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Mes premières impressions après 2 mois en Équateur

Mes premières impressions après 2 mois en Équateur
Résumé de l'article
- Arrivée peu commune en Équateur : fatigués après un long voyage, nous avons choisi de réinventer notre manière de découvrir le pays.
- Otavalo nous charme dès les premières minutes : marché, habitants et traditions andines uniques.
- Bus de nuit vers la côte : intuition suivie, et l’Équateur commence à nous révéler sa douceur  Lire la suite

Mes premières impressions après deux mois en Équateur, en mode nomade avec mon copain.

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L’arrivée en Équateur

Je suis arrivée en Équateur après un voyage que j’avais adoré en Colombie. Du coup, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Est-ce que j’allais être dépaysée ? Est-ce que la culture, les gens, la cuisine, les paysages allaient être très différents ? Un peu comme on peut ressentir la différence entre la France et l’Espagne : proches… mais pas pareils.

Et puis niveau sécurité, l’Équateur traîne en ce moment une mauvaise réputation. On entend tout et son contraire. Les Colombiens nous disaient que l’Équateur était dangereux… et les Équatoriens nous disaient la même chose de la Colombie.

Petit spoiler : rien de tout ça ne s’est vérifié pour nous. On a adoré les deux pays. Le seul moment où on ne s’est pas sentis en sécurité, c’était au passage de frontière entre les deux. Un moment un peu stressant, mais bon, comme à beaucoup de frontières d’Amérique du Sud. Pour le reste du voyage en Équateur, on s’est sentis plus privilégiés et protégés que l’inverse.

Concernant notre arrivée dans le pays, on est entrés en Équateur complètement épuisés. Quatre mois intenses en Colombie, un pincement au cœur en quittant le pays, plus le blues de la famille et de la bonne cuisine française… pas les conditions idéales pour tomber amoureux d’un nouveau pays au premier regard.

Notre premier stop : Otavalo, dans le nord du pays, à 2 580 m d’altitude, entourée des volcans Cotacachi et Imbabura. Et la première chose qui m’a frappée, c’est le look des habitants ! Petites tailles, peau mate, longues tresses noires (hommes et femmes), habits traditionnels… C’est une scène qu’on ne voit nulle part ailleurs. La ville vit au rythme de ses traditions, de son artisanat andin et de son marché légendaire.

Impressions Équateur

Sauf que… après deux ou trois jours, je me sentais toujours épuisée, avec de gros maux de tête. Mal d’altitude ? Fatigue accumulée ? À seulement 2 500 m, j’avais un doute, mais mon corps disait clairement “pause”.
Et pour couronner le tout, on nous annonce qu’il va y avoir de grosses manifestations à Otavalo et à Quito, avec un risque d’être bloqués plusieurs semaines à l’hôtel.

La meilleure décision de notre voyage en Équateur

C’est là qu’on a pris LA décision du voyage. On s’est demandé ce qui nous faisait vraiment vibrer. Ce dont nous avions envie, nous, pas ce que tout le monde fait quand il traverse l’Équateur. C’est tellement facile de suivre “le mood” et d’oublier d’écouter sa petite voix intérieure. Mais finalement, c’est elle qui nous amène dans la découverte et nous rapproche de ce qui est important pour nous. Alors on a décidé de l’écouter à ce moment-là.

Nous, ce qui nous anime, c’est simple : le surf, prendre notre temps, s’installer dans un village, apprendre à connaître les gens, vivre des expériences humaines. Alors, sans trop réfléchir, on a sauté dans un bus de nuit dès le lendemain direction la côte Pacifique.

L’avantage de l’Équateur, c’est que le pays est petit. Un bus de nuit et hop : on se réveille presque pile là où on voulait aller.

Le moment où on est tombés amoureux de l’Équateur

C’est à partir de ce moment-là qu’on a vraiment découvert l’Équateur. Sa douceur, sa chaleur humaine, sa cuisine, sa simplicité. On est arrivés à Mompiche et… comment dire ? La première journée on a vu des baleines sauter au large. On s’est dit c’est un signe de la vie, on est au bon endroit. On y est restés presque un mois. On s’est sentis chez nous dès les premiers jours. C’est un village qui ne nous lâchait plus : ambiance tranquille, surf tous les jours, locaux heureux, pêcheurs qui reviennent en fin de matinée… et surtout, des gens adorables. On s’y est fait beaucoup d’amis.

Ce genre de lieu qui te fait sentir que tu es exactement là où tu dois être.

Impressions Équateur

Puis on a continué à descendre la côte, de spot de surf en spot de surf. Sur les cartes françaises, toute cette zone apparaît en rouge, classée “dangereuse”. Honnêtement : on ne s’est jamais sentis en insécurité. On a simplement écouté les conseils des locaux : aller ici, éviter là-bas, et tout s’est toujours très bien passé.

On a même eu la chance de faire un volontariat à Canoa, dans une association qui offre du soutien scolaire aux enfants du village. Une expérience touchante, douce, pleine d’amour et de sourires. Un vrai moment d’humanité comme on les aime en voyage.

Impressions Équateur

On a aussi pris le temps d’explorer Cuenca, dans les terres : une ville coloniale magnifique, pleine de charme, entourée de réserves naturelles superbes pour la rando et le trek.

Impressions Équateur

L’Équateur : un joyau sous-coté de l’Amérique du Sud

Après ces premiers mois, je peux le dire : l’Équateur, c’est un pays de dingue.
Un concentré d’Amérique du Sud où tout est accessible : les Andes, le Pacifique, les Galapagos, l’Amazonie… et le tout pour un coût de la vie bien plus bas que la Colombie ou le Pérou. Impossible de s’ennuyer.

Côté cuisine, j’ai été servie comme jamais. Je suis fan de fruits de mer, donc l’Équateur, qui est l’un des plus grands exportateurs de crevettes au monde, c’était littéralement le paradis pour moi. Poissons frais, ceviches, crevettes à toutes les sauces… et surtout l’encebollada, la fameuse soupe de poisson accompagnée de chips de banane plantain : clairement l’un de mes plats préférés du pays. Et n’oublions pas les jus de fruits. Maracuya, mangue, ananas, pastèque…

Côté activités, j’ai fait l’une de mes plus belles plongées à Puerto López, près de l’Isla Plata, surnommée la “Galapagos des pauvres”. Deux plongées complètement folles avec des raies manta géantes de 8 mètres, le chant des baleines en fond, des tortues, et une quantité de poissons impossible à compter. Un moment suspendu.

L’Équateur, bien plus que sa réputation

Ce qui nous a marqués aussi, c’est la peine ressentie chez les habitants face à la mauvaise réputation du pays. Beaucoup de voyageurs évitent l’Équateur par peur, ce qui impacte énormément le tourisme local. Et pourtant, tous les voyageurs aventureux que nous avons rencontrés avaient la même expérience que nous : un pays accueillant, des gens doux, généreux, chaleureux, avec une vraie envie de partager leur culture.

À plusieurs reprises, on s’est retrouvés intégrés dans des familles, invités, accompagnés, comme si on faisait partie du coin depuis toujours.

Après ces deux mois, je peux le dire sans hésiter : j’ai adoré l’Équateur.
Entre la diversité des paysages, le coût de la vie ultra abordable, l’accueil humain et toutes les activités possibles, on est loin d’en avoir fait le tour. Et on sait déjà qu’on y reviendra.

Impressions Équateur

Laura

Actuellement en PVT en Colombie (depuis juin 2025), je poursuivrai mon voyage avec le Pérou, l’Équateur et la Bolivie. N’hésitez pas à me poser vos questions, je serai ravie de vous aider.

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