8 raisons de choisir la région de Nelson-Tasman pour un PVT Nouvelle-Zélande

Je pense qu’il est évident que la Nouvelle-Zélande est l’endroit idéal pour faire son PVT. Mais parmi les merveilles de ce pays, la région de Tasman est pour moi la plus incroyable. Dans cet article, je vous partage 8 raisons de choisir la région de Nelson-Tasman pour vivre en Nouvelle-Zélande.

1. The sunshine capital

Avec plus de 2 600 heures de soleil par an à son compteur, Nelson est la ville la plus ensoleillée de Nouvelle-Zélande. La position géographique de cette région lui offre en fait un microclimat qui lui permet de profiter du beau temps toute l’année. Les températures y sont quand même douces et non extrêmes (12°C en hiver et 25°C en été), ce qui permet à toute personne de profiter de la nature environnante été comme hiver.

2. Une abondance de jobs

Ce soleil et ces températures douces se montrent idéals pour l’horticulture de la région. La vallée de Motueka est notamment remplie de vergers. Entre les myrtilles, les pommes, les kiwis, ou encore le houblon, vous êtes servis ! Alors, qui dit horticulture, dit travail. Dans cette région, vous n’aurez probablement pas de problème à trouver une activité saisonnière, ou même à les cumuler.

En plus de l’horticulture, la région de Tasman est très prisée des touristes. Entourée de parcs nationaux, la petite ville de Motueka est souvent surnommée « the gateway to Abel Tasman » (la porte d’Abel Tasman), le parc national le plus visité du pays. La région regorge donc d’emplois dans la restauration, l’hôtellerie ou le tourisme.

3. De la nature et des parcs nationaux

Du soleil, du bon temps, c’est la combinaison parfaite pour profiter de la nature. Bonne nouvelle ! Il n’en manque pas dans cette région. Il y a tellement de choses à voir à Nelson-Tasman que vous ne saurez plus où donner de la tête. La région présente une combinaison remarquable de paysages alpins et côtiers, avec des baies étonnantes, des lacs bleus et des plaines pittoresques nichés parmi des chaînes de montagnes.

Les parcs nationaux Abel Tasman, Nelson Lakes, Kahurangi, Paparoa ou encore Richmond Ranges se trouvent tous dans un rayon de 2 heures (4 heures pour Paparoa). Chacun d’entre eux offre un éventail étonnamment diversifié de paysages. Vous pourrez y faire des randonnées allant de quelques heures à une dizaine de jours.
Outre les parcs nationaux, cette région est riche de petits bijoux tels que la source Te Waikoropupu. Cette source incroyable est la plus grande source d’eau froide de l’hémisphère sud et son eau compte parmi les plus claires au monde. Citons également la magnifique plage Wharariki qui détient une atmosphère magique et qui me coupe le souffle dès que j’y mets les pieds. Vous y trouverez aussi Farewell Spit, un des plus longs bancs de sable naturels au monde (25 km).

Enfin, la nature y est très diverse. Vous pouvez profiter des belles plages de sable doré d’Anchorage, des lagons aux eaux turquoises d’Awaroa, tout comme des sommets enneigés du Mont Arthur ou du Mont Robert, en passant par les forêts indigènes et sauvages du Kahurangi, les lacs glaciaires des Nelson Lakes, ou en admirant les roches calcaires de la rivière Pororari. Vous verrez une nature et une faune abondantes et vous pourrez apercevoir des phoques, des pingouins et des dauphins lors de l’une des nombreuses croisières panoramiques à travers les réserves marines.

Si vous êtes un amoureux de la nature, cette région ne pourra que vous émerveiller.

4. Les activités

Cette nature abondante est aussi un terrain de jeu pour les aventuriers en herbe. Bien évidemment, la randonnée est très populaire dans la région, mais pas que ! Parmi les nombreuses activités présentes, vous pouvez retrouver le kayak, le VTT, l’escalade, ou encore le canyoning. Si cela ne vous suffit pas, vous pouvez aussi sauter en parachute et admirer l’Île du Nord et l’Île du Sud en planant dans les airs.

En plus de ces activités, vous pouvez aussi vous balader dans les marchés locaux à Takaka, Motueka, Richmond et Nelson. Vous y trouverez de l’artisanat et de la nourriture succulente.

5. Le vin, la bière et le cidre

Si vous aimez la nourriture et les boissons de toutes sortes, vous adorerez les produits artisanaux pour lesquels Nelson Tasman est réputé.

Pour les amateurs de vin, Richmond est réputé pour ses vignobles. Les établissements vinicoles et les caves à vin bénéficient de l’un des plus beaux décors naturels de Nouvelle-Zélande et méritent que vous preniez le temps de les visiter et de les apprécier. Une excursion d’une journée peut facilement vous permettre de parcourir la route des vins, des plaines de Waimea aux collines de Moutere, en dégustant les extraordinaires variétés de Reisling, Pinot Gris et Sauvignon Blanc.

Si votre truc, c’est la bière, sachez que Nelson est la capitale néo-zélandaise de la bière artisanale. Mais pas que ! Elle a aussi été élue LA ville du cidre. Vous trouverez d’ailleurs des tavernes Sprig & Fern un peu partout dans la région et qui vous serviront les bières et cidres locaux.

Outre ces boissons, vous trouverez aussi des produits artisanaux à travers toute la région. Vous pouvez goûter des produits tels que des huiles d’olive, des fromages, des champignons gastronomiques, des conserves locales, du miel, des baies et le beurre de cacahuète mondialement connu, Pic’s.

Chaque année, de nombreux événements mettent à l’honneur l’artisanat de la région. Rendez-vous donc à la MarchFest, Beer Week, Cider Festival et le Brightwater Wine and Food Festival.

6. L’art

Si le vin, la bière et le cidre ne sont pas suffisants, la région pourra peut-être vous séduire par son côté artistique. Nelson Tasman est la maison de beaucoup d’artistes, créateurs, indépendants, et artisans en tout genre. Vous trouverez certains de ces artistes dans les marchés hebdomadaires des villes principales de la région (Nelson, Richmond, Motueka, et Takaka). Il est également assez commun pour certains groupes d’artistes (comme Zappekin), ou même certains restaurants d’organiser des événements ponctuels pour exposer et vendre leurs créations.

De plus, de nombreuses activités sont organisées tout au long de l’année. Parmi les événements marquants du calendrier de Nelson Tasman, citons le Light Nelson Festival, le Arts Festival, l’Art Expo, le Fringe Festival, l’Adam Chamber Music Festival, le Ceol Aneas Irish Music Festival et le Buskers Festival, qui attirent des visiteurs venus d’ici ou d’ailleurs pour découvrir la région dans toute sa splendeur artistique.

Certains studios de la région valent également le détour. Il serait impossible de tous les citer, mais parmi les plus célèbres, vous pouvez retrouver le studio Jens Hansen, où le fabricant de l’Anneau Unique des films du Seigneur des Anneaux crée une gamme de bijoux artisanaux contemporains et de pièces précieuses fabriquées à la main. Enfin, trois des plus vieux centres culturels de Nouvelle-Zélande se trouvent également dans la région : le Nelson Centre of Musical Arts, le Théâtre Royal, et la Suter Art Gallery.

7. La localisation

Nelson Tasman est très bien desservi, ce qui permet de se déplacer facilement et de découvrir tout ce que la région a à offrir. Nelson Tasman offre les temps de trajet moyens les plus courts pour les centres urbains de Nouvelle-Zélande, ce qui laisse plus de temps aux locaux pour profiter de leur région extraordinaire.

À Nelson Tasman, on parle en « minutes » : en à peine 90 minutes de Nelson ou de Motueka, vous accédez aux célèbres régions sauvages d’Abel Tasman, de Kahurangi et des Nelson Lakes. À 15 minutes de Nelson, vous accédez au centre de la Nouvelle-Zélande, à l’historique Cable Bay, à Dun Mountain et à la réserve marine d’Horoirangi.

Le réseau routier est excellent avec des parkings faciles à utiliser en ville, et le réseau cyclable est réputé pour tous les âges et tous les terrains (en ville et hors route). Pour ceux qui souhaitent prendre les transports en commun, les services NBus couvrent la plupart des banlieues de Nelson et proposent des liaisons régulières entre Nelson et Richmond. Il existe également une série d’opérateurs de taxi dans la région.

Enfin, comme la ville est le centre géographique de la Nouvelle-Zélande, elle est à portée de main de nombreux endroits ; à seulement 25 minutes de Wellington, 85 minutes d’Auckland et 50 minutes de Christchurch en avion. L’aéroport offre plus de 600 vols par semaine vers les centres urbains principaux de Nouvelle-Zélande.

8. La communauté et la culture

Malgré tous les avantages qu’une région puisse avoir, ce qui fait qu’on se sent réellement chez nous quelque part, c’est la communauté, les personnes, et les liens que l’on peut créer. Ici encore, la région de Nelson Tasman ne manquera pas de vous surprendre.

Les locaux de la région y sont très accueillants. Ne soyez pas étonnés si un inconnu décide de converser avec vous de tout et de rien alors que vous êtes en train de déguster un bon cidre. Il vous invitera peut-être même à faire une activité ensemble comme le tir à l’arc ou le kayak. D’ailleurs, il est assez facile de se créer un réseau de cette façon. On peut très vite connaître des amis d’amis d’amis.

Il y a 48 cultures différentes qui prospèrent dans les communautés de la région, et une personne sur cinq vivant dans la région est née en dehors de la Nouvelle-Zélande. D’ailleurs, si vous voulez plonger dans un monde hors du commun, Takaka regroupe une très grande communauté hippie.

Nelson Tasman a toujours été désirable, les Māori ayant été les premiers à reconnaître les attributs naturels et l’abondance de la région. Il y a huit iwi (tribus) dans la partie nord de l’Île du Sud : Ngāti Apa ki te Rā Tō, Rangitāne, Ngāti Tama, Te Ātiawa, Ngāti Koata, Ngāti Kuia, Ngāti Toa et Ngāti Rārua.
Enfin, d’un point de vue historique, la région a été le premier point d’ancrage des explorateurs européens. En 1642, Abel Tasman tenta d’approcher les terres de ce qui constitue maintenant Golden Bay. Malheureusement, un malentendu a mené à une bataille sanglante. Abel Tasman est reconnu comme le premier Européen à avoir “découvert” la Nouvelle-Zélande. Il fallut attendre 127 années pour qu’un autre explorateur européen, James Cook, remette les pieds dans le pays. Une cinquantaine d’années plus tard, le Français Dumont D’Urville explorait à son tour la région de Nelson Tasman.