondation et donner des cours de langue. Le retour en France a été… fracassant. La pire partie de mon expérience 😂
Comme toi j’ai eu besoin de temps. Beaucoup de temps. Et quand j’étais prête, j’y suis retournée.
Je me suis posée les mêmes questions que toi ! J’ai ressenti le même décalage et ce ‘retour dans le passé’. Et c’est clair que c’est pas facile de gérer plusieurs vies à la fois…
Mais quand tu as la danse dans le sang, il faut danser 😉
Prends soin de toi !

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Pamela I |

Merci beaucoup pour ton commentaire ! Je suis contente que l’article te parle.
Ce n’est pas facile, mais je pense que ca rassure aussi de savoir qu’on passe toute par cette phase de questionnement, qu’on n’est pas seul, et qu’on peut toujours se connecter à d’autres vagabondeurs.

Prends soin de toi aussi 🙂

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Thibault I |

bravo, tu écris très bien !! Je suis en PVT au Canada et je dois rentrer en France en septembre prochain et je commence déjà à appréhender un peu. Je me dis que pour mes derniers jours au Canada, je vais déprimer. Si je me sens triste, je relirai ton article, ça me fera du bien. 🙂

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Pamela I |

Merci beaucoup pour ton message Thibault, ca me touche beaucoup. Je suis contente que mon récit te parle et j’espère que la fin de ton voyage se passera comme tu le souhaites 🙂

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