1Introduction

La culture taiwanaise est passionnante et c’est l’une des raisons qui poussent certains d’entre vous à choisir Taiwan comme destination, pour un PVT, pour des études…

On prend son envol, on part à l’étranger pour découvrir de nouveaux paysages et pour fouler de nouveaux territoires, mais aussi et surtout pour aller à la rencontre des « autres », de nouvelles cultures, d’autres modes de vie. J’aime une définition de la curiosité donnée par Céline Alvarez (qui s’intéresse aux sciences de l’éducation) : « on appelle curiosité cet élan puissant qui pousse l’enfant à ajuster le décalage entre ce qu’il sait et ce qu’il ne sait pas » – une définition s’appliquant fort bien au voyageur – qui après tout n’est finalement qu’un grand enfant. Céline Alvarez explique qu' »à chaque fois que l’enfant observe ou explore attentivement, son cerveau se réorganise, […] : les connaissances précédemment acquises par ses expériences sont actualisées à la lumière de ses nouvelles découvertes. L’enfant n’a pas besoin d’explications formelles et magistrales. Il a besoin de vivre et de se confronter à la suite continuelle de chocs que lui offrira son expérience dans le monde ». Le nombre de surprises culturelles à Taïwan, ces « petits chocs » qui ne cesseront de participer au reformatage de vos idées et préjugés vous conduiront à un enrichissement certain – pour peu que vous fassiez preuve d’empathie et d’ouverture d’esprit. Ce dossier sur la culture taiwanaise ne prétend pas couvrir de façon exhaustive les découvertes infinies que vous ferez lors de votre PVT, et peut contenir quelques biais (si c’est le cas, je m’en excuse par avance… la culture est souvent sujette à interprétation, que j’espère le moins erronée possible), mais il a vocation à partager avec vous certains délices offerts par la plongée (parfois vertigineuse) dans ce « nouveau monde ».

Culture taiwanaise 1

Toit d’un temple dans le quartier de Wanhua, Taipei

En mandarin (langue la plus couramment parlée sur l’île), la culture se traduit par « wénhuà » (文化), qui se décompose en deux caractères signifiant respectivement « l’écriture / la littérature » et « le changement / la transformation ». D’une part, l’idéogramme 文 renvoyant au caractère de l’écriture tire ses origines graphiques des tatouages ornementaux, signe d’appartenance à tel ou tel groupe. D’autre part, l’étymologie de l’idéogramme 化 nous indique que le concept d’origine, derrière ce symbole, illustrait le processus qui fait que l’homme est « retourné » (= transformé). Ainsi, tout d’un coup, cela fait sens : le concept de « wénhuà » nous parle de l’évolution de nos habitudes communes au sein d’un groupe d’appartenance, et incarne à la perfection notre définition de la culture – « ensemble des aspects intellectuels, artistiques et des idéologies d’une civilisation ou d’un groupe particulier » – en deux symboles. Vous voici immergé dans le monde passionnant de l’apprentissage de cette nouvelle langue, source infinie de découvertes et de clés, de compréhension de nombreux concepts taïwanais puisant leur source dans la culture chinoise (pour la majorité de la population). Cependant, précisons-le tout de suite, le mandarin n’est que l’une des langues parlées à Taïwan, comme nous le verrons bientôt. Pour mieux comprendre la linguistique du « pays », il est intéressant de se pencher sur l’histoire de la « belle île » qui nous ouvrira les portes de nombreux autres sujets liés à la culture.

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Annaïk

Et voilà, le plus dur est fait. Nous sommes partis. Ce qui était un lointain projet est désormais notre quotidien; nous faisons un (petit) pas de côté pour quelques mois, en Nouvelle-Zélande. Nous sentant pousser des ailes, nous nous transformons temporairement et enfilons notre costume de Nouveau Zélé. But de l’expédition : retrouver un anneau magique, ou un truc du genre. Yihaaa.

Comment ? Ha ? Oui, bien. Entendu. Merci.

Bon, le projet a déjà été réalisé apparemment. Un mec avec des poils sur les pieds et ses potes, pas très bien compris le topo. En trois épisodes de plus de 3h; forcément, difficile de lutter. Enfin on va peut-être rester un peu quand même, prendre un café puis voir s’il y a de belles balades à faire dans le coin. La bonne nouvelle, c’est que ça va nous laisser plus de temps libre que prévu; du coup, pourquoi ne pas concocter un blog avec ce qu’on a sous la main ?

Pour préparer deux beaux Nouveaux Zélés bien chauds :

- Débiter plusieurs gros morceaux de Kiwis – d’autres Nouveaux Zélés ayant eux aussi fait un pas de côté, à découvrir dans nos rencontres.
- Presser quelques litres de sueur, puisqu’on va se retrousser les manches et enfiler le bleu de chauffe – plus de détails sur nos expériences terrain et terreau dans L’écoquille.
- Ajouter un zeste de jus de cervelle, à retrouver dans Envolées, pour avoir certaines de nos impressions / réflexions de voyage (édition limitée).
- Saupoudrer çà et là de photos accompagnées de nos écoutes du moment, dans Gazouillis.
- Faire revenir le tout dans une marmite au court-bouillon afin de voir si la soupe est meilleure ailleurs, à savourer dans la Kiwisine.
- Toutes les étapes-clés de la recette sont résumées dans Plan de vol.
Au final, nous espérons que cette année nous permettra d’expérimenter un cocktail alliant nature, temps et rencontres. En bref, il sera question de kilomètres avalés, et de courgettes parcourues. Ou l’inverse.

Bon ap’ et rendez-vous sur: https://www.lesnouveauxzeles.com/ !

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