Quand on part pour un voyage à l’étranger et d’autant plus pour un voyage d’un an, comme c’est le cas en PVT, on part parfois avec certaines certitudes dans les bagages et l’une que je retrouve le plus souvent dans les récits de voyageurs français, que ce soit une première expérience ou pas pour eux, c’est qu’il ne faut pas côtoyer de Français.
Le rejet des Français
“Ne pas rencontrer de Français”, “ne pas rester entre Français”, “éviter aux maximum les Français”… pourquoi finalement ? Qu’ont-ils ces Français pour qu’on ne veuille pas les rencontrer, pas vivre, voyager, travailler avec eux ? Ne sommes-nous pas Français nous-mêmes ?
Beaucoup évoquent l’envie d’apprendre l’anglais (ou une autre langue !) et se sentent, par avance, handicapés par ces Français qui pourraient être en trop grand nombre dans leur entourage. C’est vrai, être immergé dans un environnement anglophone, c’est un gros plus pour s’améliorer mais, si on parle vraiment mal anglais, encore faut-il rencontrer des anglophones qui prendront le temps de répéter leurs phrases et de deviner ce que le nouveau Frenchy cherche à dire.
La difficulté à communiquer et à se lier aux autres quand on parle mal la langue du pays
Avec un niveau assez bas, ça peut être très dur de bien parler si personne ne vous prête attention. En voyage, parfois, les rencontres sont éclair, les gens ne restent pas plus d’une ou deux semaines à un endroit, pas évident donc de se lier d’amitié avec eux si on a du mal à s’exprimer.
Un pvtiste en Australie parle justement de son objectif initial de ne pas côtoyer de Français et de la difficulté d’avoir une conversation poussée avec les non-francophones de son auberge de jeunesse : Un début de WHV en Australie avec un niveau d’anglais moyen.
Difficile, aussi, de ne pas se « reconnaître », de ne pas faire de blagues, de ne pas rire aux blagues des autres ou encore de ne pas faire de l’esprit quand c’est ce qui nous caractérise en français. Pas évident non plus de draguer maladroitement un·e anglophone quand on est généralement à l’aise dans ce genre de situations et c’est souvent frustrant d’avoir quelque chose à dire dans une conversation qui nous intéresse mais de ne pas pouvoir le faire de façon spontanée (au risque que le sujet de conversation change) avec les mots adéquats et avec l’aisance qu’on a habituellement.
Quelles solutions ?
L’important, c’est d’avoir un environnement anglophone en parallèle de son environnement francophone, voire hispanophone ou italophone, les voyageurs viennent de partout, ne l’oublions pas ! Travailler en anglais et/ou vivre avec des non-francophones et/ou avoir un cercle d’amis non-francophones et/ou avoir une passion commune avec des non-francophones, c’est ça qui compte ! Vivre 100 % en français, c’est gênant si on veut apprendre l’anglais, c’est certain.
Passer sa journée à parler anglais et retrouver ses amis français de temps en temps le soir, par exemple, ça n’est pas problématique. Travailler avec des Français mais jouer au football avec des non-francophones ou retrouver sa petite-amie ou son groupe d’amis qui ne parlent pas un mot de français, ça fonctionne aussi !
Lorsqu’on a un niveau d’anglais correct, voire franchement bon, l’apprentissage de la langue n’est souvent pas la raison invoquée pour ne pas côtoyer des Français. Dans ce cas, il s’agit plutôt d’une envie de rencontrer des locaux.
L’envie de rencontrer des locaux
C’est sûr, si on est parti si loin de chez soi, c’est notamment pour rencontrer des locaux. Les rencontrer, c’est plutôt facile, mais créer une relation avec eux, c’est souvent beaucoup plus compliqué et ce sont souvent d’autres voyageurs, venus de partout dans le monde, que l’on rencontre en plus grand nombre. Pourquoi rencontrer un Irlandais vaudrait-il mieux que de rencontrer un Français ?
Je dirais que ça dépend de la personne, de son caractère, de sa gentillesse, de son humour ou de son physique pourquoi pas, si on parle de rencontre amoureuse. Si on se retrouve face à un Irlandais super et à un Français crétin, allons vers l’Irlandais ! Si le Français est génial et l’Irlandais ennuyeux à mourir, marrons-nous avec le Français.
Les deux ne valent pas la peine d’être connus ? Traçons notre route. Les deux sont géniaux ? Pourquoi ne pas se créer des souvenirs mémorables avec les deux, pourquoi ne pas rire avec les deux ? Pourquoi ne pas se remémorer ce quartier d’une ville française avec le Français ? Pourquoi ne pas se donner rendez-vous 8 mois à l’avance pour boire un verre à notre retour en France ? Pourquoi se priver de reparler, autour de ce verre, de ces délires et de ces anecdotes vécus 8 mois auparavant avec l’Irlandais et les autres ?
Les Français, ce sont ceux qu’on revoit le plus une fois le PVT fini !
Pourquoi s’empêcher de garder à vie ce Français dans un coin de sa tête en repensant à cette année folle loin de chez soi ? Pourquoi même risquer de ne pas le rencontrer alors qu’au final, on ne concevra pas une soirée sans lui une fois rentré en France ? Pourquoi en arriver à détester les Français sous le seul prétexte qu’ils sont français ? Avec une copine, on s’est fait insultées par un Français dans un supermarché car il en avait marre de voir des Français partout – 1. il aurait sans doute mieux fait de quitter Sydney et 2. il a eu tort, on était super sympa 😉
Dans 1 mois 1/2, je vais à Nantes voir la « Team Sydney ». On s’est tous connus à Sydney il y a 12 ans, et on avait tous des copains pas Français là-bas, l’un n’empêche vraiment pas l’autre ! Et 12 ans après, on se voit toujours, on fait des week-ends, on voit les enfants des uns grandir, les projets pro et perso des autres évoluer et bien sûr, on se remémorer toujours nos souvenirs australiens…
L’envie de rencontrer des gens différents
Beaucoup disent qu’ils ne sont pas là pour ça, pas là pour rencontrer des Français, des gens qu’ils auraient pu rencontrer en France. Notons tout de même, malgré la taille de certains pays du PVT, que la France n’est pas un si petit pays. Certains viennent de Marseille, d’autres sont Bretons, d’autres n’ont jamais quitté la capitale quand d’autres ont sauté le cap de quitter leur toute petite ville pour s’envoler à plus de 5 000 ou 10 000 km de chez eux.
Certains partent à 18 ans, d’autres à 25, d’autres encore quelques jours avant leur 32e anniversaire (voire à 36 ans s’ils partent au Canada, en Australie ou en Argentine !). Certains travaillent dans l’aéronautique, d’autres dans l’informatique, d’autres chôment depuis plus d’un an, quand d’autres terminent tout juste leurs études. Un menuisier de 27 ans qui vit dans une petite ville près de Bordeaux aura-t-il mille occasions de rencontrer ce jeune diplômé de 22 ans qui envisage de devenir journaliste chez lui, à Lille ? Pourtant, au Canada, ils deviendront peut-être les meilleurs amis du monde.
Et puis, il n’est pas toujours nécessaire de vivre loin pour ne pas se rencontrer, les sites de rencontres utilisent cet argument à tort et à travers dans leurs campagnes publicitaires. Il faut parfois faire 10 000 km pour rencontrer quelqu’un qui sera primordial dans sa vie et qui vivait pourtant à 15 km de chez soi (je sais de quoi je parle !).
C’est aussi ça la magie du voyage. On est amené à rencontrer des personnes venues du monde entier mais également de son propre pays, qui n’ont rien à voir avec nous ou à l’inverse qui sont notre reflet dans le miroir. Ces rencontres peuvent être marquantes, pourquoi s’en priver ?
Sans oublier que, faire des crêpes à la Chandeleur, jouer aux cartes, rêver de fromages et de viennoiseries ou encore délirer sur un tube ringard avec des Français, ça n’a pas de prix ! Partir loin pour vivre autre chose ne passe pas forcément par l’abandon total de ce qui nous a construit depuis 20 ou 30 ans. Parfois partir, c’est savoir laisser de côté ce dont on n’a pas besoin pendant une année tout en gardant cette petite French touch qui fait de nous ce que nous sommes !
Le but du voyage : découverte de soi, découverte des autres
On a vite fait d’attribuer un seul et unique objectif à un voyage : la découverte, avec ce que ça inclut, le dépaysement culturel, naturel, linguistique et humain. C’est vrai, c’est magique de découvrir d’autres paysages, d’autres us et coutumes, une autre langue et bien sûr des personnes qui ont évolué dans un environnement différent du nôtre. Mais est-ce qu’on peut simplement réduire l’intérêt du voyage à ces découvertes ?
Chacun a sa définition du voyage et ses envies et besoins qui le poussent à partir. Pourtant, nombreux sont les voyageurs qui reviennent de leur voyage changés.
Premier voyage, premier voyage en solo, premières sensations de liberté, de légèreté, d’absence de pression, premières impressions de vivre autre chose, de pouvoir tout faire, tout voir, aller partout… quelle qu’en soit la cause précise, un voyage rime souvent avec une série de premières fois. On se teste, on va plus loin, on se sent plus capable, on est là pour soi, pour vivre l’expérience de sa vie, pour se lâcher, pour suivre ses envies, s’écouter, vivre à fond, kiffer quoi !
La découverte, c’est sans doute aussi, ou surtout – à vous de choisir – la découverte de soi. On revient souvent plus serein d’un voyage, on sait plus de choses sur soi, sur ce qui nous a fait vibrer et sur ce qu’on n’a pas aimé. C’est sans doute là l’une des clés du bonheur, de savoir dans quoi on veut mettre les pieds et ce dont on souhaite s’éloigner.
Vivre à fond, c’est s’ouvrir à tout ce qui vaut la peine d’être vécu, des choses à faire, à voir et des personnes à rencontrer et à aimer.
Le PVT est un programme merveilleux. Il envoie chaque année plusieurs dizaines de milliers de Français, entre autres, aux quatre coins du monde. Chacun part pour la ou les destination·s qui suscite·nt le plus de curiosité et d’intérêt chez lui. Pourquoi, parmi ces Français, n’y aurait-il pas de perles rares ?
Loin de moi l’idée de vouloir exposer ici une vérité absolue, simplement ma vérité, qui s’est imposée à moi après mes deux expériences en PVT. La liste pourrait être longue, mais je vais prendre deux exemples assez parlants.
Si je n’avais pas voulu rencontrer du tout de Français, je n’aurais pas connu, en Australie, celle qui est ma meilleure amie aujourd’hui et avec qui j’ai beaucoup voyagé. Je n’aurais pas non plus rencontré une autre de mes amies au Canada, grâce à qui, à mon retour d’Australie, j’ai trouvé un boulot vraiment sympa et où j’ai rencontré quelqu’un de très important pour moi. Ces 2 amies ont fait partie des 4 témoins de notre mariage 5 ans plus tard…
Je ne dis pas qu’il faut céder à la facilité et ne côtoyer que des Français ou encore rester avec des Français juste parce que c’est plus facile, loin de là ! Selon le pays où on va, on peut rencontrer des Australiens, des Canadiens, des Néo-Zélandais, des Japonais, des Coréens, des Anglais, des Irlandais, des Argentins, des Brésiliens, des Allemands, des Suédois et j’en passe. Parmi ces gens, certains ne vous feront ni chaud ni froid, certains seront de vrais coup de cœur, quand d’autres vous déplairont immédiatement. Choisissez de vivre des choses avec les personnes qui vous correspondent…
Bon voyage à tou·te·s !
(59)Commentaires
Mais dès que j'en ai rencontré ç c'est souvent bien passé,et mon niveau d'anglais bien qu'ils s'améliorent je trouve qu'on peut pas autant partager avec un francophone qu'avec des anglophone,rien que pour l'humour c'est vraiment dur si on est arrivé dans un pays anglophone il y a moins de 2 mois (et sans avoir fait de grosses études).
Après oui il y a toujours ceux qui sont arrogants,qui parlent fort dans les magasins ou qui font le Tongariro en tong,mais c'est loin d'être une généralité.
Je suis d'accord avec toi sur le faites de ne pas vouloir rencontrer des Français soit un peu stupide, dans tous les cas on sera amener a les rencontrer à un moment ou à un autre.
J'ai eu cette expérience a Prague ou j'y ai vécu 6 mois, j'avais choisi de ne pas côtoyer de Français, j'ai choisi une coloc sans Français.
Après quelques soirée avec mon coloc Irlandais, il m'a emmener dans une de ces soirée avec ses étudiants (il était prof d'anglais dans un institut pour expat) et j'y ai fais la connaissance d'un français Varois/Marseillais tout comme moi et voilà c'est devenu vraiment un pur pot on a passé pas mal de temps ensemble en soirée, à boire des Ricard sur les rives du fleuves et franchement ça ne m'a pas empêcher de ne pas améliorer mon niveau en anglais avoir des bon délires avec des étrangers.
Pour en conclure, si j'avais pas eu mes pots étrangers de la fac et mon pot Français (j'en ai eu qu'un, non deux une française aussi, j'ai pas des masses cliqué avec les autres) et que j'avais compté sur les tchèques pour avoir des pots et une vie sociale, ben j'aurai pas aussi bien vécu mon séjour, après ceci dit les tchèques ne sont pas très sociables à la base sauf quand il ont un intérêt a te côtoyer.
Dans certains pays les locaux seront plus accueillant et freindly que dans d'autres, mais je pense qu'il ne faut pas se brider sur les rencontre qu'on veut faire, il faut juste essayer de connaitre les gens avant d'avoir des aprioris voir si ça clique ou pas et voilà.
Ne jamais oublier qui on est, d'où on viens Just be Yourself and See !
Je ne cherchais pas plus à convaincre qu'à recevoir une leçon sur mon point de vue
Je ne pense pas avoir dit à un seul moment quelque chose contre notre pays. Je l'aime, c'est beau et en une heure de voiture on peut voir les montagnes, la mer. Tous les migrants ne cherchent pas forcément à fuir un pays... Je ne pense pas non plus avoir dit quoi que ce soit contre "la compétitivité", "L'emploi en France" points pour lequel je n'ai jamais eu aucun souci (bonne paie, facile de trouver du boulot, avantages, vacances, 35H...), "Le classement des meilleurs pâtissiers de la planète", ". Le sujet était rencontrer des Français à l'étranger.
Pour ce qui et des vieilles églises vs entrepôts je citerai un ami québécois qui répondait à ce français arrogant : "Les vieilles pierres ce n'est jamais que des vieilles pierres !» Je ne suis pas de ceux qui considérent la beauté de son pays par la présence de monuments religieux, bien au contraire. Je ne vois pas non plus l'intérêt de s'en sentir fier., bien au contraire
Des fois je cours après les français, des fois je les évite. J'aime les deux, tour à tour. Et ça vaut aussi pour les pvtistes d'autres pays, et même pour les backpackers australiens...
En gros, mon ressenti, c'est :
(et pour répondre, très à retardement, à Nagrom)
j'ai croisé des backpackers Australien qui ne savaient parler que comme mon lonely planet...ou plutôt, qui voulaient parler comme : les a-priori sur son propre pays font parfois mal aux oreilles quand on est resté un moment là où l'autre n'est jamais allé.
En rêgle générale, oui, on peut facilement prévoir quelle direction prendra la conversation suivant que l'autre est ou non un backpackers, un européen, un francophone.
Et des fois, on a pas envie de parler de ses difficulté à s’approvisionner en fromage. Hé ben c'est le moment de fuir les français. Mais au moment où on a une grosse crise de manque de saucisson, ça fait du bien de la partager dans la langue de Molière, et voilà tout !
ça dépends de quelle église du 17eme siecle, et ça dépends de quel entrepot historique du village.
En quoi un truc vieux est-il forcément intéressant ? Si l'église du 17ème n'a que cette date pour elle, je lui préfererais sans l'ombre d'un doute un entrepôt de village avec plein de curiosités et de mémoire à l'intérieur.
Si l'église abrite plus de merveilles (sa propre architechture/histoire/signification... comprise) que l'entrepôt (sa propre architechture/histoire/signification... comprise également), je préfererais l'église...
La première fois que je suis partie à l'étranger pour une longue période c'était en Italie en 2008. Je ne voulais pas rencontrer de français : j'étais devenue amie avec mes colocs italiennes et des étudiants Erasmus les premiers temps mais je ne voulais pas rencontrer d'étudiants français. Absolument pas ! Je considérai que je n'étais pas là pour ça sinon je serais restée en France. J'ai fini par me faire un groupe d'amis franco-italiens géniaux .... Depuis, à chaque fois que je suis partie à l'étranger je ne me suis plus posé de questions sur les nationalités de mes rencontres. Ca se fait au feeling, même si j'essaie aussi de rencontrer des locaux dans chaque pays où je vais pour comprendre au mieux la culture et la langue. Je crois que quoi qu'il arrive et quelle que soit la nationalité, on a forcément un feeling spécial avec les gens de même origine : des références comme citées dans l'article, et des codes sociaux ... Des gens chouettes ou cons y en a partout de toutes nationalités, il ne faut pas généraliser. J'ai tendance à critiquer le comportement de mes compatriotes car je travaille dans le tourisme et l'hôtellerie et je les vois en mode touriste, mais je les apprécie énormément, et les autres nationalités en mode touristes ne se comportent pas toujours mieux (anglais, espagnols, ...) Puis qui aime bien châtie bien Pour conclure je dirai peace and love à tous
SAlut, j'ai parcouru ton message et je reposte quelques uns de mes messages postés sur un autre fil où j'expliquais que la haine de soi française est tout à fait injustifiée sinon qu'elle leur est inculquée par l'école et les médias notamment au travers d'une culpabilité injustifiée.
Les touristes français ne sont pas pires que d'autres (comment faire pire que les anglais, les russes, les américains ou les arabes;oui c'est mon palmarès )Ils voyagent (les jeunes) plus que de nombreux autres ,avec les allemands, mais en tous cas peu d'extra européens voyagent autant soit par manque d'argent (hé oui pas de solidarité nationale comme ici avec le RSA dont beaucoup abusent comme les indemnités chômage), leur fameux rêve américain qui leur fait avoir 2 jobs pour à peine vivre, soit par manque d'intérêt.
Les européens sont depuis des siècles les plus grands explorateurs, et ça perdure aujourd'hui et en général ne parlent pas anglais à tous bout de champ dans un pays non anglophone.
Bien sûr cela doit te choquer que je dise "plus" mai oui je l'affirme nous sommes les meilleurs en de nombreux domaines et ça fait du bien de le dire d'autant que c'est une vérité:haute couture, pâtisserie (comparé au donuts américain, dès qu'une patisse/boulangerie ouvre aux states ou ailleurs ça multiplie par 30 leurs connaissances gastronomiques),production littéraire etc...
Mais nous sommes surtout les meilleurs pour refourguer nos technologies (nucleaire,TGV...) aux chinois, nos mathématiciens aux US et se cracher dessus tout en donnant un max d'aide sociale à qui en veut!
Personne ne peut aimer ce pays si ce pays ne s'aime plus lui-même et nos ancêtres qui ont façonné les monuments et les paysages de ce pays pour en faire le premier pays touristique au monde doivent nous trouver bien lâches de nous barrer.
C'est pourquoi moi j'ai décidé de revenir, je ne me sens plus du tout citoyen du monde, j'adore voyager et cela m'a rendu fier de mon héritage (oui fier de tout ce travail, ces combats menés, ces aventures menées), le voyage m'a appris à être nationaliste et ancré ; ne plus être un gentil consommateur mondialiste individualisé hors sol.
"Oui la France est bien plus variée que les Etats Unis relativement à l'échelle.
Des milliers de sommets de plus de 2000 mètres etc...
Il y a de nombreux endroits déserts et il faut faire beaucoup moins de km/ml qu'aux States pour changer de paysage.
Sinon, je suis désolé le relativisme qui vise à dire l'entrepôt historique du village vaut autant qu'une église du 17 eme siècle, et si tu le penses ça fait un peu peur
Les jeunes ne connaissent souvent pas les endroits sauvages de France, je viens de Haute Provence et dans un rayon de 100 km autour de moi j'ai les sommets de 4000, la Camargue, la cöte d'Azur, le plus gros canyon d'Europe etc etc...
Je n'ai rien contre le fait de partir, c'est plutôt entendre ceux qui partent en critiquant le pays d'où ils viennent en me rendant compte qu'ils le connaissent au final très mal. (je ne vise personne en particulier)
Je suis conscient -et je sais de quoi je parle!- que professionnellement pour les jeunes en France, c'est la merde mais pour le reste...
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